Le ministre d’Etat Karim Wade qui a en charge le secteur qui angoisse le plus les sénégalais ne voit pas comment le pays pourrait sortir des délestages dans un avenir proche. Invité de l’émission Le Grand débat sur la télévision nationale RTS, il a fixé la fin définitive des délestages en 2014. « Nous sommes déterminés à régler de manière définitive les délestages… mais ne nous ne pourrons voir véritablement le bout du tunnel qu’en 2014 » a-t-il-martelé. Cela ne pourra arriver qu’avec la mise en place prévue de deux centrales de charbon. L’une sera financée par la Corée et l’autre par la Chine et la France. Le plan Takkal (éclairer) 2010-2014 prévoit une restructuration financière et de profonds changements à la Senelec.
Pour s’attaquer au problème numéro un des sénégalais, qui soustrait 2% à la croissance, il compte dans l’immédiat louer deux groupes d’une capacité de 150mégawatts. « La seule solution » dans le court terme. « Dans les semaines et mois à venir, l’agence pour la promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX) va lancer les appels d’offres pour la location de ces centrales.
Il a écarté toute hausse des factures pour le moment et a demandé aux sénégalais de basculer définitivement dans l’utilisation des lampes à basse consommation (lbc), ce qui pourrait faire des économies de 35 milliards CFA, le prix de 70 mégawatts.
La Senelec court derrière certaines municipalités, universités, structures hospitalières et foyers religieux pour une dette importante qui pourrait l’aider à alléger sa situation financière. « Tout le monde doit payer » a dit le ministre qui prévoit de rencontrer les élus locaux sur la question.
Le ministre est longtemps revenu sur les difficultés que rencontre la Senelec au cours de son intervention. « La Senelec est en faillite et n’a plus de marge de manœuvre » a dit Karim Wade. Il a aussi fait savoir que la société a un passif de 280 milliards et perd chaque année 60 milliards.
Ces délestages, sans s’en féliciter sont pour lui un signe de progrès social, puisqu’en dix ans le nombre de clients de la Senelec a été multipliée par 4. Il a fait le reproche au régime socialiste qui n’a pas assez investi dans ce secteur, indiquant qu’il y a « des responsabilités avant l’alternance. »
Le ministre d’état qui est aussi en charge des transports aériens s’est expliqué sur la suspension de la licence de Bruxelles Airlines affirmant qu’il n’y avait qu’un mémorandum qui n’a jamais fait l’objet d’un accord entre les deux pays.
AFRISCOOP
Pour s’attaquer au problème numéro un des sénégalais, qui soustrait 2% à la croissance, il compte dans l’immédiat louer deux groupes d’une capacité de 150mégawatts. « La seule solution » dans le court terme. « Dans les semaines et mois à venir, l’agence pour la promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX) va lancer les appels d’offres pour la location de ces centrales.
Il a écarté toute hausse des factures pour le moment et a demandé aux sénégalais de basculer définitivement dans l’utilisation des lampes à basse consommation (lbc), ce qui pourrait faire des économies de 35 milliards CFA, le prix de 70 mégawatts.
La Senelec court derrière certaines municipalités, universités, structures hospitalières et foyers religieux pour une dette importante qui pourrait l’aider à alléger sa situation financière. « Tout le monde doit payer » a dit le ministre qui prévoit de rencontrer les élus locaux sur la question.
Le ministre est longtemps revenu sur les difficultés que rencontre la Senelec au cours de son intervention. « La Senelec est en faillite et n’a plus de marge de manœuvre » a dit Karim Wade. Il a aussi fait savoir que la société a un passif de 280 milliards et perd chaque année 60 milliards.
Ces délestages, sans s’en féliciter sont pour lui un signe de progrès social, puisqu’en dix ans le nombre de clients de la Senelec a été multipliée par 4. Il a fait le reproche au régime socialiste qui n’a pas assez investi dans ce secteur, indiquant qu’il y a « des responsabilités avant l’alternance. »
Le ministre d’état qui est aussi en charge des transports aériens s’est expliqué sur la suspension de la licence de Bruxelles Airlines affirmant qu’il n’y avait qu’un mémorandum qui n’a jamais fait l’objet d’un accord entre les deux pays.
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