Le ministère de la Santé a lancé au cours de la semaine passée une campagne nationale pour la lutte contre la poliomyélite qui va toucher les enfants en bas âges. L’initiative si louable soit il comporte plusieurs anomalies qui exposent des risques à notre progéniture.
Peu parmi le personnel envoyé sur le terrain est qualifié. Le ministère utilise plusieurs contractuels qui n’ont aucun contact avec le monde de la santé dont le seul souci est de gagner un pécule à la fin des journées.
Les semaines de vaccination sont d’ailleurs devenues une véritable vache laitière pour les responsables des structures sanitaires partout dans le pays. Ce comportement est le résultat de la déchéance dans laquelle se trouve aujourd’hui le système sanitaire à l’échelle nationale. En dépit de ce qu’on entend toujours à la Télé et à la Radio, les hôpitaux et les centres de santé sont dans une situation lamentable. Peu ou pas équipés du tout, un personnel médiocre et inconscient…
Combien de fois on a entendu des dénonciations suite à des fautes professionnelles le plus souvent causées par la négligence ou tout simplement occasionnées par l’insouciance, fille de l’ignorance de la déontologie professionnelle. Ce qui est plus marrant c’est que ces dérives restent toujours impunies ou étouffées dans l’œuf des couvertures de la hiérarchie médicale.
Cependant ces agents si incriminables qu’ils soient ne peuvent pas être tenus comme seuls responsables de cette catastrophe. D’abord les politiques et les nantis de ce pays. Qui peut se targuer d’avoir une seule fois vu la femme d’un ministre, d’un député, d’un directeur ou d’un sénateur, accoucher dans un centre public.
Ils choisissent le privé ou l’étranger pour se soigner pendant que les pauvres endurent des souffrances et subissent tous les jours les affres d’un domaine en pleine déconfiture. Pendant ce temps la langue de bois continue à faire rage et à faire croire que tout est bien dans le meilleur des mondes possibles. Le Président de la République procède depuis son avènement à des visites inopinées dans les hôpitaux du pays. Il ne cesse de donner des instructions pour que le service qu’on y offre soit de bonne qualité…
Le malheur est que les responsables des départements visités sont souvent informés à temps pour que les seconds prennent leurs dispositions et montrent qu’ils sont au travail et font les choses avec sérieux.
Seulement, il faudra avant tout que les responsables au sommet de l’Etat y croient et soient vus sur place pour que la tendance à la démission soit complètement inversée. Cela s’appelle donner le bon exemple.
C’est là le souhait ardent du mauritanien lambda qui lui n’a aucun choix à faire.
Source : cridem.
Peu parmi le personnel envoyé sur le terrain est qualifié. Le ministère utilise plusieurs contractuels qui n’ont aucun contact avec le monde de la santé dont le seul souci est de gagner un pécule à la fin des journées.
Les semaines de vaccination sont d’ailleurs devenues une véritable vache laitière pour les responsables des structures sanitaires partout dans le pays. Ce comportement est le résultat de la déchéance dans laquelle se trouve aujourd’hui le système sanitaire à l’échelle nationale. En dépit de ce qu’on entend toujours à la Télé et à la Radio, les hôpitaux et les centres de santé sont dans une situation lamentable. Peu ou pas équipés du tout, un personnel médiocre et inconscient…
Combien de fois on a entendu des dénonciations suite à des fautes professionnelles le plus souvent causées par la négligence ou tout simplement occasionnées par l’insouciance, fille de l’ignorance de la déontologie professionnelle. Ce qui est plus marrant c’est que ces dérives restent toujours impunies ou étouffées dans l’œuf des couvertures de la hiérarchie médicale.
Cependant ces agents si incriminables qu’ils soient ne peuvent pas être tenus comme seuls responsables de cette catastrophe. D’abord les politiques et les nantis de ce pays. Qui peut se targuer d’avoir une seule fois vu la femme d’un ministre, d’un député, d’un directeur ou d’un sénateur, accoucher dans un centre public.
Ils choisissent le privé ou l’étranger pour se soigner pendant que les pauvres endurent des souffrances et subissent tous les jours les affres d’un domaine en pleine déconfiture. Pendant ce temps la langue de bois continue à faire rage et à faire croire que tout est bien dans le meilleur des mondes possibles. Le Président de la République procède depuis son avènement à des visites inopinées dans les hôpitaux du pays. Il ne cesse de donner des instructions pour que le service qu’on y offre soit de bonne qualité…
Le malheur est que les responsables des départements visités sont souvent informés à temps pour que les seconds prennent leurs dispositions et montrent qu’ils sont au travail et font les choses avec sérieux.
Seulement, il faudra avant tout que les responsables au sommet de l’Etat y croient et soient vus sur place pour que la tendance à la démission soit complètement inversée. Cela s’appelle donner le bon exemple.
C’est là le souhait ardent du mauritanien lambda qui lui n’a aucun choix à faire.
Source : cridem.
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