Saleh Ould Hanana a mis du temps à réagir à la dernière sortie du président Mohamed Ould Abdel Aziz. Celle-ci date du grand Show médiatique organisé au Palais des Congrès de Nouakchott et au cours de laquelle le président faisait face au peuple.
Entre autres déclarations, Ould Abdel Aziz avait subrepticement fait porter aux putschistes du 3 juin 2003, dont Ould Hanana était le chef, la responsabilité de la mort de l’ancien Chef d’Etat-major des forces armées nationales, Mohamed Lemine Ould NDiayane. Pour Ould Hanana, une telle méthode n’est pas étrangère à un homme qui, lors de sa campagne électorale pour la présidentielle de 2009, n’avait fait que distribuer des accusations contre ses adversaires politiques. Selon Ould Hanana, Ould Abdel Aziz avait même promis d’apporter les preuves de ses allégations. "Mais tout cela n’était que du vent, de simples paroles destinées à alimenter sa campagne " note Salah Ould Hanana.
Dans une interview accordée à notre confrère "Al Akhbar", Salah Ould Hanana, chef des Cavaliers du Changement, auteur d’un coup d’Etat manqué contre Ould Taya, avant de devenir chef de parti politique et député à l’Assemblée nationale, ajoute : "au moment où beaucoup de personnes, dont moi personnellement, réclament une enquête sur la mort de Ould NDiayane, voilà que le président de la République, également président du Haut Conseil de la magistrature, s’invite dans le débat pour lancer des accusations avant que la moindre enquête ne soit diligentée "
"Selon Ould Hanana, une telle déclaration publique est inacceptable et illégale, quand bien même elle serait basée sur les résultats d’une enquête, à plus forte raison s’il s’agit d’accusations gratuites "
Et Ould Hanana de rappeler ses déclarations au cours du procès de Ouad Naga, notamment quand il avait soutenu devant les juges que "Ould NDiayane a été tué par un tir de RPG 7 et non par un obus de char". Selon lui, les enquêtes l’ont prouvé. Et de souligner que le jour du drame, Ould Abdel Aziz ne se trouvait pas à l’Etat-major des forces armées et ignore de ce fait la manière dont le colonel Ould NDiayane avait été tué ainsi que ceux qui l’ont tué. D’où sa conviction que la déclaration faite par Ould Abdel Aziz à propos de cette affaire relève du simple amalgame, un comportement qu’il prend vis-à-vis de ses adversaires politiques.
Source: http://lauthentic.info
Entre autres déclarations, Ould Abdel Aziz avait subrepticement fait porter aux putschistes du 3 juin 2003, dont Ould Hanana était le chef, la responsabilité de la mort de l’ancien Chef d’Etat-major des forces armées nationales, Mohamed Lemine Ould NDiayane. Pour Ould Hanana, une telle méthode n’est pas étrangère à un homme qui, lors de sa campagne électorale pour la présidentielle de 2009, n’avait fait que distribuer des accusations contre ses adversaires politiques. Selon Ould Hanana, Ould Abdel Aziz avait même promis d’apporter les preuves de ses allégations. "Mais tout cela n’était que du vent, de simples paroles destinées à alimenter sa campagne " note Salah Ould Hanana.
Dans une interview accordée à notre confrère "Al Akhbar", Salah Ould Hanana, chef des Cavaliers du Changement, auteur d’un coup d’Etat manqué contre Ould Taya, avant de devenir chef de parti politique et député à l’Assemblée nationale, ajoute : "au moment où beaucoup de personnes, dont moi personnellement, réclament une enquête sur la mort de Ould NDiayane, voilà que le président de la République, également président du Haut Conseil de la magistrature, s’invite dans le débat pour lancer des accusations avant que la moindre enquête ne soit diligentée "
"Selon Ould Hanana, une telle déclaration publique est inacceptable et illégale, quand bien même elle serait basée sur les résultats d’une enquête, à plus forte raison s’il s’agit d’accusations gratuites "
Et Ould Hanana de rappeler ses déclarations au cours du procès de Ouad Naga, notamment quand il avait soutenu devant les juges que "Ould NDiayane a été tué par un tir de RPG 7 et non par un obus de char". Selon lui, les enquêtes l’ont prouvé. Et de souligner que le jour du drame, Ould Abdel Aziz ne se trouvait pas à l’Etat-major des forces armées et ignore de ce fait la manière dont le colonel Ould NDiayane avait été tué ainsi que ceux qui l’ont tué. D’où sa conviction que la déclaration faite par Ould Abdel Aziz à propos de cette affaire relève du simple amalgame, un comportement qu’il prend vis-à-vis de ses adversaires politiques.
Source: http://lauthentic.info
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