Des chercheurs et universitaires ont alerté jeudi à Nouakchott sur la montée inquiétante du terrorisme dans la région du Sahel, mettant en garde contre une possible extension de la crise aux pays voisins, notamment la Mauritanie, rapportent nos confrères de Alakhbar.
Les experts évoqueraient une menace imminente si des solutions structurelles ne sont pas mises en place rapidement.
Réunis lors d’un colloque organisé par le Centre mauritanien de recherche et d’études humaines – Mabda’, sous le thème « Sécurité et stabilité dans la région du Sahel : dimensions et implications », les intervenants ont souligné l’aggravation des conflits à dimensions politiques, ethniques et sociales.
Selon le professeur Mokhtar Awfi, cité par la même source , 1 907 personnes ont été tuées récemment au Burkina Faso, en lien avec la montée des attaques menées par les organisations terroristes Daech et Al-Qaïda. Il a relevé que près de 70 % des attaques ciblaient des civils, illustrant une évolution inquiétante dans les méthodes des groupes armés.
De son côté, le journaliste Mohamed Mahmoud Abu Maali a présente la cartographie des groupes terroristes dans la région, notamment Boko Haram au Nigeria, les katibas de Nusrat al-Islam wal Muslimin au Mali, et les factions peules très actives au Burkina Faso.
Le professeur malien Ali Othman Sankaré a dénoncé le caractère désormais ethnique de la guerre au centre du Mali, en particulier avec les attaques de la katiba de Macina.
Enfin, l’activiste touareg Akli Shekka, intervenant depuis le Royaume-Uni, a affirmé que la crise au Sahel ne pourra être résolue sans reconnaître le droit du peuple azawadien à l’autodétermination, accusant la junte de Bamako d’aggraver les tensions.
Il a averti que la Mauritanie pourrait être la prochaine cible si des mesures préventives ne sont pas prises pour désamorcer la menace terroriste.
Source : La Dépêche
Les experts évoqueraient une menace imminente si des solutions structurelles ne sont pas mises en place rapidement.
Réunis lors d’un colloque organisé par le Centre mauritanien de recherche et d’études humaines – Mabda’, sous le thème « Sécurité et stabilité dans la région du Sahel : dimensions et implications », les intervenants ont souligné l’aggravation des conflits à dimensions politiques, ethniques et sociales.
Selon le professeur Mokhtar Awfi, cité par la même source , 1 907 personnes ont été tuées récemment au Burkina Faso, en lien avec la montée des attaques menées par les organisations terroristes Daech et Al-Qaïda. Il a relevé que près de 70 % des attaques ciblaient des civils, illustrant une évolution inquiétante dans les méthodes des groupes armés.
De son côté, le journaliste Mohamed Mahmoud Abu Maali a présente la cartographie des groupes terroristes dans la région, notamment Boko Haram au Nigeria, les katibas de Nusrat al-Islam wal Muslimin au Mali, et les factions peules très actives au Burkina Faso.
Le professeur malien Ali Othman Sankaré a dénoncé le caractère désormais ethnique de la guerre au centre du Mali, en particulier avec les attaques de la katiba de Macina.
Enfin, l’activiste touareg Akli Shekka, intervenant depuis le Royaume-Uni, a affirmé que la crise au Sahel ne pourra être résolue sans reconnaître le droit du peuple azawadien à l’autodétermination, accusant la junte de Bamako d’aggraver les tensions.
Il a averti que la Mauritanie pourrait être la prochaine cible si des mesures préventives ne sont pas prises pour désamorcer la menace terroriste.
Source : La Dépêche