Récemment primé par l’Elysée pour son militantisme des droits de l’homme en Mauritanie, le président de l’ONG SOS-esclaves, Boubacar Ould Messaoud est venu apporter une nouvelle interprétation aux dessous de la condamnation du leader de l’Ira-Mauritanie et co-détenus, en accusant des membres du gouvernement de conspiration et de responsables de l’emprisonnement desdits militants esclavagistes, suite à ce qui s’appelle aujourd’hui l’affaire de deux filles exploitées par une employée de la BCM.
Au cours d’une conférence organisée récemment, le président de SOS-Esclaves Boubacar Ould Messaoud avait accusé plus particulièrement les ministres de l’intérieur et de la justice, qui appartiennent tous les deux à la frange des haratines et des ex-esclaves de ne pas avoir bien joué le rôle, qui consiste à se porter en appui à cette cause, dont certains hauts responsables issus de cette communauté sont indexés d’observer un silence coupable, voire d’exercer l’esclavage contre leurs autres frères.
Ould Messaoud aurait selon des confères accusés les deux membres précités du gouvernement de corrompus, d’être les vrais conspirateurs du plan à l’origine de l’arrestation de Biram et ses amis qui avaient étaient arrêtés à Arafat, suite à une dénonciation de cas esclavagistes suivie d’affrontements avec des éléments de la police, s’étant soldés par de sérieuses blessures de part et d’autre.
Pour le président de SOS-Esclaves, rien ne les pliera de cette lutte existentielle pour que les haratines puissent jouir de la même équité et justice sociale que les autres composantes du pays.
Toujours dans le cadre de cette lutte, notons que le président de l’assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir avait demandé personnellement de haut de son perchoir dans cette chambre, le président de la république à intervenir personnellement pour résoudre cet épineux problème qui préoccupe aujourd’hui beaucoup de mauritaniens.
Rappellons dans ce cadre que le juge de la chambre correctionnelle du tribunal de Nouakchott avait prononcé une peine de prison d'un an d'emprisonnement, dont six mois ferme, contre les trois militants. Parmi eux figure le chef de l'ONG Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), Biram Ould Abeid. Trois autres militants ont été condamnés à six mois de prison avec sursis. Le parquet avait requis une peine de trois ans de prison contre M. Ould Abeid et une année contre les autres. Ils étaient jugés pour un "rassemblement non autorisé, agression contre les forces de l'ordre et direction d'une association non reconnue". La police avait publié des photos de policiers "blessés par les manifestants". Les prévenus avaient plaidé non coupables à l'ouverture du procès. "Je suis jugé pour mon combat contre l'esclavage en Mauritanie que les autorités ont toujours essayé de cacher", avait déclaré devant le tribunal M. Ould Abeid. Les militants avaient été arrêtés le 13 décembre et placés en détention provisoire, à la suite d'une manifestation dénonçant des pratiques présumées esclavagistes contre deux filles, âgées de 10 et 14 ans.Les fillettes avaient nié être esclaves. Mais la femme chez qui elles vivaient a été inculpée pour "exploitation de mineurs" et placée sous contrôle judiciaire en attendant son jugement.
L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme avait estimé, fin décembre, que les six militants étaient victimes d'un "harcèlement judiciaire" ne visant "qu'à sanctionner leurs activités en faveur des droits de l'homme et de la lutte contre l'esclavage en Mauritanie", dans un communiqué publié à Paris et Genève.
Amadou Diaara
Source: QKN
Au cours d’une conférence organisée récemment, le président de SOS-Esclaves Boubacar Ould Messaoud avait accusé plus particulièrement les ministres de l’intérieur et de la justice, qui appartiennent tous les deux à la frange des haratines et des ex-esclaves de ne pas avoir bien joué le rôle, qui consiste à se porter en appui à cette cause, dont certains hauts responsables issus de cette communauté sont indexés d’observer un silence coupable, voire d’exercer l’esclavage contre leurs autres frères.
Ould Messaoud aurait selon des confères accusés les deux membres précités du gouvernement de corrompus, d’être les vrais conspirateurs du plan à l’origine de l’arrestation de Biram et ses amis qui avaient étaient arrêtés à Arafat, suite à une dénonciation de cas esclavagistes suivie d’affrontements avec des éléments de la police, s’étant soldés par de sérieuses blessures de part et d’autre.
Pour le président de SOS-Esclaves, rien ne les pliera de cette lutte existentielle pour que les haratines puissent jouir de la même équité et justice sociale que les autres composantes du pays.
Toujours dans le cadre de cette lutte, notons que le président de l’assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir avait demandé personnellement de haut de son perchoir dans cette chambre, le président de la république à intervenir personnellement pour résoudre cet épineux problème qui préoccupe aujourd’hui beaucoup de mauritaniens.
Rappellons dans ce cadre que le juge de la chambre correctionnelle du tribunal de Nouakchott avait prononcé une peine de prison d'un an d'emprisonnement, dont six mois ferme, contre les trois militants. Parmi eux figure le chef de l'ONG Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), Biram Ould Abeid. Trois autres militants ont été condamnés à six mois de prison avec sursis. Le parquet avait requis une peine de trois ans de prison contre M. Ould Abeid et une année contre les autres. Ils étaient jugés pour un "rassemblement non autorisé, agression contre les forces de l'ordre et direction d'une association non reconnue". La police avait publié des photos de policiers "blessés par les manifestants". Les prévenus avaient plaidé non coupables à l'ouverture du procès. "Je suis jugé pour mon combat contre l'esclavage en Mauritanie que les autorités ont toujours essayé de cacher", avait déclaré devant le tribunal M. Ould Abeid. Les militants avaient été arrêtés le 13 décembre et placés en détention provisoire, à la suite d'une manifestation dénonçant des pratiques présumées esclavagistes contre deux filles, âgées de 10 et 14 ans.Les fillettes avaient nié être esclaves. Mais la femme chez qui elles vivaient a été inculpée pour "exploitation de mineurs" et placée sous contrôle judiciaire en attendant son jugement.
L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme avait estimé, fin décembre, que les six militants étaient victimes d'un "harcèlement judiciaire" ne visant "qu'à sanctionner leurs activités en faveur des droits de l'homme et de la lutte contre l'esclavage en Mauritanie", dans un communiqué publié à Paris et Genève.
Amadou Diaara
Source: QKN
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