Dans le cadre de la promotion de leur nouveau cd Fouta Blues, le groupe Boolumbal a organisé un grand concert ce samedi 02 janvier 2010 à Bastille- Paris. Les militants, sympathisants et autres fans ont répondu massivement à l´appel de la voix des opprimés, l´oiseau du fleuve et communié avec l´orchestre durant toute la soirée. Avec le tube Waalata les camarades Malick Dia et Tazi Ba ont rendu un vibrant hommage à nos martyrs et le public très sensible et surexcité reprenait en choeur le refrain "Min njejjittaa- nous n´oublierons jamais. Le morceau Caali mbayla a révélé que nos camarades n´avaient pas seulement que des voix pour dénoncer mais aussi des jambes pour concurrencer les plus grands danseurs du continent. Samba Diyé Sall et Medda Diagne célèbres danseurs du Fouta peuvent désormais dormir en paix car la rélève est bien assurée et ce ne sont pas les camarades Yaya Mabel, Sow Mohamed, Cheikh Dieng, Tazi, Ciré et même la "grande royale " notre Condy Rice à nous, sous le grand sourire du "Général de la section, qui vont nous démentir. En tout cas Nelson Mandela avait bien raison de dire "Ce qu´il y´a d´étrange et de beau dans la musique africaine, c´est qu´elle nous redonne courage même si elle raconte une histoire triste. La musique africaine concerne souvent les aspirationss du peuple et elle peut enflammer les résolutions politiques de ceux qui sans elles resteraient indifferents... la politique peut être renforcée par la musique, mais la musique a une puissance qui défie la politique".
Source: Flamnet
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