SALON DU BOURGET:Ghazouani à Paris

Le général Mohamed Ould Ghazouani, chef d’état major de l’armée nationale, se trouve depuis avant-hier à Paris où il doit assister à l’ouverture du salon du Bourget, prêt de la capitale française. C’est le salon le plus prisé de l’aéronautique dans le monde et c’est la première que notre pays y est convié officiellement. Le désormais président du HCE -ce machin qui fait encore beaucoup de bruit dans le pays et dont on ne sait pas à quoi correspond-il exactement, ni à quoi il sert dans la nouvelle configuration qui se veut constitutionnelle- se rend cette fois-ci en France -où il s’y est rendu à plusieurs reprises depuis le putsch- pour autre chose que la politique.



SALON DU BOURGET:Ghazouani à Paris
Généralement, il s’y rend pour être reçu par le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, ou par des responsables du renseignement français avec lesquels il évoquait la situation du pays et les scénarios envisageables pour qu’il soit fréquentable ou même vendable à l’extérieur. C’est en effet de ces conclaves qu’est sortie la formule de démission du général Aziz et de candidature à la présidentielle… Tout ce montage a été fait avec l’ex numéro deux de la junte, ami et homme de confiance de Aziz.
Cette fois, exit la politique. L’homme est venu faire autre chose qui cadre mieux avec son boulot de militaire: se faire une idée sur les offres disponibles et susceptibles de répondre aux besoins de notre pays en matière de couverture aérienne. La nouvelle doctrine de la défense nationale, née des attaques meurtrières menées contre l’armée à Lemghaity et à Tourine, est d’avoir une couverture aérienne, seul en mesure de faire face à la menace des groupes terroristes armés, légers et très mobiles. Cette conviction n’est pas nouvelle et n’explique point le déplacement du chef d’état major à ce moment crucial de veille d’élection présidentielle dans un climat trop peu apaisé.
Certaines informations parlent d’engagements pris par les nouveaux partenaires de la Mauritanie, l’Iran et la Libye, pour doter l’armée d’appareils aériens pour combler son retard.
Une explication plus moins plausible. En général, on ne va pas dans de telles expositions pour se promener, mais plutôt pour prospecter… et, pourquoi pas ?, choisir et acheter la marchandise…

Source: Biladi

Mardi 16 Juin 2009
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