Rôle des Masses medias dans la transformation de l’opinion publique

26 août 1789 : L’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame : "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi".

Qu’en est-il de cette déclaration dans les démocraties africaines ?



Rôle des Masses medias dans la transformation de l’opinion publique
26 août 1789 : L’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame : "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi".

Qu’en est-il de cette déclaration dans les démocraties africaines ?

Les médias sont un moyen d’expression essentiel pour les acteurs démocratiques et jouent un grand rôle dans la formation de l’opinion publique. La télévision, média de masse, touchant des citoyens le plus souvent passifs, qui est sensé être l’alpha et l’oméga de la conscientisation des masses, véhicule d’information est elle entrain de renoncer à sa mission de base ?



A cette question, hélas force est de constater que dans bon nombre de nos pays d’Afrique, cela semble être une réalité. Pour tout vous dire j’illustre mon propos par la RTI que je n ai pas cessé d’observer durant la crise ivoirienne qui découle du scrutin du 28 novembre.

L’actualité sur la crise Ivoirienne montre haut combien le chemin reste long pour les médias, d’état comme la RTI pour ne pas la citer, qui au lieu de défendre la noble mission de la presse est capable de partialité dans le traitement de l information en travestissant la vérité des faits pour servir des intérêts partisans ou tout simplement en occultant des faits sans gène. Elle est ou l’éthique journalistique : exactitude de l’information, vérification des sources, la conscience professionnelle.

Il convient bien de rafraichir la mémoire de tous, sur le rôle joué par la radio Rwandaise des mille collines dans le génocide de ce même pays, par des propagandes haineuses en véhiculant des mensonges entre autre pour donner un mobile aux criminels pour commettre leurs forfaitures.

Plus jamais ça, nous appelons à la responsabilité des médias dans le traitement de l’information assez d’abrutir la jeunesse africaine, assez de mentir aux couches rurales et analphabètes, assez de participer à des manipulations de bas étages servant à des basses besognes ; ce n’est pas, par de tels agissement qu’on rendra à l’information ses belles lettres de noblesse.

Au lieu de constituer un moyen de contestation pour rétablir l’ordre des faits la RTI et sa rédaction continue leurs comédies sans scrupule. Malheureusement pour toutes ces rédactions qui participent un peu partout sur le continent à abrutir les masses, l’information s’est libéralisée et ses supports aussi.

Le développement d’internet, les nouvelles technologies autant de moyens pour dissuader les partisans du contrôle et de l’abrutissement qu’ils n’ont plus le monopole des masses médias encore moins de l’information.

Les médias responsables dans les grandes démocraties sont des courroies de transmission entre le pouvoir et le peuple leurs pluralismes participent au fonctionnement de la démocratie, dont ils sont une condition essentielle.

Pour finir mon article j’aimerai adresser un message aux intellectuels du continent pour leurs dire que l’Afrique est la rusée du monde, que par leurs agissements le continent a perdu et sa dignité et sa fierté ; il appartient à chacun de contribuer à sa juste valeur à redorer l’image de cette Afrique d’antan.

Maréga Seibani

source:Maréga Seibani via:cridem.org

Dimanche 12 Décembre 2010
Boolumbal Boolumbal
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