Le haut cadre des finances et très expérimenté commis de l’Etat, Thiam Diombar qui vient d’être nommé à la tête de la direction générale du trésor public trouve devant lui une situation financière des moins enviables laissée par ses prédécesseurs. Selon des sources proches de cette direction qui gère les grands portefeuilles financiers de la Mauritanie, des cumuls importants de déficits sont encore enregistrés sur les comptes de cette institution publique se chiffrant à des centaines de millions d’Um au bas mot.
Les différents responsables qui se sont succédé à la tête de cette direction auraient emporté chacun une part de ce butin. Les planches à billet tournaient à merveilles avec l’aide de réseaux bien structurés qui avaient les moyens qu’il faut pour contourner les procédures et faire couler l’argent à flot . Au mépris de la lutte contre la gabegie cheval de troie du président Aziz. Malgré les garde-fous imposés par la tutelle pour assainir la situation du trésor public rien n’y fait, des goulots d’étranglement rendaient difficile la tâche pour tout celui qui tentait de remettre de l’ordre dans les écuries d’Augias.
Les dossiers continuent de se bloquer au trésor public alors qu’ils ont fait tous les circuits de vérification. Le projet « Rachad » lancé il ya quelques années dans l’optique de maitriser les circuits de dépenses publiques engagées par les différentes institutions a du mal à suivre son chemin au grand dam de ces milliers d’opérations financières qui restent prisonnières d’un système qui coince à chaque fois pour des raisons de dysfonctionnements internes . Les hommes d’affaires ne cachaient plus leur dépit face à des lenteurs de procédures exagérées et dont ils n’arrivent pas à trouver des explications crédibles.
Le trésor public ne jouait plus le rôle qui lui était dévolu et faisait face à des ruptures chroniques de disponibilités de monnaie. Les inspections de trésor de Nouakchott et de l’intérieur du pays étaient en attente permanente de liquidité pour effectuer certains règlements. Autant dire donc que Thiam Diomabar l’homme des missions difficiles a bien du pain sur la planche pour mettre un terme à cette anarchie et redresser les comptes de cette institution clé du système financier public . Réussir n’est pas impossible, plus difficile restera la préservation des acquis.
Sidiki N’diaye
tempsforts
Les différents responsables qui se sont succédé à la tête de cette direction auraient emporté chacun une part de ce butin. Les planches à billet tournaient à merveilles avec l’aide de réseaux bien structurés qui avaient les moyens qu’il faut pour contourner les procédures et faire couler l’argent à flot . Au mépris de la lutte contre la gabegie cheval de troie du président Aziz. Malgré les garde-fous imposés par la tutelle pour assainir la situation du trésor public rien n’y fait, des goulots d’étranglement rendaient difficile la tâche pour tout celui qui tentait de remettre de l’ordre dans les écuries d’Augias.
Les dossiers continuent de se bloquer au trésor public alors qu’ils ont fait tous les circuits de vérification. Le projet « Rachad » lancé il ya quelques années dans l’optique de maitriser les circuits de dépenses publiques engagées par les différentes institutions a du mal à suivre son chemin au grand dam de ces milliers d’opérations financières qui restent prisonnières d’un système qui coince à chaque fois pour des raisons de dysfonctionnements internes . Les hommes d’affaires ne cachaient plus leur dépit face à des lenteurs de procédures exagérées et dont ils n’arrivent pas à trouver des explications crédibles.
Le trésor public ne jouait plus le rôle qui lui était dévolu et faisait face à des ruptures chroniques de disponibilités de monnaie. Les inspections de trésor de Nouakchott et de l’intérieur du pays étaient en attente permanente de liquidité pour effectuer certains règlements. Autant dire donc que Thiam Diomabar l’homme des missions difficiles a bien du pain sur la planche pour mettre un terme à cette anarchie et redresser les comptes de cette institution clé du système financier public . Réussir n’est pas impossible, plus difficile restera la préservation des acquis.
Sidiki N’diaye
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