L’Union pour la République (UPR), parti au pouvoir en Mauritanie, a commencé à recevoir les candidatures de ses postulants pour le renouvellement partiel du Sénat.
Cette élection qui met en jeu 19 circonscriptions (Djiguéni, Koubeny, Boumdeid, Kankossa, Bababé, M’Bout, Keur Macène, Mederdra, Tidjikja, Sélibaby, Zouerate, Sebkha, Arafat, Riyadh, ainsi que le sénateur des mauritaniens résidents en Europe) augure d’un duel serré entre la majorité et l’opposition.
D’ailleurs, certains observateurs n’hésitent pas à dire que des surprises de taille risquent de se produire dans certaines circonscriptions où le vote des grands électeurs (conseillers municipaux) n’est acquis à aucun des camps en lice.
C’est le cas de M’Bout, Tidjikja, Bababé, Zouerate, Sélibaby, Sebkha, Arafat et Riyadh. L’on s’attend surtout au retour en force des vieilles pratiques de corruption qui vont influencer négativement le cours de ces élections de l’ère Aziz.
Certaines indiscrétions parlent déjà de montants colossaux et autres avantages en nature que certains candidats de l’UPR auraient promis à certains conseillers municipaux de leur circonscription. Des pratiques cautionnées par le camp du pouvoir et qui montrent à quel point la «lutte contre la gabegie» menée actuellement ne relève que de la parodie.
Cette pratique est vigoureusement condamnée par Aboud Ould Die Ould Cheikh Sid’El Moctar Elkunti, membre de la commission de l’UPR chargée de l’emploi et de la formation professionnelle, qui compte se présenter pour la moughataa de Djiguenni en appelant le parti au pouvoir «à s’éloigner du trafic d’influence et des appartenances tribales ainsi que des pratiques anciennes qui ont entraîné le pays au bord du gouffre».
L’ouverture du dépôt des candidatures du parti au pouvoir a été également l’occasion pour certains jeunes cadres de l’UPR pour lancer un appel au «renouvellement de la classe politique, sans exclusion ou particularisme afin de prendre en compte les intérêts du pays et les impératifs de l’équité et de l’alternance». Ces jeunes n’ont pas hésité de donner en exemple les mouvements sociaux en cours actuellement dans le monde arabe qui, selon eux, sont le fruit des frustrations longtemps subies par une jeunesse sans issue.
Notons que l’UPR est à son deuxième test électoral après le renouvellement partiel de la série A qui s’était soldée par un raz de marée en faveur du parti au pouvoir. Logiquement, le renouvellement du groupe B ne devrait pas se passer de la même façon du fait de l’équilibre des forces en jeu.
Khalil Sow
cridem
Cette élection qui met en jeu 19 circonscriptions (Djiguéni, Koubeny, Boumdeid, Kankossa, Bababé, M’Bout, Keur Macène, Mederdra, Tidjikja, Sélibaby, Zouerate, Sebkha, Arafat, Riyadh, ainsi que le sénateur des mauritaniens résidents en Europe) augure d’un duel serré entre la majorité et l’opposition.
D’ailleurs, certains observateurs n’hésitent pas à dire que des surprises de taille risquent de se produire dans certaines circonscriptions où le vote des grands électeurs (conseillers municipaux) n’est acquis à aucun des camps en lice.
C’est le cas de M’Bout, Tidjikja, Bababé, Zouerate, Sélibaby, Sebkha, Arafat et Riyadh. L’on s’attend surtout au retour en force des vieilles pratiques de corruption qui vont influencer négativement le cours de ces élections de l’ère Aziz.
Certaines indiscrétions parlent déjà de montants colossaux et autres avantages en nature que certains candidats de l’UPR auraient promis à certains conseillers municipaux de leur circonscription. Des pratiques cautionnées par le camp du pouvoir et qui montrent à quel point la «lutte contre la gabegie» menée actuellement ne relève que de la parodie.
Cette pratique est vigoureusement condamnée par Aboud Ould Die Ould Cheikh Sid’El Moctar Elkunti, membre de la commission de l’UPR chargée de l’emploi et de la formation professionnelle, qui compte se présenter pour la moughataa de Djiguenni en appelant le parti au pouvoir «à s’éloigner du trafic d’influence et des appartenances tribales ainsi que des pratiques anciennes qui ont entraîné le pays au bord du gouffre».
L’ouverture du dépôt des candidatures du parti au pouvoir a été également l’occasion pour certains jeunes cadres de l’UPR pour lancer un appel au «renouvellement de la classe politique, sans exclusion ou particularisme afin de prendre en compte les intérêts du pays et les impératifs de l’équité et de l’alternance». Ces jeunes n’ont pas hésité de donner en exemple les mouvements sociaux en cours actuellement dans le monde arabe qui, selon eux, sont le fruit des frustrations longtemps subies par une jeunesse sans issue.
Notons que l’UPR est à son deuxième test électoral après le renouvellement partiel de la série A qui s’était soldée par un raz de marée en faveur du parti au pouvoir. Logiquement, le renouvellement du groupe B ne devrait pas se passer de la même façon du fait de l’équilibre des forces en jeu.
Khalil Sow
cridem
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