Il est tombé le remaniement ministériel tant attendu. Certains trouvent que la montagne a accouché d’une souris, d’autres comme moi diront que c’est moins que cela, nous dirons plutôt qu’elle a accouché d’un cafard. A y voir de près, nous avons raison car à l’annonce du communiqué du remaniement, la mine cafardeuse se lisait sur les visages, déçus.
Il est tombé aussi, par la même occasion, à l’eau le rêve de tout celui qui s’attendait à un changement vers une équipe représentative, charismatique, capable de redorer l’emblème d’un gouvernement en perte de crédibilité.
La notion de l’Etat se perd, nos ministres se font de moins en moins respecter. Plus personne n’est enclin à devenir ministre…
A l’assemblée nationale, les ministres se font réprimander, tels des écoliers qui ne maitrisent pas leurs leçons. Certains vont jusqu’à se faire traiter de menteurs. C’est grotesque !
A l’heure actuelle, les ministres rescapés, qui ont échappé par je ne sais quelle opération, de quel saint, se doivent de faire un examen de conscience afin de déterminer leurs failles et de prendre les dispositions nécessaires, ou au mieux, présenter leur démission. Il ne sert à rien de continuer dans cette léthargie qui ne mène nulle part. Pas même à la porte de sortie !
A y voir plus clair, le constat est aisé, entre le discours du Président de la République et les actions du gouvernement, il n’y à pas photo, on dirait que le Président et l’équipe qui nous gouverne ne parlent pas le même langage. Dommage pour Mohamed Ould Abdel Aziz, car une seule main se saurait applaudir !
A son tour, le Président de la République devrait prendre le temps d’examiner à la loupe le choix des membres du gouvernement. Même si ces détails doivent l’ennuyer, c’est nécessaire de temps en temps. Surtout quand on a un programme ambitieux destiné à un peuple pauvre, essoufflé, qui a mis toutes ses cartes dans le même panier.
Le gouvernement actuel, on peut le dire comme ça, car il n’y à point eu de changement, est boiteux, à l’exception de quelques trois ou quatre ministres. Le maintenir dénote de l’incohérence.
A moins que par ce remaniement qui ne dit pas son mot, mais ses maux, le Président de la République préparerait le changement sous un autre angle, celui d’impliquer les partis de la majorité, à l’image de la nomination d’Oumar Ould Matalla. Cette majorité là, lasse, dont les rangs s’allongent avec des arrivants, arrivistes.
Oumrana Mint Ahmed Bezeid
source:gps.mr
Il est tombé aussi, par la même occasion, à l’eau le rêve de tout celui qui s’attendait à un changement vers une équipe représentative, charismatique, capable de redorer l’emblème d’un gouvernement en perte de crédibilité.
La notion de l’Etat se perd, nos ministres se font de moins en moins respecter. Plus personne n’est enclin à devenir ministre…
A l’assemblée nationale, les ministres se font réprimander, tels des écoliers qui ne maitrisent pas leurs leçons. Certains vont jusqu’à se faire traiter de menteurs. C’est grotesque !
A l’heure actuelle, les ministres rescapés, qui ont échappé par je ne sais quelle opération, de quel saint, se doivent de faire un examen de conscience afin de déterminer leurs failles et de prendre les dispositions nécessaires, ou au mieux, présenter leur démission. Il ne sert à rien de continuer dans cette léthargie qui ne mène nulle part. Pas même à la porte de sortie !
A y voir plus clair, le constat est aisé, entre le discours du Président de la République et les actions du gouvernement, il n’y à pas photo, on dirait que le Président et l’équipe qui nous gouverne ne parlent pas le même langage. Dommage pour Mohamed Ould Abdel Aziz, car une seule main se saurait applaudir !
A son tour, le Président de la République devrait prendre le temps d’examiner à la loupe le choix des membres du gouvernement. Même si ces détails doivent l’ennuyer, c’est nécessaire de temps en temps. Surtout quand on a un programme ambitieux destiné à un peuple pauvre, essoufflé, qui a mis toutes ses cartes dans le même panier.
Le gouvernement actuel, on peut le dire comme ça, car il n’y à point eu de changement, est boiteux, à l’exception de quelques trois ou quatre ministres. Le maintenir dénote de l’incohérence.
A moins que par ce remaniement qui ne dit pas son mot, mais ses maux, le Président de la République préparerait le changement sous un autre angle, celui d’impliquer les partis de la majorité, à l’image de la nomination d’Oumar Ould Matalla. Cette majorité là, lasse, dont les rangs s’allongent avec des arrivants, arrivistes.
Oumrana Mint Ahmed Bezeid
source:gps.mr
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