La scène politique était en forte ébullition ces derniers temps sur fond de manifestation en Tunisie et en Egypte.
Les leaders politiques des partis de l’opposition, notamment de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), avaient évidemment mis à profit cette situation de trouble politico-revendicatif pour faire entendre leurs points de vue.
Des points de vue qui ont été d’ailleurs partagés par les dirigeants de la CPM (Coalition des Partis de la Majorité). Ce qui a ainsi provoqué des tirs croisés entre le Pouvoir et l’Opposition. C’est le moment qu’a choisi l’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) pour frapper sur l’une de nos casernes militaires et l’ambassade de France.
Certes, nos forces armées de la Défense et de la Sécurité ont vaillamment reçu à faire déjouer, non seulement ces deux attaques ciblées, mais aussi et surtout à tuer quelques assaillants terroristes de l’AQMI. Cet acte de bravoure de nos hommes en treillis a été unanimement salué par un concert de dénonciation et de condamnation de toute la classe politique mauritanienne.
Donc, «à quelque chose malheur est bon», comme dit l’adage. C’est le moins que l’on puisse dire pour qualifier les responsables des deux camps, qui jouent des coudes pour se rendre au chevet des militaires blessés à l’hôpital militaire de Nouakchott.
La CPM et de la COD parlent d’une seule voix.
Le président Messaoud Ould Boulkheir, en sa qualité du président de l’Assemblée nationale, s’est rendu, lui aussi, à l’hôpital militaire à la tête d’une forte délégation parlementaire. Il n’a pas caché son admiration et sa sympathie à l’égard de nos forces armées pour le travail accompli. Juste après cette visite des parlementaires, le président de l’UPR, Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine en faisait de même avec les leaders des formations politiques de la CPM.
Contrairement au chef de file l’APP, les autres hommes politiques de la COD ont sorti un communiqué relatant «les événements sécuritaires dangereux vécus par la capitale hier et qui se sont terminés par l’explosion d’une piégée à l’Est de la Moughataâ de Riyad».
Ils n’ont pas manqué de dénoncer: «Tous les actes terroristes et toutes formes de violences qui perturbent la quiétude des citoyens et portent atteinte à la sécurité et la stabilité du pays». Sans ambages, ils déclareront leur «soutien total aux forces armées et de sécurité dans l’accomplissement de leur mission et souhaite un prompt rétablissement pour les soldats blessés».
Même son de cloche chez les dirigeants de l’UPR qui ont été les premiers à publier un communiqué de presse dans lequel ils soulignent: «l’UPR a appris que nos vaillantes forces armées et de sécurité ont déjoué le plan machiavélique d’une bande de terroristes qui, dans une lâche opération tentait de faire exploser des véhicules bourrés d’explosifs dans les alentours de la ville de Nouakchott. Comme à ses habitudes, cette bande se faufilait dans l’obscurité, en vue de réaliser ses vils desseins, ceux d’attenter à notre paix et à notre sécurité».
Comme quoi, une fois n’est pas coutume, les hommes politiques mauritaniens ont, pour une première fois, réussi à faire taire leurs différences pour dire la même chose ou presque.
Camara Mamady
Les leaders politiques des partis de l’opposition, notamment de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), avaient évidemment mis à profit cette situation de trouble politico-revendicatif pour faire entendre leurs points de vue.
Des points de vue qui ont été d’ailleurs partagés par les dirigeants de la CPM (Coalition des Partis de la Majorité). Ce qui a ainsi provoqué des tirs croisés entre le Pouvoir et l’Opposition. C’est le moment qu’a choisi l’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) pour frapper sur l’une de nos casernes militaires et l’ambassade de France.
Certes, nos forces armées de la Défense et de la Sécurité ont vaillamment reçu à faire déjouer, non seulement ces deux attaques ciblées, mais aussi et surtout à tuer quelques assaillants terroristes de l’AQMI. Cet acte de bravoure de nos hommes en treillis a été unanimement salué par un concert de dénonciation et de condamnation de toute la classe politique mauritanienne.
Donc, «à quelque chose malheur est bon», comme dit l’adage. C’est le moins que l’on puisse dire pour qualifier les responsables des deux camps, qui jouent des coudes pour se rendre au chevet des militaires blessés à l’hôpital militaire de Nouakchott.
La CPM et de la COD parlent d’une seule voix.
Le président Messaoud Ould Boulkheir, en sa qualité du président de l’Assemblée nationale, s’est rendu, lui aussi, à l’hôpital militaire à la tête d’une forte délégation parlementaire. Il n’a pas caché son admiration et sa sympathie à l’égard de nos forces armées pour le travail accompli. Juste après cette visite des parlementaires, le président de l’UPR, Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine en faisait de même avec les leaders des formations politiques de la CPM.
Contrairement au chef de file l’APP, les autres hommes politiques de la COD ont sorti un communiqué relatant «les événements sécuritaires dangereux vécus par la capitale hier et qui se sont terminés par l’explosion d’une piégée à l’Est de la Moughataâ de Riyad».
Ils n’ont pas manqué de dénoncer: «Tous les actes terroristes et toutes formes de violences qui perturbent la quiétude des citoyens et portent atteinte à la sécurité et la stabilité du pays». Sans ambages, ils déclareront leur «soutien total aux forces armées et de sécurité dans l’accomplissement de leur mission et souhaite un prompt rétablissement pour les soldats blessés».
Même son de cloche chez les dirigeants de l’UPR qui ont été les premiers à publier un communiqué de presse dans lequel ils soulignent: «l’UPR a appris que nos vaillantes forces armées et de sécurité ont déjoué le plan machiavélique d’une bande de terroristes qui, dans une lâche opération tentait de faire exploser des véhicules bourrés d’explosifs dans les alentours de la ville de Nouakchott. Comme à ses habitudes, cette bande se faufilait dans l’obscurité, en vue de réaliser ses vils desseins, ceux d’attenter à notre paix et à notre sécurité».
Comme quoi, une fois n’est pas coutume, les hommes politiques mauritaniens ont, pour une première fois, réussi à faire taire leurs différences pour dire la même chose ou presque.
Camara Mamady
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