Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), le parti d’Ahmed Ould Daddah, est décidé, plus que jamais, à entreprendre une action de lutte vigoureuse contre le pouvoir du président Aziz. Le la de cette approche a été donné à la suite d’une réunion du bureau exécutif du parti qui a préconisé d’engager un certain nombre d’actions afin d’être plus visible à l’opinion. Après une assez longue absence de la scène politique, le président du RFD et président de l’institution démocratique, Ahmed Ould Daddah, est réapparu en public à travers la tenue d’une conférence de presse au cours de laquelle il avait développé le discours ‘’musclé’’ de son parti.
D’entrée de jeu, il a expliqué que la situation du pays est caractérisée par une crise interne, un isolement international et une propagation sans pareil de la gabegie… Résultats : flambée des prix accentuée par le monopole au niveau du marché et l’absence de l’Etat mettant en garde contre la diffusion du chômage dans les couches des jeunes, ce qui pourrait engendrer, dira-t-il, l’expansion du terrorisme.
Face à ce tableau sombre, le RFD réclame la mise en place de plusieurs commissions d’enquête portant sur la gabegie, l’octroi des marchés publics, les caisses noires, les dépenses engagées…
Ce nouveau discours parait plus ou moins convaincre une opinion publique qui comprenait mal la position défendue par le RFD au mois de septembre et qui avait commencé par la reconnaissance, au détour d’une phrase, de Aziz, la position du parti par rapport aux combats de Hassi Sidi et les rencontres que le chef du parti a eues avec le président de la République. Cette séquence semble être oubliée et le RFD cherche actuellement à prouver son ancrage dans l’opposition, son camp naturel.
Cela est d’autant plus clair que le discours du RFD fait désormais référence à l’accord de Dakar, une revendication chère aux membres de la COD et pour laquelle le RFD n’était pas très chaud…
Reste maintenant à savoir si ce parti réussira à continuer longtemps sur cette lancée. En tout cas, il semble bien posséder l’expérience et les moyens pour mener une telle action qui ne peut que le servir dans la perspective des élections municipales et législatives prévues cette année 2011.
Biladi
D’entrée de jeu, il a expliqué que la situation du pays est caractérisée par une crise interne, un isolement international et une propagation sans pareil de la gabegie… Résultats : flambée des prix accentuée par le monopole au niveau du marché et l’absence de l’Etat mettant en garde contre la diffusion du chômage dans les couches des jeunes, ce qui pourrait engendrer, dira-t-il, l’expansion du terrorisme.
Face à ce tableau sombre, le RFD réclame la mise en place de plusieurs commissions d’enquête portant sur la gabegie, l’octroi des marchés publics, les caisses noires, les dépenses engagées…
Ce nouveau discours parait plus ou moins convaincre une opinion publique qui comprenait mal la position défendue par le RFD au mois de septembre et qui avait commencé par la reconnaissance, au détour d’une phrase, de Aziz, la position du parti par rapport aux combats de Hassi Sidi et les rencontres que le chef du parti a eues avec le président de la République. Cette séquence semble être oubliée et le RFD cherche actuellement à prouver son ancrage dans l’opposition, son camp naturel.
Cela est d’autant plus clair que le discours du RFD fait désormais référence à l’accord de Dakar, une revendication chère aux membres de la COD et pour laquelle le RFD n’était pas très chaud…
Reste maintenant à savoir si ce parti réussira à continuer longtemps sur cette lancée. En tout cas, il semble bien posséder l’expérience et les moyens pour mener une telle action qui ne peut que le servir dans la perspective des élections municipales et législatives prévues cette année 2011.
Biladi
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