Depuis quelques temps, Biram ould Abeid le célèbre militant antiesclavagiste est dans le collimateur du pouvoir qui use de tous les moyens pour le discréditer et le mettre à la touche. L'homme est connu pour sa détermination et ses sorties courageuses à l'encontre du système de domination féodale et esclavagiste mais aussi pour ses conférences internationales où il dénonce avec des preuves à l'appui le racisme et l'exploitation de l'homme par l'homme en Mauritanie. Tout récemment il vient d'être demi de ses fonctions de conseiller à la commission nationale des droits de l'homme, pour des raisons non élucidées. Il y a quelques mois afin de réduire sa mobilité internationale, l'administration mauritanienne refusait de lui renouveler son passeport avant de céder sous la pression des organismes internationaux des droits de l'homme. Les services de renseignement de l'Etat cherchent d'autres moyens de nuisance pour neutraliser ce harratin émancipé. Certains imams de mosquées sont mobilisés pour le qualifier de mécréant et par leur prêche tentent de dresser l'opinion nationale contre lui. Des rumeurs parlent de tentative d'élimination physique par l'intermédiaire d'autres harratins moins éveillés. Lui-même s'attend au pire et se dit préparé, moralement, à payer le prix de son engagement pour les droits humains, l'éradication de l'esclavage, des inégalités de races et cultures et la fin de l'impunité en Mauritanie.
Mais pourquoi Biram ould Abeid qui est militant pacifiste fait-il tant peur au système militaro tribalo-féodal dominant ? Plusieurs réponses peuvent être avancées : Biram est en train de réveiller la grande masse tranquille que sont les harratins maintenus sous tutelle depuis des siècles. L'intérêt des esclavagistes féodaux est de tenir cette masse dans l'ignorance, l'analphabétisme et la croyance aveugle à l'idéologie qui prône qu'ils sont des arabes. L'opinion nationale est consciente d'un fait : le jour où les harratins se réveilleront, la Mauritanie tremblera. Car cette masse populaire qui constitue plus de cinquante pour cent des mauritaniens est la plus pauvre, la plus exploitée, mais aussi la plus corvéable et malléable à souhait par les maitres esclavagistes. C'est cette masse qui vote aveuglement sans réfléchir, c'est elle que l'ancien dictateur a utilisé comme bâton pour massacrer leurs frères négroafricains durant les années de braises. C'est une force dormante que les discours de Biram peuvent réveiller d'où la grande inquiétude du pouvoir.
Dans l'histoire de la Mauritanie contemporaine, aucun harratin n'a jamais franchi les lignes qu'ould Abeid est en train de traverser. Il était inimaginable qu'un ancien esclave fasse tant de bruit dans le monde pour dénoncer ce qui se passe dans ce pays difficile à comprendre. Son message de libération est dangereux pour les esclavagistes qui, faute de réponse aux agissements de Biram ould Abeid essaient de dresser ses propres frères harratins contre lui en l'accusant de tous les maux. Au contraire son aura grandi et son message trouve bonne oreille dans la masse dominée. Il ne sert à rien de vouloir arrêter la mer par ses bras, car l'esclavage est appelé à disparaitre dans le monde entier.
La Mauritanie ne peut faire exception et continuer à être l'unique pays au monde où persiste une domination injuste d'une minorité blanche sur une majorité noire. Biram ould Abeid est-il un signe annonciateur de cette révolution tant attendu en Mauritanie ? Est-il cette hirondelle qui annonce le printemps de la vraie liberté et la libération des harratins négro-africains opprimés ? S'acharner sur Biram, ou vouloir l'éliminer ne servira à rien, car d'autres Biram plus déterminés que jamais verront jour et le jour de liberté se lèvera.
Mouhamadou Yall journaliste Paris.
Source: Mouhamadou Yall
Mais pourquoi Biram ould Abeid qui est militant pacifiste fait-il tant peur au système militaro tribalo-féodal dominant ? Plusieurs réponses peuvent être avancées : Biram est en train de réveiller la grande masse tranquille que sont les harratins maintenus sous tutelle depuis des siècles. L'intérêt des esclavagistes féodaux est de tenir cette masse dans l'ignorance, l'analphabétisme et la croyance aveugle à l'idéologie qui prône qu'ils sont des arabes. L'opinion nationale est consciente d'un fait : le jour où les harratins se réveilleront, la Mauritanie tremblera. Car cette masse populaire qui constitue plus de cinquante pour cent des mauritaniens est la plus pauvre, la plus exploitée, mais aussi la plus corvéable et malléable à souhait par les maitres esclavagistes. C'est cette masse qui vote aveuglement sans réfléchir, c'est elle que l'ancien dictateur a utilisé comme bâton pour massacrer leurs frères négroafricains durant les années de braises. C'est une force dormante que les discours de Biram peuvent réveiller d'où la grande inquiétude du pouvoir.
Dans l'histoire de la Mauritanie contemporaine, aucun harratin n'a jamais franchi les lignes qu'ould Abeid est en train de traverser. Il était inimaginable qu'un ancien esclave fasse tant de bruit dans le monde pour dénoncer ce qui se passe dans ce pays difficile à comprendre. Son message de libération est dangereux pour les esclavagistes qui, faute de réponse aux agissements de Biram ould Abeid essaient de dresser ses propres frères harratins contre lui en l'accusant de tous les maux. Au contraire son aura grandi et son message trouve bonne oreille dans la masse dominée. Il ne sert à rien de vouloir arrêter la mer par ses bras, car l'esclavage est appelé à disparaitre dans le monde entier.
La Mauritanie ne peut faire exception et continuer à être l'unique pays au monde où persiste une domination injuste d'une minorité blanche sur une majorité noire. Biram ould Abeid est-il un signe annonciateur de cette révolution tant attendu en Mauritanie ? Est-il cette hirondelle qui annonce le printemps de la vraie liberté et la libération des harratins négro-africains opprimés ? S'acharner sur Biram, ou vouloir l'éliminer ne servira à rien, car d'autres Biram plus déterminés que jamais verront jour et le jour de liberté se lèvera.
Mouhamadou Yall journaliste Paris.
Source: Mouhamadou Yall
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