Tout le monde se pose la question de savoir ce que fait encore le sieur Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil à la Présidence. L’homme a été nommé il y a plusieurs mois déjà comme ambassadeur à Bruxelles et les autorités belges lui ont accordé son accréditation. Pour autant l’homme ne veut pas se décider à quitter les lieux.
Visiblement il remue des pieds et des mains pour rester à son poste comme conseiller du président de la République. Pourquoi ce cumul de fonction ? Nul n’est indispensable dans ce pays ; surtout qu’en termes de communication, le très sérieux spécialiste en communication qu’est Ould Brahim Khlil a raté le coche. En tout cas, il n’a rien fait qui puisse soigner l’image de son patron. Au contraire, selon certaines mauvaises langues, il cause beaucoup de dégâts à Ould Abdel Aziz qu’il ne lui résout de problème. Ces mêmes gens expliquent que l’homme a réussi (mais pour combien de temps encore) à éloigner du président de la République tous ses soutiens de première heure en les diabolisant par des histoires cousues de fil blanc. Il veut faire le vide autour de l’homme croyant de la sorte avoir une emprise sur lui. Mais en réalité Ould Abdel Aziz n’est pas dupe lui qui à plusieurs occasions, a instruit son gouvernement à couper court à toute forme de trafic d’influence. De fait, Ould Brahim Khlil profite de la proximité avec le président pour tirer les ficelles de tout ce qui se fait en terme de politique de communication. Certains directeurs de médias publics ne font que ce qu’il leur dicte. Il n’est pas rare de croiser l’homme dans les allées de la télévision o il pratique la censure et fait les montages selon son bon vouloir, distribuant des ordres par ci et des instructions par là. On se rappelle que c’est lui-même qui avait transformé les paroles du chef de file de l’opposition démocratique monsieur Ahmed Ould Daddah en enlevant ces propos de leur contexte. La censure de certaines images de la télévision porte également sa signature. L’homme raconte à qui veut l’entendre que le patron de la communication en Mauritanie c’est bien lui et personne d’autre. Il se vante à tout bout de champs d’être à l’origine des nominations au sein des directions de la TVM, de la Radio et de l’AMI. Il profite de chaque mouvement pour placer les hommes et les femmes qui lui sont acquis. C’est probablement pour mettre terme à cette dérive de l’un de ses proches collaborateurs que le président de la République a pris deux mesures séparées mais qui s’inscrivent dans le même registre. La première est la nomination de Ould Brahim Khlil comme ambassadeur à Bruxelles sans doute pour l’éloigner, la deuxième est l’instruction des médias à s’ouvrir à toutes les opinions des citoyens. En réalité, Ould Brahim Khlil n’est pas à son premier revers. Déjà lors de la campagne présidentielle, Ould Abdel Aziz l’avait démis de manière fracassante du poste stratégique de président de la commission communication. Mais l’homme ne semble pas tirer les conclusions qui s’imposent d’une telle raclée. Et puis une petite devinette qui se posai lors de la campagne présidentielle mais qui reste d’actualité : Combien de voix peut apporter Ould Brahim Khlil au président de la République ?
Source: Veridique
Visiblement il remue des pieds et des mains pour rester à son poste comme conseiller du président de la République. Pourquoi ce cumul de fonction ? Nul n’est indispensable dans ce pays ; surtout qu’en termes de communication, le très sérieux spécialiste en communication qu’est Ould Brahim Khlil a raté le coche. En tout cas, il n’a rien fait qui puisse soigner l’image de son patron. Au contraire, selon certaines mauvaises langues, il cause beaucoup de dégâts à Ould Abdel Aziz qu’il ne lui résout de problème. Ces mêmes gens expliquent que l’homme a réussi (mais pour combien de temps encore) à éloigner du président de la République tous ses soutiens de première heure en les diabolisant par des histoires cousues de fil blanc. Il veut faire le vide autour de l’homme croyant de la sorte avoir une emprise sur lui. Mais en réalité Ould Abdel Aziz n’est pas dupe lui qui à plusieurs occasions, a instruit son gouvernement à couper court à toute forme de trafic d’influence. De fait, Ould Brahim Khlil profite de la proximité avec le président pour tirer les ficelles de tout ce qui se fait en terme de politique de communication. Certains directeurs de médias publics ne font que ce qu’il leur dicte. Il n’est pas rare de croiser l’homme dans les allées de la télévision o il pratique la censure et fait les montages selon son bon vouloir, distribuant des ordres par ci et des instructions par là. On se rappelle que c’est lui-même qui avait transformé les paroles du chef de file de l’opposition démocratique monsieur Ahmed Ould Daddah en enlevant ces propos de leur contexte. La censure de certaines images de la télévision porte également sa signature. L’homme raconte à qui veut l’entendre que le patron de la communication en Mauritanie c’est bien lui et personne d’autre. Il se vante à tout bout de champs d’être à l’origine des nominations au sein des directions de la TVM, de la Radio et de l’AMI. Il profite de chaque mouvement pour placer les hommes et les femmes qui lui sont acquis. C’est probablement pour mettre terme à cette dérive de l’un de ses proches collaborateurs que le président de la République a pris deux mesures séparées mais qui s’inscrivent dans le même registre. La première est la nomination de Ould Brahim Khlil comme ambassadeur à Bruxelles sans doute pour l’éloigner, la deuxième est l’instruction des médias à s’ouvrir à toutes les opinions des citoyens. En réalité, Ould Brahim Khlil n’est pas à son premier revers. Déjà lors de la campagne présidentielle, Ould Abdel Aziz l’avait démis de manière fracassante du poste stratégique de président de la commission communication. Mais l’homme ne semble pas tirer les conclusions qui s’imposent d’une telle raclée. Et puis une petite devinette qui se posai lors de la campagne présidentielle mais qui reste d’actualité : Combien de voix peut apporter Ould Brahim Khlil au président de la République ?
Source: Veridique
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