Même si le tribalisme, véritable cancer, a rongé au plus fort de sa nuisance ce pays, il n’en demeure pas moins qu’il commence à rendre l’âme dans sa forme la plus structurée. A cela ont prévalus évidemment des raisons toutes évidentes d’un ton révolté, prononcé et bien nées à la faveur de l’émergence de mouvements revendicatifs des droits des catégories marginalisées et des couches écrasées au bas de l’échelle de la structure sociétale catégorisée en cela et subdivisés en castes.
Mais autant cela est paru précurseur attendu - à la lumière des grands changements que l’humanité toute entière a connu - d’une nouvelle vision de la société et porteur d’espoir en une justice longtemps bafouée et reniée pour tous, autant hélas, s’est substituée au tribalisme, une aristocratie tribale plus abjecte regroupant en petits clans d’un même rameau des familles tout en possession des biens, des droits de commandement, de jugement et de représentations en toutes circonstances politique, sociale, économique et autres, en détention ou plutôt s’érigeant en uniques dépositaires légitimes des destinées de leurs tribus.
Ce sont aujourd’hui dans leur majorité ces familles d’un autre âge, malgré l’ancrage de façades dans la modernité, qui sont les timoniers de la barque même tanguant de l’Etat et surfant dangereusement sur les vagues impétueuses de la mer agitée d’un pays fragile et défiant les profonds remous d’une société en mal de justice et d’égalité.
Le carnaval tribal ainsi vivifié et remué de ses cendres à l’occasion des dernières visites du président de la république, en disent long sur cette métamorphose. Les castes se sont visiblement et manifestement détachées du tissu tribal emboîtant en cela le pas aux familles du même rameau pourtant mais placées au bas de la structure globale.
Manifestement cela ne devrait pas passer inaperçu, mais la prestidigitation politique et les calculs politiciens établis à la base pour maintenir le statuquo social ont fait leur effet compte tenu des tensions et des imbroglios alliant les mutismes provoqués par la pauvreté, l’ignorance et les amalgames issus de l’administration peu innocente pendant les cours moments que durent la visite.
Il faut le rappeler qu’à ‘’l’isme’’ du tribalisme s’est verticalement callé ‘’l’isme’’ du népotisme favorisant le passage à cette étape qui voudrait certifier la force d’un tribalisme rongé et fortement laminé par la désintégration de ses fondements d’une époque révolue. Népotisme que les ingrédients d’une société elle même gangrenée par l’hypocrisie et l’indolence s’est vu accentué par l’existence d’une certaine presse iconoclaste elle-même guerrière et maraboutique d’une part, humaniste et défenseur des droits des marginalisés d’autre par, qui épouse de haut en bas les réquisitions du néo tribalisme ambiant, et qui ont toutes paradoxalement le vent en poupe. C’est elle cette presse contradictoire et complémentaire qui au détriment de celle engagée et déterminée mine le terrain, un terrain que toute démocratie en bonne stature devrait offrir et baliser pour qu’elle s’érige en véritable quatrième pouvoir.
Aujourd’hui plus que jamais les forces patriotiques en éveil ou en léthargie de tous bords politiques et de toutes obédiences, doivent faire face à la montée de cette aristocratie tribale sans arrières solides désormais, sinon les biens incommensurables mais éphémères usurpés à l’Etat depuis l’indépendance et la forte et permanente présence dans la gestion des affaires du pays au mépris de l’équité et de la citoyenneté.
Souce: chwalina@yahoo.fr
Mais autant cela est paru précurseur attendu - à la lumière des grands changements que l’humanité toute entière a connu - d’une nouvelle vision de la société et porteur d’espoir en une justice longtemps bafouée et reniée pour tous, autant hélas, s’est substituée au tribalisme, une aristocratie tribale plus abjecte regroupant en petits clans d’un même rameau des familles tout en possession des biens, des droits de commandement, de jugement et de représentations en toutes circonstances politique, sociale, économique et autres, en détention ou plutôt s’érigeant en uniques dépositaires légitimes des destinées de leurs tribus.
Ce sont aujourd’hui dans leur majorité ces familles d’un autre âge, malgré l’ancrage de façades dans la modernité, qui sont les timoniers de la barque même tanguant de l’Etat et surfant dangereusement sur les vagues impétueuses de la mer agitée d’un pays fragile et défiant les profonds remous d’une société en mal de justice et d’égalité.
Le carnaval tribal ainsi vivifié et remué de ses cendres à l’occasion des dernières visites du président de la république, en disent long sur cette métamorphose. Les castes se sont visiblement et manifestement détachées du tissu tribal emboîtant en cela le pas aux familles du même rameau pourtant mais placées au bas de la structure globale.
Manifestement cela ne devrait pas passer inaperçu, mais la prestidigitation politique et les calculs politiciens établis à la base pour maintenir le statuquo social ont fait leur effet compte tenu des tensions et des imbroglios alliant les mutismes provoqués par la pauvreté, l’ignorance et les amalgames issus de l’administration peu innocente pendant les cours moments que durent la visite.
Il faut le rappeler qu’à ‘’l’isme’’ du tribalisme s’est verticalement callé ‘’l’isme’’ du népotisme favorisant le passage à cette étape qui voudrait certifier la force d’un tribalisme rongé et fortement laminé par la désintégration de ses fondements d’une époque révolue. Népotisme que les ingrédients d’une société elle même gangrenée par l’hypocrisie et l’indolence s’est vu accentué par l’existence d’une certaine presse iconoclaste elle-même guerrière et maraboutique d’une part, humaniste et défenseur des droits des marginalisés d’autre par, qui épouse de haut en bas les réquisitions du néo tribalisme ambiant, et qui ont toutes paradoxalement le vent en poupe. C’est elle cette presse contradictoire et complémentaire qui au détriment de celle engagée et déterminée mine le terrain, un terrain que toute démocratie en bonne stature devrait offrir et baliser pour qu’elle s’érige en véritable quatrième pouvoir.
Aujourd’hui plus que jamais les forces patriotiques en éveil ou en léthargie de tous bords politiques et de toutes obédiences, doivent faire face à la montée de cette aristocratie tribale sans arrières solides désormais, sinon les biens incommensurables mais éphémères usurpés à l’Etat depuis l’indépendance et la forte et permanente présence dans la gestion des affaires du pays au mépris de l’équité et de la citoyenneté.
Souce: chwalina@yahoo.fr