Bâ Mamadou dit M'Baré, président du Sénat en Mauritanie, sentait un risque que "la majorité des militaires maures blancs tenteront de créer un conflit ethnique afin de détourner l'opinion du coup d'Etat" de 2008, selon un câble diplomatique américain révélé par Wikileaks.
Le câble, qui décrit M'Baré comme étant un pular négro-mauritanien, précise que ce dernier s'adressait au chargé des affaires de l’ambassade des USA en Mauritanie, Denis Hankins. L'entretien entre les deux a eu le 14 octobre 2008 au moment où Mbaré s'apprêtait à être désigné, sur proposition de Messaoud, Président de la République par intérim. (L'inégralité du document)
Provocation des militaires
Le président du Sénat a ajouté, d'après le document, que les militaires ont commencé déjà à "provoquer des tensions raciales" en notant qu'à Boghé, sa région d'origine, "on dispute aux négro-mauritaniens leurs terres".
Selon Mbaré, comme précise le câble, la plupart des leaders négro-mauritaniens restent prudents devant les provocations des hommes en kaki. "Ils ne se laisseront pas emporter par des provocations ni entraîner dans des disputent tant qu'ils croient à une solution politique à la crise".
L'option "NiNi"
Pour ce qui est de la sortie de crise, Bâ Mbaré évoquait "un consensus solide" en Mauritanie qui se résume en une option "NiNi": le départ, à la fois, d'Aziz et d'Ould Cheikh Abdellahi.
Concernant Ould Cheikh Abdellahi, Mbaré estimait qu'il "va démissionner volontairement si ses conseillers le lui recommanderont". Par contre, Mbaré n'a pas été très optimiste quant un possible départ du général Aziz.
Mbaré a par ailleurs constaté que les partisans d'Aziz, contrairement à ce dernier, commençaient à perdre confiance quant à l'avenir du coup d’État", précise le câble.
Source: Alakhbar
Le câble, qui décrit M'Baré comme étant un pular négro-mauritanien, précise que ce dernier s'adressait au chargé des affaires de l’ambassade des USA en Mauritanie, Denis Hankins. L'entretien entre les deux a eu le 14 octobre 2008 au moment où Mbaré s'apprêtait à être désigné, sur proposition de Messaoud, Président de la République par intérim. (L'inégralité du document)
Provocation des militaires
Le président du Sénat a ajouté, d'après le document, que les militaires ont commencé déjà à "provoquer des tensions raciales" en notant qu'à Boghé, sa région d'origine, "on dispute aux négro-mauritaniens leurs terres".
Selon Mbaré, comme précise le câble, la plupart des leaders négro-mauritaniens restent prudents devant les provocations des hommes en kaki. "Ils ne se laisseront pas emporter par des provocations ni entraîner dans des disputent tant qu'ils croient à une solution politique à la crise".
L'option "NiNi"
Pour ce qui est de la sortie de crise, Bâ Mbaré évoquait "un consensus solide" en Mauritanie qui se résume en une option "NiNi": le départ, à la fois, d'Aziz et d'Ould Cheikh Abdellahi.
Concernant Ould Cheikh Abdellahi, Mbaré estimait qu'il "va démissionner volontairement si ses conseillers le lui recommanderont". Par contre, Mbaré n'a pas été très optimiste quant un possible départ du général Aziz.
Mbaré a par ailleurs constaté que les partisans d'Aziz, contrairement à ce dernier, commençaient à perdre confiance quant à l'avenir du coup d’État", précise le câble.
Source: Alakhbar
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