Selon une étude diligentée par l’Office National de la Statistique (ONS) où il fait le point sur Profil de Pauvreté dans notre pays, cette dernière sévirait à grande échelle, bien que l’existence des services publics (dans le village ou le quartier) soit jugée satisfaisante au niveau national pour les services prioritaires (eau potable, enseignement fondamental, téléphone et transport public) et peu satisfaisant pour les autres services (postes, services bancaires, justices, police, assainissement).
L’eau potable est considérée comme le service le plus disponible avec 87,2% enregistrant une nette amélioration par rapport à 2004 (+29%). Au niveau des wilayas, la majorité de celles-ci ont un taux qui tourne autour de 90%, cependant ce taux est de 15% au Tiris-Zemmour et de 49,5% au Brakna.
L’enseignement fondamental vient après l’eau potable avec 82,1%. Au niveau des wilayas, pour la majorité de celles-ci le taux dépasse 60%.
Ensuite le téléphone avec 80,9% mais cette proportion varie selon le milieu avec 68,2% pour le rural contre 98,1% pour l’urbain. La répartition selon les wilayas varie également avec 97,6% à Nouakchott contre 57,6% au Hodh El Gharbi. Ces taux étaient de (19,3%) en 2000 et 42,7% en 2004.
Le transport public a enregistré 78,1%. Ce taux varie selon le milieu avec 98,9% pour le rural contre 90,4% pour l’urbain. Par rapport aux wilayas, les proportions les plus élevées ont été enregistrées au Tiris-Zemmour (97,1%) et à Dakhlet-Nouadhibou (95,9%); à ces taux correspondent respectivement en 2004 92,4%, 86%.
En ce qui concerne la disponibilité des services de santé publique, les centres/postes de santé ont constitué les infrastructures sanitaires les plus disponibles avec un taux de 41,2% proche de celui enregistré en 2004 (41,7%). Tandis que l’hôpital tertiaire, n’étant disponible qu’à Nouakchott et à Nouadhibou pour 5,20% des ménages contre 8,4% en 2004.
La disponibilité des services d’hygiène et d’assainissement reste encore faible au niveau national avec 21,8% malgré une amélioration par rapport à 2004 (19,7%). Néanmoins, ce service a atteint un taux très élevé à Nouadhibou avec 90,5% et à Nouakchott 62%.
Au niveau de l’électricité, une faible évolution est constatée 41,8% en 2008 contre 35,4% en 2004 avec une augmentation de 6 points et des disparités selon le milieu entre le rural et l’urbain respectivement 3,1% et 93,9%. Les services postaux sont encore faibles 6,3% et se sont dégradés par rapport à 2004 (10,4%) et semblent être quasi absents dans le rural avec 0,5% contre 14,4 en milieu urbain.
Cette existence ne signifie pas forcément l’accessibilité Concernant l’état civil, 41,2% des enquêtés ont déclaré que ce service est disponible dans leur village avec des disparités entre le milieu rural et urbain respectivement 36,5% contre 47,7%. Selon la wilaya, le taux le plus élevé a été enregistré au niveau du Tiris-Zemmour (58,8%) et au Brakna 55,1% alors que le taux le plus bas a été enregistré en Assaba 20,9%.
Concernant le pourcentage de ménages déclarant ne pas observer de changement dans le fonctionnement des services au niveau de leurs villages ou localités, les résultats donnent les taux suivants: pour les centres de santé (45,6%), l’eau potable (43,3%), le transport public (46,6%) et l’état civil (45,6%). Selon le milieu, il n’y a pas beaucoup de disparités. Les ménages ayant déclaré que le service de l’eau potable s’est amélioré dans leurs villages/quartiers, représentent 56,6% dans la wilaya du Trarza contre seulement 16,4% en Assaba.
Au Gorgol, 74,3% des ménages ont déclaré ne pas observer de changement au niveau de l’assainissement et 77,9% ont constaté une amélioration au Brakna. Par rapport au service du téléphone, le pourcentage des ménages qui estiment qu’il y a eu une amélioration dans ce service, est plus élevé au Tagant (68,1%) et plus bas à l’Inchiri (18,8%). Le service d’électricité a enregistré des taux d’amélioration qui varient de 6% en Assaba à 62% au Tagant.
Une proportion non négligeable des ménages considère qu’ils sont insatisfaits de certains services publics disponibles: Electricité (30,7%), Eau potable (22%) et transport publique (18,4%).
Au niveau des wilayas, la proportion des non satisfaits concernant l’électricité et le transport public est la plus élevée à Nouadhibou (respectivement 48,1% et 54,2%). Pour l’eau potable elle est plus élevée au Guidimagha (35%).
L’analyse des raisons d’insatisfaction, montre que le coût élevé (pour l’électricité, l’hôpital national et le transport public), la mauvaise qualité (pour l’éducation, l’assainissement et l’eau potable), constituent les principales raisons.
Source : ANI (Mauritanie)
L’eau potable est considérée comme le service le plus disponible avec 87,2% enregistrant une nette amélioration par rapport à 2004 (+29%). Au niveau des wilayas, la majorité de celles-ci ont un taux qui tourne autour de 90%, cependant ce taux est de 15% au Tiris-Zemmour et de 49,5% au Brakna.
L’enseignement fondamental vient après l’eau potable avec 82,1%. Au niveau des wilayas, pour la majorité de celles-ci le taux dépasse 60%.
Ensuite le téléphone avec 80,9% mais cette proportion varie selon le milieu avec 68,2% pour le rural contre 98,1% pour l’urbain. La répartition selon les wilayas varie également avec 97,6% à Nouakchott contre 57,6% au Hodh El Gharbi. Ces taux étaient de (19,3%) en 2000 et 42,7% en 2004.
Le transport public a enregistré 78,1%. Ce taux varie selon le milieu avec 98,9% pour le rural contre 90,4% pour l’urbain. Par rapport aux wilayas, les proportions les plus élevées ont été enregistrées au Tiris-Zemmour (97,1%) et à Dakhlet-Nouadhibou (95,9%); à ces taux correspondent respectivement en 2004 92,4%, 86%.
En ce qui concerne la disponibilité des services de santé publique, les centres/postes de santé ont constitué les infrastructures sanitaires les plus disponibles avec un taux de 41,2% proche de celui enregistré en 2004 (41,7%). Tandis que l’hôpital tertiaire, n’étant disponible qu’à Nouakchott et à Nouadhibou pour 5,20% des ménages contre 8,4% en 2004.
La disponibilité des services d’hygiène et d’assainissement reste encore faible au niveau national avec 21,8% malgré une amélioration par rapport à 2004 (19,7%). Néanmoins, ce service a atteint un taux très élevé à Nouadhibou avec 90,5% et à Nouakchott 62%.
Au niveau de l’électricité, une faible évolution est constatée 41,8% en 2008 contre 35,4% en 2004 avec une augmentation de 6 points et des disparités selon le milieu entre le rural et l’urbain respectivement 3,1% et 93,9%. Les services postaux sont encore faibles 6,3% et se sont dégradés par rapport à 2004 (10,4%) et semblent être quasi absents dans le rural avec 0,5% contre 14,4 en milieu urbain.
Cette existence ne signifie pas forcément l’accessibilité Concernant l’état civil, 41,2% des enquêtés ont déclaré que ce service est disponible dans leur village avec des disparités entre le milieu rural et urbain respectivement 36,5% contre 47,7%. Selon la wilaya, le taux le plus élevé a été enregistré au niveau du Tiris-Zemmour (58,8%) et au Brakna 55,1% alors que le taux le plus bas a été enregistré en Assaba 20,9%.
Concernant le pourcentage de ménages déclarant ne pas observer de changement dans le fonctionnement des services au niveau de leurs villages ou localités, les résultats donnent les taux suivants: pour les centres de santé (45,6%), l’eau potable (43,3%), le transport public (46,6%) et l’état civil (45,6%). Selon le milieu, il n’y a pas beaucoup de disparités. Les ménages ayant déclaré que le service de l’eau potable s’est amélioré dans leurs villages/quartiers, représentent 56,6% dans la wilaya du Trarza contre seulement 16,4% en Assaba.
Au Gorgol, 74,3% des ménages ont déclaré ne pas observer de changement au niveau de l’assainissement et 77,9% ont constaté une amélioration au Brakna. Par rapport au service du téléphone, le pourcentage des ménages qui estiment qu’il y a eu une amélioration dans ce service, est plus élevé au Tagant (68,1%) et plus bas à l’Inchiri (18,8%). Le service d’électricité a enregistré des taux d’amélioration qui varient de 6% en Assaba à 62% au Tagant.
Une proportion non négligeable des ménages considère qu’ils sont insatisfaits de certains services publics disponibles: Electricité (30,7%), Eau potable (22%) et transport publique (18,4%).
Au niveau des wilayas, la proportion des non satisfaits concernant l’électricité et le transport public est la plus élevée à Nouadhibou (respectivement 48,1% et 54,2%). Pour l’eau potable elle est plus élevée au Guidimagha (35%).
L’analyse des raisons d’insatisfaction, montre que le coût élevé (pour l’électricité, l’hôpital national et le transport public), la mauvaise qualité (pour l’éducation, l’assainissement et l’eau potable), constituent les principales raisons.
Source : ANI (Mauritanie)
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