Procès du Carlton : DSK sur le chemin de la relaxe



Après des débuts difficiles au procès du Carlton de Lille, Dominique Strauss-Kahn a vu plusieurs de ses accusatrices abandonner leurs poursuites hier. Un événement de bon augure pour l'ancien patron du FMI alors que le réquisitoire du procureur est attendu aujourd'hui.


Dominique Strauss-Kahn semble bien être sur le chemin de la relaxe dans le procès du Carlton de Lille. Mardi 17 février, le procureur doit annoncer s'il le considère coupable de proxénétisme aggravé ou innocent. Dans ce cas, le ministère public pourrait réclamer la relaxe pour l'ancien homme fort du parti Socialiste.
Les parties civiles ne réclament pas de condamnation
Lundi, aucun des avocats des parties civiles n'a réclamé de condamnation pour DSK, certaines abandonnant même leurs poursuites. "Nous avons la totale conviction que M. Strauss-Kahn savait pertinemment qu'il avait affaire à une prostituée, tous les indices militaient en faveur de cette conviction (...) mais devant un tribunal correctionnel, la question de l'intime conviction ne se pose pas, il faut des éléments de preuve", a expliqué Me Gilles Maton qui représente deux prostituées parties civiles au procès.
Un non-lieu déjà requis en 2013

En juin 2013 déjà, le ministère public avait requis un non-lieu, estimant qu'il n'y avait pas de charges suffisantes pour renvoyer DSK devant un tribunal.
En théorie, DSK risquait jusqu'à 10 ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende. Ses co-prévenus pourraient toutefois
En revanche, le tribunal pourrait se montrer beaucoup plus sévère avec les organisateurs présumés des soirées auxquelles assistaient DSK et les prostituées.
DSK et sa garçonnière au coeur de la dernière journée d'audition
Pour son troisième et dernier jour d'audition devant le tribunal correctionnel de Lille le 12 février, l'ancien directeur du FMI a été sommé de justifier l'existence de sa "garçonnière" parisienne qu'il n'a pas loué à son nom. En effet, l'une des infractions caractérisant le proxénétisme est de tenir des locaux privés à disposition de personnes en sachant qu'elles s'y livreront à la prostitution.
Comme le tweete un journaliste de M6, présent dans la salle d'audience, Dominique Strauss-Kahn a expliqué que le prête-nom était une question de discrétion.

Sourcehttps://fr.news.yahoo.com

Mardi 17 Février 2015
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