NON À LA MASCARADE...



Une " Organisation Mauritanienne pour le Développement Politique" a, semble-t il, porté plainte contre Biram Dah Ould Abeid, député, et demandé la saisine de l'Assemblée Nationale en vue de la levée de son immunité parlementaire, en raison de ses propos suivant lesquels , le pays connaît des " meurtres fondés sur l'identité et la couleur de peau". Sans le vouloir, ces " plaignants" risquent d'amener les débats au prétoire autour de la question du passif humanitaire dont la quintessence porte précisement, au moins en très grande partie, sur des " meutres " commis par des agents de l'Etat contre des citoyens mauritaniens, pour des raisons liées à leur identité ethnique et raciale. Les initiateurs de cette mascarade croient bien faire pour défendre l'Etat alors qu'ils rouvrent les plaies de la pire façon et alors même que l'Etat a bien reconnu ces crimes d'Etat, notamment par la déclaration historique de feu Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Sans parler d'autres faits graves susceptibles d'être relevés contre des agents de l'Etat dans des épisodes plus récents. Aucun démocrate ne laissera cette mascarade aboutir contre Biram Dah Ould Abeid pour de tels propos. Pour dépasser définitivement cette page sombre de notre histoire, il faut précisément en parler, corriger les erreurs commises et pardonner définitivement et sans rancune. Alors seulement de tels propos incriminés ne pourraient avoir aucune portée autrement comme de mauvais souvenirs dans l'histoire de notre nation plurielle. C'est d'ores et déjà, l'un des thèmes proposés par la plus grande partie de ceux qui ont répondu à la " feuille de route" du dialogue présentée par M. Moussa Fall, point focal désigné par le Président de la République en vue de ce dialogue national înclusif et sans tabou.

Gourmo Lô, 15 septembre 2025

Lundi 15 Septembre 2025
Boolumbal Boolumbal
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