
Nous avons eu des informations crédibles sur le déroulement de l’actuel recensement, selon lesquelles dans les formulaires officiels « questionnaires », il n’est mentionné ni spécifié les questions suivantes : « êtes-vous arabe blanc, arabe noir, halpular, peulh, soninké, wolof ou bambara. Parlez-vous hassanya ou l’arabe littéraire ? Justifiez votre Mauritanité par un acte de naissance de vos parents etc…?». Ces témoignages d’hommes et femmes dignes de confiance à l’unanimité ont tous convergés dans ce sens là. Ce qui est décrié surtout, c’est l’excès de zèle dans le chauvinisme des personnes qui sont chargées d’accomplir cette mission avec la complicité au plus haut sommet de l’état. Le recensement actuel a pour but de créer un fichier électoral en faveur du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Le pouvoir est en phase de faire le recensement de ces électeurs potentiels. On dit que celui qui n’est pas recensé ne pourra voter dans les futures élections. Il semble même que la modification de la constitution qui limite à deux mandats successivement du président en exercice par referendum est en réflexion par les barons du parti au pouvoir dans les placards secrets pour maintenir le général Aziz à la tête du pays une fois le fichier électoral sera calibré et opérationnel. Les maîtres d’esclaves s’activent avec la complicité de certains hommes politique et cadres haratine pour l’arabisation de la communauté haratine en vue de gonfler la population arabo-berbère. La nouvelle génération consciente haratine s’oppose fermement à cette arabisation abjecte qui ne dit pas son nom surtout elle ne rapporte rien à la communauté haratine à part la domination, l’aliéna aux maitres et anciens maitres d’esclaves arabo-berbères, la continuité des pratiques de l’esclavage en toute impunité, l’exclusion, la marginalisation et le cautionnement du racisme d’état non officiel mais officieux à l’égard des noirs Mauritaniens. Cela fait plusieurs siècles qu’on nous tympanise avec l’arabité de la communauté haratine, ces derniers ne sont arabes que sur le papier en plus l’arabité ne change pas les conditions et le statut d’esclave de naissance d’un hartani ou d’une hartania. Nous mettons en garde Messaoud ould Boulkheir, président de l’APP, Boidiel Ould Houmeid, président du parti El Wiam contre tout projet d’arabisation forcé des haratine. La jeunesse consciente des haratine s’identifie à sa propre communauté haratine qui est différente de celle des arabes et demande la reconnaissance de cette communauté dans la constitution de la république islamique de Mauritanie qui est garante de l’égalité entre tous les citoyens. Les haratine sont noirs et africains, les arabes ont débarqué vers le 7ème et le 8ème siècle dans le continent africain, nous n’avons pas la même histoire que les arabes et nous tenons à rétablir notre dignité en imposant le respect et la vérité.
Notre position officielle:
1. « Recenser les Haratine en tant que communauté à part, différente des Négro-mauritaniens et surtout des Maures qui utilisent la composante haratine pour exercer un pouvoir politique auquel ils n’ont pas droit en réalité. En effet, si le critère du nombre est déterminant ( il l’est en démocratie, il ne l’est pas dans la féodalité), les Maures ne sont pas majoritaires en Mauritanie. Par conséquent, le pouvoir en Mauritanie est une usurpation politique. Les Haratine sont recensés comme serviteurs ( esclaves) et leurs votes restent détournés au bénéfices des Maîtres . Pour rompre avec ce système féodal et esclavagiste, il faut appliquer le principe d’égalité entre tous les êtres humains ( apports des Révolutions française « 1789 » et américaine « 1776 » à l’humanité). La négation des Haratine est une conséquence de l’esclavage ( l’esclave n’est pas une personne par statut). Peut-on vivre sous une République islamique et sous une « démocratie » alors que la société mauritanienne ( en particulier maure) est une société esclavagiste comme les anciennes sociétés grecque et romaine.
La ruse politique des Maures consiste à faire croire à l’existence d’une République et
d’une démocratie alors que le système politique mauritanien est bâti sur l’esclavage donc l’exploitation et l’exclusion. Il convient de sortir l’esclavage des traditions liées à une situation historique et économique dépassée. Par Docteur Mohamed Yahya Ould Ciré, président de l’A.H.M.E » Lire l’intégralité du texte: haratine.com
Je vous remercie
Diko hanoune
Notre position officielle:
1. « Recenser les Haratine en tant que communauté à part, différente des Négro-mauritaniens et surtout des Maures qui utilisent la composante haratine pour exercer un pouvoir politique auquel ils n’ont pas droit en réalité. En effet, si le critère du nombre est déterminant ( il l’est en démocratie, il ne l’est pas dans la féodalité), les Maures ne sont pas majoritaires en Mauritanie. Par conséquent, le pouvoir en Mauritanie est une usurpation politique. Les Haratine sont recensés comme serviteurs ( esclaves) et leurs votes restent détournés au bénéfices des Maîtres . Pour rompre avec ce système féodal et esclavagiste, il faut appliquer le principe d’égalité entre tous les êtres humains ( apports des Révolutions française « 1789 » et américaine « 1776 » à l’humanité). La négation des Haratine est une conséquence de l’esclavage ( l’esclave n’est pas une personne par statut). Peut-on vivre sous une République islamique et sous une « démocratie » alors que la société mauritanienne ( en particulier maure) est une société esclavagiste comme les anciennes sociétés grecque et romaine.
La ruse politique des Maures consiste à faire croire à l’existence d’une République et
d’une démocratie alors que le système politique mauritanien est bâti sur l’esclavage donc l’exploitation et l’exclusion. Il convient de sortir l’esclavage des traditions liées à une situation historique et économique dépassée. Par Docteur Mohamed Yahya Ould Ciré, président de l’A.H.M.E » Lire l’intégralité du texte: haratine.com
Je vous remercie
Diko hanoune