Un mois après notre dernier reportage, le marché de la SOCIM continue toujours de séduire la clientèle, malgré la crise aigue qui frappe le pays depuis des mois. Les prix des denrées de premières nécessités n’ont pas cessé de flamber.
Dans cette matinée du mardi 16 février 2010, le marché de la Socim comme à l’accoutumée affiche plein dans toutes ses artères. Sous un rythme effréné, clients et acheteurs s’entremêlent. Le bruit des sabots des ânes se perdent, sous une forêt de voitures qui peinent à se frayer un passage. A cause de l’absence de feu signalisation et d’agent de la circulation, la mobilité des voitures et des personnes devient un dilemme pour les usagers de la route. Ici pas besoin de rouler à vive allure, car la route est étroite et parsemée de nids de poule.
Telle une fourmilière, le marché reçoit tous les jours des milliers de visiteurs qui ont fuis les marchés environnants pour venir s’approvisionner en denrées de premières nécessités.
Fief des grossistes genres, les jours se suivent et se ressemblent pour ces baron du commerce qui contrôlent quasiment le marché.
Pour savoir les prix des denrées alimentaires, on était obligé de se présenter devant les grossistes comme des acheteurs.
Ainsi, depuis notre dernière sortie, les prix ont pratiquement flambés pour certaines denrées alimentaires comme le sac de 50kg de sucre qui coutait dans le courant du mois de janvier 10 500um qui se monnaie aujourd’hui à10 900um. Un surplus de 400um. . Idem pour les kilos de pomme de terre et de d’oignon qui ont grimpé de 20um, revenant maintenant à 160um au panier du ménager, au lieu de 140um en janvier.
Une inflation des prix qui n’a heureusement pas touché le lait qui a même chuté de quelques ouguiyas. 23 300 le sac au lieu de 25 000 en janvier. Le sac de riz de 50 kg quant à lui n’a pas vu son prix évolué, 9500um au mois de janvier, il est resté au même prix, au grand bonheur de la population
Les boutiquiers du coin sont les grands gagnants de ce marché, à cause de la marge récoltée sur la survente des produits qu’ils imposent malheureusement aux acheteurs.
Ainsi pour un sac de 50kg de sucre, le boutiquier gagne 1100um sur son prix d’achat, 1700um sur le sac de 25 kg de lait, 2400um sur le bidon de 20litre d’huile à raison de 400um, le litre. 600um sur le sac de 5kg de couscous, 450um sur le carton de deux douzaines du lait Rose, 1000um sur les cartons des pâtes alimentaires (spaghettis, macaroni…), 750um sur le carton de 12 bouteilles d’eau Echaffi…
Si l’on se réfère en fait, au prix initial des grossistes, on trouve bien une marge très importante entre les deux prix ; des tarifs que doivent malheureusement payer le consommateur pour assurer sa survie. Heureusement que le prix du riz est resté inchangé dans les boutiques, sinon ce serait l’hécatombe.
Une inflation qui s’explique selon les boutiquiers par la hausse des prix du transport, du loyer et de la taxe communale.
Dialtabé
Source: Quotdien Nouakchtt
Dans cette matinée du mardi 16 février 2010, le marché de la Socim comme à l’accoutumée affiche plein dans toutes ses artères. Sous un rythme effréné, clients et acheteurs s’entremêlent. Le bruit des sabots des ânes se perdent, sous une forêt de voitures qui peinent à se frayer un passage. A cause de l’absence de feu signalisation et d’agent de la circulation, la mobilité des voitures et des personnes devient un dilemme pour les usagers de la route. Ici pas besoin de rouler à vive allure, car la route est étroite et parsemée de nids de poule.
Telle une fourmilière, le marché reçoit tous les jours des milliers de visiteurs qui ont fuis les marchés environnants pour venir s’approvisionner en denrées de premières nécessités.
Fief des grossistes genres, les jours se suivent et se ressemblent pour ces baron du commerce qui contrôlent quasiment le marché.
Pour savoir les prix des denrées alimentaires, on était obligé de se présenter devant les grossistes comme des acheteurs.
Ainsi, depuis notre dernière sortie, les prix ont pratiquement flambés pour certaines denrées alimentaires comme le sac de 50kg de sucre qui coutait dans le courant du mois de janvier 10 500um qui se monnaie aujourd’hui à10 900um. Un surplus de 400um. . Idem pour les kilos de pomme de terre et de d’oignon qui ont grimpé de 20um, revenant maintenant à 160um au panier du ménager, au lieu de 140um en janvier.
Une inflation des prix qui n’a heureusement pas touché le lait qui a même chuté de quelques ouguiyas. 23 300 le sac au lieu de 25 000 en janvier. Le sac de riz de 50 kg quant à lui n’a pas vu son prix évolué, 9500um au mois de janvier, il est resté au même prix, au grand bonheur de la population
Les boutiquiers du coin sont les grands gagnants de ce marché, à cause de la marge récoltée sur la survente des produits qu’ils imposent malheureusement aux acheteurs.
Ainsi pour un sac de 50kg de sucre, le boutiquier gagne 1100um sur son prix d’achat, 1700um sur le sac de 25 kg de lait, 2400um sur le bidon de 20litre d’huile à raison de 400um, le litre. 600um sur le sac de 5kg de couscous, 450um sur le carton de deux douzaines du lait Rose, 1000um sur les cartons des pâtes alimentaires (spaghettis, macaroni…), 750um sur le carton de 12 bouteilles d’eau Echaffi…
Si l’on se réfère en fait, au prix initial des grossistes, on trouve bien une marge très importante entre les deux prix ; des tarifs que doivent malheureusement payer le consommateur pour assurer sa survie. Heureusement que le prix du riz est resté inchangé dans les boutiques, sinon ce serait l’hécatombe.
Une inflation qui s’explique selon les boutiquiers par la hausse des prix du transport, du loyer et de la taxe communale.
Dialtabé
Source: Quotdien Nouakchtt
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