Pourquoi nos hommes d’affaires transfèrent-ils leur argent à l’étranger ?

Le sentiment est partagé par bon nombre de nos concitoyens : il n’y a pas d’argent dans notre pays. Quelles en sont les raisons ? Les observateurs avancent deux hypothèses pour expliquer ce phénomène.



Pourquoi nos hommes d’affaires transfèrent-ils leur argent à l’étranger ?
Le sentiment est partagé par bon nombre de nos concitoyens : il n’y a pas d’argent dans notre pays. Quelles en sont les raisons ? Les observateurs avancent deux hypothèses pour expliquer ce phénomène.

D’abord, il y’ a le fait que l’argent facile ne circule plus comme auparavant du fait des nouvelles politiques d’assainissement consécutives aux réformes initiées par le président de la République monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. En effet, du fait du laisser aller et de la gabegie ambiante qui régnaient à ciel ouvert, l’argent coulait à flot et chacun en profitait à sa manière.

De plus les trafics de tous genres (drogue, armes, humain, etc.) auxquels s’adonnaient certaines personnes en toute impunité, contribuaient également à cette atmosphère où l’argent ne manquait pas. Mais il s’agissait d’argent sale dont les propriétaires voulaient le blanchir à tout vent.



L’autre hypothèse qui explique cette situation, c’est que plusieurs hommes d’affaires mauritaniens ont décidé de retirer leurs biens du pays et de les placer ailleurs à l’étranger. Quelles sont les raisons qui ont poussé nos argentiers à agir de la sorte ? Pourquoi nos gros bonnets se refusent à conserver leurs richesses ici pour permettre à la Mauritanie de profiter de ce capital national ?

Il y a lieu de se demander si ces hommes ne veulent pas tout simplement saboter notre économie nationale. En tout cas, les pouvoirs publics doivent mettre en place des mécanismes appropriés pour encourager nos hommes d’affaires à investir à l’intérieur de leur propre pays. Cela contribuera grandement à rendre notre économie performante.

Mohamed Salem Ould Haiba



leveridique

Samedi 22 Janvier 2011
Boolumbal Boolumbal
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