Il était attendu que le président du parti et son vice-président se prononcent en faveur ou non à la participation au dialogue politique initié par le pouvoir. Mais les journalistes sont restés sur leur faim au terme de leur face à face avec le leader de Tawassoul, Jemil Ould Mansour.
Décider ou non de participer à ce dialogue est un casse-tête non encore résolue à l’interne où les militants sont partagés sur la question. Trancher en tant que premier responsable pourrait bien irriter les partisans du non et vis versa. Alors que faire sinon louvoyer et tenter de tenir un discours qui ne déplaira ni aux uns, ni aux autres. Et c’est à cet exercice d’équilibre qu’est parvenu Jemil Ould Mansour face à la presse et à laquelle il n’a pas donné de réponse claire à leur attente. Car pour le président du RNRD, si le dialogue constitue une solution idéale pour traiter des problèmes du pays, il n’en reste pas moins que les médias publics ne sont pas encore ouverts aux différents acteurs politiques. Qu’est-ce à dire de cette pirouette ? Rien d’autre sinon qu’un pas a été franchi dans la satisfaction des revendications de l’opposition mais qu’il reste encore ce volet important de l’accès de l’opposition aux médias d’état. Mais à y voir de près, Tawassoul pourrait fausser compagnie à ses camarades radicaux de la COD pour rejoindre le peloton des participationnistes. Tout n’est que question d’heure ou de quelques jours pour dompter les réticences des partisans au boycott avant de franchir le grand pas. Bien entendu, au cours de ce point de presse, le président de Tawassoul n’a pas manqué d’attirer l’attention des journalistes sur deux points essentiels qui conditionnent la participation de son parti au dialogue. Il s’agit pour lui de l’arrêt du processus électoral déjà annoncé et l’ouverture complète des médias publics à l’ensemble des acteurs politiques, sans discrimination ni restriction quelconque. Or il n’est pas compliqué pour le gouvernement de lâcher du lest sur ces deux points.
Par contre sur le dialogue inclusif, chaque camp a son interprétation de la question. Du côté même de Tawassoul avouons que le leader du parti l’a évoqué tout juste pour amadouer son aile dur mais pas pour en faire une condition indispensable pour la participation de son parti au rendez-vous politique.
cela dit le point de presse a été l’occasion mise à profit par le président de Tawassoul pour critiquer le coût de la vie devenant de plus en plus chère pour les ménages. Il impute cette situation à l’échec des politiques mises en vigueur, notamment l’opération Tadamoun. Selon Jemil Ould Mansour, les prix des denrées de base flambent si bien que les agents du secteur public ne peuvent plus supporter.
Moussa Diop
Source: quotidien-nouakchott.
Décider ou non de participer à ce dialogue est un casse-tête non encore résolue à l’interne où les militants sont partagés sur la question. Trancher en tant que premier responsable pourrait bien irriter les partisans du non et vis versa. Alors que faire sinon louvoyer et tenter de tenir un discours qui ne déplaira ni aux uns, ni aux autres. Et c’est à cet exercice d’équilibre qu’est parvenu Jemil Ould Mansour face à la presse et à laquelle il n’a pas donné de réponse claire à leur attente. Car pour le président du RNRD, si le dialogue constitue une solution idéale pour traiter des problèmes du pays, il n’en reste pas moins que les médias publics ne sont pas encore ouverts aux différents acteurs politiques. Qu’est-ce à dire de cette pirouette ? Rien d’autre sinon qu’un pas a été franchi dans la satisfaction des revendications de l’opposition mais qu’il reste encore ce volet important de l’accès de l’opposition aux médias d’état. Mais à y voir de près, Tawassoul pourrait fausser compagnie à ses camarades radicaux de la COD pour rejoindre le peloton des participationnistes. Tout n’est que question d’heure ou de quelques jours pour dompter les réticences des partisans au boycott avant de franchir le grand pas. Bien entendu, au cours de ce point de presse, le président de Tawassoul n’a pas manqué d’attirer l’attention des journalistes sur deux points essentiels qui conditionnent la participation de son parti au dialogue. Il s’agit pour lui de l’arrêt du processus électoral déjà annoncé et l’ouverture complète des médias publics à l’ensemble des acteurs politiques, sans discrimination ni restriction quelconque. Or il n’est pas compliqué pour le gouvernement de lâcher du lest sur ces deux points.
Par contre sur le dialogue inclusif, chaque camp a son interprétation de la question. Du côté même de Tawassoul avouons que le leader du parti l’a évoqué tout juste pour amadouer son aile dur mais pas pour en faire une condition indispensable pour la participation de son parti au rendez-vous politique.
cela dit le point de presse a été l’occasion mise à profit par le président de Tawassoul pour critiquer le coût de la vie devenant de plus en plus chère pour les ménages. Il impute cette situation à l’échec des politiques mises en vigueur, notamment l’opération Tadamoun. Selon Jemil Ould Mansour, les prix des denrées de base flambent si bien que les agents du secteur public ne peuvent plus supporter.
Moussa Diop
Source: quotidien-nouakchott.
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