
Mohamed Salem Ould El Bechir, nouveau directeur général (DG) de la Société mauritanienne d’électricité (Somelec) ne semblait pas devoir accéder à une telle fonction tant ses prédécesseurs s’employaient à le mettre hors circuit.
Auteurs de plusieurs mises en garde contre l’imminence d’une crise énergétique et de propositions de réforme de l’approvisionnement électrique, cet ingénieur, sans soutien tribal et d’une extraction modeste, a été constamment rélégué au "garage". A chaque réunion d’un nouveau DG avec les cadres de l’entreprise, Ould El Bechir expose son constat alarmiste et déroule les mêmes idées. Invariablement, il se retrouve placé à l’écart.
Avec lui, la nouvelle direction de la Somelec n’a aucune circonstance atténuante ; Ould El Bechir est le témoin des grandes manœuvres de détournement sous Ould Taya ; il sait comment le projet d’"électrification des 13 villes" a enrichi le groupe d’affaires Mohamed Abdellahi Ould Abdellahi (MAOA), par sa filiale Générale des Eaux et d’Electricité, en réalité une coquille vide devant se faire renflouer par le secteur public. L’absence d’appel d’offres et la généralisation du gré-à-gré au motif de l’urgence ont servi de levier à ce gigantesque cambriolage, entrainant, de facto, la quasi-faillite de la Somelec et de la Société nationale de l’eau (SNDE).
Cependant, Mahfoudh Ould Mohamed Aly, l’un des DG éphémères dont il devint le conseiller, devenu ministre de l’énergie, appelle Ould Bechir, en qualité de directeur de l’électricité dans son département. La promotion le mène au secrétariat général de l’hydraulique.
De là, dès sa désignation à la tête de la Somelec, Ould El Bechir insiste sur deux préalables à la bonne conduite sa mission :
- Le licenciement du directeur général adjoint, Mamadou Lam, cadre inamovible depuis 20 ans, cible récurrente des suspicions d’enrichissement illicite ;
- L’autorisation de réviser l’organigramme aux fins d’assainir le personnel compromis ;
Pendant ce temps, la Mauritanie, privée de courant, tourne au ralenti et accumule les déficits.
Source: Taqadoumy
Auteurs de plusieurs mises en garde contre l’imminence d’une crise énergétique et de propositions de réforme de l’approvisionnement électrique, cet ingénieur, sans soutien tribal et d’une extraction modeste, a été constamment rélégué au "garage". A chaque réunion d’un nouveau DG avec les cadres de l’entreprise, Ould El Bechir expose son constat alarmiste et déroule les mêmes idées. Invariablement, il se retrouve placé à l’écart.
Avec lui, la nouvelle direction de la Somelec n’a aucune circonstance atténuante ; Ould El Bechir est le témoin des grandes manœuvres de détournement sous Ould Taya ; il sait comment le projet d’"électrification des 13 villes" a enrichi le groupe d’affaires Mohamed Abdellahi Ould Abdellahi (MAOA), par sa filiale Générale des Eaux et d’Electricité, en réalité une coquille vide devant se faire renflouer par le secteur public. L’absence d’appel d’offres et la généralisation du gré-à-gré au motif de l’urgence ont servi de levier à ce gigantesque cambriolage, entrainant, de facto, la quasi-faillite de la Somelec et de la Société nationale de l’eau (SNDE).
Cependant, Mahfoudh Ould Mohamed Aly, l’un des DG éphémères dont il devint le conseiller, devenu ministre de l’énergie, appelle Ould Bechir, en qualité de directeur de l’électricité dans son département. La promotion le mène au secrétariat général de l’hydraulique.
De là, dès sa désignation à la tête de la Somelec, Ould El Bechir insiste sur deux préalables à la bonne conduite sa mission :
- Le licenciement du directeur général adjoint, Mamadou Lam, cadre inamovible depuis 20 ans, cible récurrente des suspicions d’enrichissement illicite ;
- L’autorisation de réviser l’organigramme aux fins d’assainir le personnel compromis ;
Pendant ce temps, la Mauritanie, privée de courant, tourne au ralenti et accumule les déficits.
Source: Taqadoumy