Pour prétendre à une pension de retraite dans l’armée, il faut au minimum 15 ans de service.J’en ai plus, et on me tourne en rond depuis 2007.Le fondement de cette privation de droit à la retraite selon l’administration militaire :
c’est la désertion dont elle m’accuse ! », explique-t-il. Il affirme ne jamais déserter son corps qu’il aurait d’ailleurs servi avec dévouement depuis son recrutement. Pour Mohamed Mansour Fall, fils de l’ex-premier président du Tribunal de Nouakchott, il a fait l’objet d’une fausse procédure devant la justice où il en ressort avec une condamnation de deux ans avec sursis. « J’ai été arrêté par la police le 15 Mai 2006 et relâché le 29 Juin 2006. Etant militaire, on devait me faire passer par la brigade de la gendarmerie pour enquêtes. Au lieu d’enquêtes de ce corps, rien ! C’est la police qui s’en est occupé. Comment peut-on alors m’accuser de désertion sachant que je suis en détention ? », s’insurge-t-il. Quand on est dans la peau de cet individu, on a du mal à comprendre ce qui lui arrive. « Afin de témoigner et médiatiser mes colères justifiées de citoyen contre les spoliations de mes droits, je rencontrerai les médias, les élus et citoyens… Il y a des gens qui ne veulent pas être sanctionnés pour leurs abus, ils veulent être hors la loi et au-dessus des lois. Ils sont responsables de milliers de dépressions de leurs frères d’armes, de suicides… C'est important de leur faire savoir qu'ils n'ont pas toujours raison…», confit-il.
A en croire ce citoyen, son « affaire de pension de retraite » laisse entrevoir un dossier biaisé pour semble t-il, abuser de lui à cause de son profil d’individu qui ne mâche pas ses mots dans l’institution. En jouant au ping-pong avec lui, ne fait-on pas peu de cas de la ténacité de ce militaire qui n'est pas prêt de lâcher l'affaire ? Une affaire où, rumine-t-il sans cesse, certains ordres supérieurs auraient donné des directives pour tordre le coup à la loi et à la justice.
Réussira-t-il comme il entend le répéter à attirer l’attention des autorités sur son sort ? Il reste maintenant aux autorités de répondre aux préoccupations de ce citoyen qui dit combattre jusqu’à sa dernière énergie pour recouvrer ses droits.
Source : Le Rénovateur
c’est la désertion dont elle m’accuse ! », explique-t-il. Il affirme ne jamais déserter son corps qu’il aurait d’ailleurs servi avec dévouement depuis son recrutement. Pour Mohamed Mansour Fall, fils de l’ex-premier président du Tribunal de Nouakchott, il a fait l’objet d’une fausse procédure devant la justice où il en ressort avec une condamnation de deux ans avec sursis. « J’ai été arrêté par la police le 15 Mai 2006 et relâché le 29 Juin 2006. Etant militaire, on devait me faire passer par la brigade de la gendarmerie pour enquêtes. Au lieu d’enquêtes de ce corps, rien ! C’est la police qui s’en est occupé. Comment peut-on alors m’accuser de désertion sachant que je suis en détention ? », s’insurge-t-il. Quand on est dans la peau de cet individu, on a du mal à comprendre ce qui lui arrive. « Afin de témoigner et médiatiser mes colères justifiées de citoyen contre les spoliations de mes droits, je rencontrerai les médias, les élus et citoyens… Il y a des gens qui ne veulent pas être sanctionnés pour leurs abus, ils veulent être hors la loi et au-dessus des lois. Ils sont responsables de milliers de dépressions de leurs frères d’armes, de suicides… C'est important de leur faire savoir qu'ils n'ont pas toujours raison…», confit-il.
A en croire ce citoyen, son « affaire de pension de retraite » laisse entrevoir un dossier biaisé pour semble t-il, abuser de lui à cause de son profil d’individu qui ne mâche pas ses mots dans l’institution. En jouant au ping-pong avec lui, ne fait-on pas peu de cas de la ténacité de ce militaire qui n'est pas prêt de lâcher l'affaire ? Une affaire où, rumine-t-il sans cesse, certains ordres supérieurs auraient donné des directives pour tordre le coup à la loi et à la justice.
Réussira-t-il comme il entend le répéter à attirer l’attention des autorités sur son sort ? Il reste maintenant aux autorités de répondre aux préoccupations de ce citoyen qui dit combattre jusqu’à sa dernière énergie pour recouvrer ses droits.
Source : Le Rénovateur
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