Sisa Abu Daooh habillée en homme (reportage CBC)
Aujourd'hui médiatisée, Sisa Abu Daooh a pourtant vécu toute sa vie cachée sous des vêtements qui n'étaient pas les siens. Cette Egyptienne de 64 ans s'est en effet habillée en homme pendant quarante-trois ans pour pouvoir nourrir sa famille. C'est l'unique solution qu'elle a trouvée lorsque, enceinte de son premier enfant, elle a perdu son mari et donc toute source de revenu. Dans sa communauté, le travail des femmes était prohibé. Elle a alors décidé de se coiffer d'une taqiyah ou d'un turban, et a enchaîné les boulots, de la fabrication de briques au cirage de chaussures, en passant par les travaux agricoles...
Sisa Abu Daohh à la télévision égyptienne.
« J'ai préféré travailler dur, porter des briques ou des sacs de ciment, cirer des chaussures, plutôt que mendier dans la rue pour gagner de quoi vivre et faire vivre ma fille et ses enfants, raconte-t-elle aujourd'hui à Al-Arabiya News. Pour me protéger des hommes, de leurs regards méchants et ne pas être stigmatisée à cause des traditions, j'ai décidé d'être un homme... de m'habiller comme eux et de travailler avec eux dans les villages où personne ne me connaissait. »
C'est une vie de dur labeur qu'elle décrit. Et Sisa Abu Daooh continue de se lever tous les jours à 6 heures pour partir installer sa caisse et ses brosses dans la gare de Louxor. Un travail grâce auquel elle dit s'assurer un « revenu décent », à elle ainsi qu'à sa fille et à son gendre, qui ne peut pas travailler en raison de son invalidité.
Le pire pays pour les femmes
Mardi 17 mars, la mère courage a reçu tous les honneurs de la part du gouvernement, qui l'a qualifiée de « mère idéale ». La direction de la solidarité sociale de la ville lui a même décerné le prix de la « femme soutien de famille ». Son histoire a aussi fait l'objet d'un reportage à la télévision égyptienne, sur CBC.
Source: https://fr.news.yahoo.com
Aujourd'hui médiatisée, Sisa Abu Daooh a pourtant vécu toute sa vie cachée sous des vêtements qui n'étaient pas les siens. Cette Egyptienne de 64 ans s'est en effet habillée en homme pendant quarante-trois ans pour pouvoir nourrir sa famille. C'est l'unique solution qu'elle a trouvée lorsque, enceinte de son premier enfant, elle a perdu son mari et donc toute source de revenu. Dans sa communauté, le travail des femmes était prohibé. Elle a alors décidé de se coiffer d'une taqiyah ou d'un turban, et a enchaîné les boulots, de la fabrication de briques au cirage de chaussures, en passant par les travaux agricoles...
Sisa Abu Daohh à la télévision égyptienne.
« J'ai préféré travailler dur, porter des briques ou des sacs de ciment, cirer des chaussures, plutôt que mendier dans la rue pour gagner de quoi vivre et faire vivre ma fille et ses enfants, raconte-t-elle aujourd'hui à Al-Arabiya News. Pour me protéger des hommes, de leurs regards méchants et ne pas être stigmatisée à cause des traditions, j'ai décidé d'être un homme... de m'habiller comme eux et de travailler avec eux dans les villages où personne ne me connaissait. »
C'est une vie de dur labeur qu'elle décrit. Et Sisa Abu Daooh continue de se lever tous les jours à 6 heures pour partir installer sa caisse et ses brosses dans la gare de Louxor. Un travail grâce auquel elle dit s'assurer un « revenu décent », à elle ainsi qu'à sa fille et à son gendre, qui ne peut pas travailler en raison de son invalidité.
Le pire pays pour les femmes
Mardi 17 mars, la mère courage a reçu tous les honneurs de la part du gouvernement, qui l'a qualifiée de « mère idéale ». La direction de la solidarité sociale de la ville lui a même décerné le prix de la « femme soutien de famille ». Son histoire a aussi fait l'objet d'un reportage à la télévision égyptienne, sur CBC.
Source: https://fr.news.yahoo.com