(Inal) - Le 28 Novembre 2011, à 16 heures,là où se trouvait le Camp militaire d'Inal, l'ex Lieutenant de l'armée ,Sy Mahamadou, rescapé de la"Tragédie d'Inal" qui a fait le déplacement pour Inal raconte:
Le 11 Octobre 1990,nous sommes venus ici , au nombre de 250 entre soldats, sous-officiers et officiers négro mauritaniens ligotés et entassés dans des camions militaires de type 19/24.
A notre arrivée, des tortionnaires déterminés, nous ont accueilli avec les méthodes les plus atroces et criminelles de tortures et d'enquêtes, précise Sy .Et ce rescapé très décontracté d'affirmer, qu'il ne se passait, un jour ni une nuit sans entendre des cris assourdissants et des pleurs d'hommes. Ensuite,il dira qu' il ne se passait un moment sans voir des cadavres d'hommes trainaient par des soldats pour être jetés dans les fosses communes.
Parlant de feu, sous-officier, Abdoulaye Toumbo, qui est tombé malade, suite à des tortures (plaies infectées et la peau enflée). Sy Mahamadou, a dit, qu'il est "le dernier à lui parler et c'était le 26 Novembre 1990 à 13h, ici"."Je lui ai fait boire en mettant sa tête sur ma main droite , en ce moment il y avait l'avion militaire qui devait le transporter à l'hôpital. Et, l'accompagnant à la porte, je lui ai dit "Toumbo, si les parents te demandent où nous sommes, il faut leur dire, que nous nous portons bien". "Alors, à ma grande surprise, je le vois mourir et les gens le trainer comme un animal avant d'arriver à l'avion", martèle Sy.
S'agissant de la nuit du 28 Novembre 1990. Mahamadou Sy, a dit que 28 soldats ont été pendus dans la caserne qui se trouvait ici .
Quant aux 250 militaires noirs qui étaient acheminés à Inal, le 11 Octobre 1990, seuls 96 ont survécus et ils on été amenés à Nouadhibou. Et, là-bas plusieurs parmi eux y ont trouvé la mort. Les autres dont moi, on nous a déposés à la base de Jreida pour subir un interrogatoire avant d'être libérés.
Répondant à la question de l'envoyé spécial d'Alakhbar à propos de la mission qui était dépêchée à Inal en octobre 1990 et des tortionnaires. L'ex-Lieutenant, rescapé de la « Tragédie d'Inal » répond : il y avait le chef du B2, Colonel Ely Vall , le Commandant de la base de l’époque Sidane et Oud Meguett qui était en ce temps officier. Mon principal tortionnaire était le Caporal, Ould Dembe, qui m’étranglait chaque matin avec sa ceinture rond.
A propos de ce qu’il pense de ce jour "mémorable" pour les victimes et rescapés, Sy, dira " je ne peux pas être content, ni joyeux, parce que j’ai subi du mal ici, j’ai perdu des amis, des frères et des compagnons d’armes à tort" et il ajoutera que "les fils et les parents des bourreaux, des tortionnaires, des assassins ne sont pas comptables, mais les coupables doivent être dénoncés et jugés ".
Pour Sy Mahamadou, il est content de voir parmi ce beau, de maures, des haratines, des Soninkés et des Wolofs. Il a souligné d’ailleurs qu’il admire le courage de Birame Dah Abeidi, des militants de IRA, des veuves, des orphelins,des parlementaires et élus locaux et des représentants de partis politiques et des organisations des droits de l’homme.
Avant de conclure son récit , l’auteur de « L’enfer d’Inal » a confirmé que les auteurs de ces crimes ont commis du tort à la Mauritanie en général et à leurs enfants en particulier. Donc selon, Sy, il n'a de haine contre personne mais que la justice soit faite pour et après...
Le 11 Octobre 1990,nous sommes venus ici , au nombre de 250 entre soldats, sous-officiers et officiers négro mauritaniens ligotés et entassés dans des camions militaires de type 19/24.
A notre arrivée, des tortionnaires déterminés, nous ont accueilli avec les méthodes les plus atroces et criminelles de tortures et d'enquêtes, précise Sy .Et ce rescapé très décontracté d'affirmer, qu'il ne se passait, un jour ni une nuit sans entendre des cris assourdissants et des pleurs d'hommes. Ensuite,il dira qu' il ne se passait un moment sans voir des cadavres d'hommes trainaient par des soldats pour être jetés dans les fosses communes.
Parlant de feu, sous-officier, Abdoulaye Toumbo, qui est tombé malade, suite à des tortures (plaies infectées et la peau enflée). Sy Mahamadou, a dit, qu'il est "le dernier à lui parler et c'était le 26 Novembre 1990 à 13h, ici"."Je lui ai fait boire en mettant sa tête sur ma main droite , en ce moment il y avait l'avion militaire qui devait le transporter à l'hôpital. Et, l'accompagnant à la porte, je lui ai dit "Toumbo, si les parents te demandent où nous sommes, il faut leur dire, que nous nous portons bien". "Alors, à ma grande surprise, je le vois mourir et les gens le trainer comme un animal avant d'arriver à l'avion", martèle Sy.
S'agissant de la nuit du 28 Novembre 1990. Mahamadou Sy, a dit que 28 soldats ont été pendus dans la caserne qui se trouvait ici .
Quant aux 250 militaires noirs qui étaient acheminés à Inal, le 11 Octobre 1990, seuls 96 ont survécus et ils on été amenés à Nouadhibou. Et, là-bas plusieurs parmi eux y ont trouvé la mort. Les autres dont moi, on nous a déposés à la base de Jreida pour subir un interrogatoire avant d'être libérés.
Répondant à la question de l'envoyé spécial d'Alakhbar à propos de la mission qui était dépêchée à Inal en octobre 1990 et des tortionnaires. L'ex-Lieutenant, rescapé de la « Tragédie d'Inal » répond : il y avait le chef du B2, Colonel Ely Vall , le Commandant de la base de l’époque Sidane et Oud Meguett qui était en ce temps officier. Mon principal tortionnaire était le Caporal, Ould Dembe, qui m’étranglait chaque matin avec sa ceinture rond.
A propos de ce qu’il pense de ce jour "mémorable" pour les victimes et rescapés, Sy, dira " je ne peux pas être content, ni joyeux, parce que j’ai subi du mal ici, j’ai perdu des amis, des frères et des compagnons d’armes à tort" et il ajoutera que "les fils et les parents des bourreaux, des tortionnaires, des assassins ne sont pas comptables, mais les coupables doivent être dénoncés et jugés ".
Pour Sy Mahamadou, il est content de voir parmi ce beau, de maures, des haratines, des Soninkés et des Wolofs. Il a souligné d’ailleurs qu’il admire le courage de Birame Dah Abeidi, des militants de IRA, des veuves, des orphelins,des parlementaires et élus locaux et des représentants de partis politiques et des organisations des droits de l’homme.
Avant de conclure son récit , l’auteur de « L’enfer d’Inal » a confirmé que les auteurs de ces crimes ont commis du tort à la Mauritanie en général et à leurs enfants en particulier. Donc selon, Sy, il n'a de haine contre personne mais que la justice soit faite pour et après...
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