« Pour l’instant, je ne les ai pas convaincus », a admis le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé sur la radio Europe 1.
Lundi soir, lors d’un dîner avec ses homologues des États-Unis, Russie, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Canada, Japon, il a plaidé une nouvelle fois pour la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne et des frappes ciblées en Libye, pour aider les insurgés à résister contre l’assaut des forces de Mouammar Kaddafi.
"Nous avons peut-être laissé passer une chance"
Il semblait résigné à l’idée que Benghazi, le fief de l’insurrection, ne retombe entre les mains du dictateur. « Aujourd'hui, nous n'avons pas les moyens militaires [de l’empêcher] puisque la communauté internationale n'a pas décidé de s'en doter », a-t-il déclaré.
Avec des regrets, Alain Juppé a affirmé : « Si nous avions utilisé la force militaire la semaine dernière pour neutraliser un certain nombre de pistes d'aviation et les quelque dizaines d'avions dont [Mouammar Kaddafi] dispose, peut-être que le renversement qui se produit actuellement en défaveur de l'opposition ne se serait pas produit. »
« Nous avons peut-être laissé passer une chance de rétablir la balance », a-t-il ajouté.
À Tripoli, le « Guide » libyen se délecte de l’avancée de ses troupes. Les rebelles « n'ont plus d'espoir, désormais c'est une cause perdue pour eux », a-t-il déclaré au quotidien italien Il Giornale. Pour les insurgés, il n'y a que « deux possibilités : se rendre ou fuir », prophétise-t-il.
« Kaddafi marque des points », a concédé Alain Juppé. Mais le chef de la diplomatie française a affirmé que d’autres mesures allaient être prises par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui tient une réunion ce mardi. Parmi celles-ci, « un embargo maritime » ou encore « une zone d'exclusion aérienne [...] même s'il n'y a pas de consensus là-dessus ».
Convaincu que tout ceci « ne peut pas se faire si les pays arabes ne prennent pas pleinement leurs responsabilités », il a affirmé que le président français Nicolas Sarkozy, allait organiser une rencontre en tant que président du G8/G20 avec la Ligue arabe et l'Union africaine. (Avec AFP)
Lundi soir, lors d’un dîner avec ses homologues des États-Unis, Russie, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Canada, Japon, il a plaidé une nouvelle fois pour la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne et des frappes ciblées en Libye, pour aider les insurgés à résister contre l’assaut des forces de Mouammar Kaddafi.
"Nous avons peut-être laissé passer une chance"
Il semblait résigné à l’idée que Benghazi, le fief de l’insurrection, ne retombe entre les mains du dictateur. « Aujourd'hui, nous n'avons pas les moyens militaires [de l’empêcher] puisque la communauté internationale n'a pas décidé de s'en doter », a-t-il déclaré.
Avec des regrets, Alain Juppé a affirmé : « Si nous avions utilisé la force militaire la semaine dernière pour neutraliser un certain nombre de pistes d'aviation et les quelque dizaines d'avions dont [Mouammar Kaddafi] dispose, peut-être que le renversement qui se produit actuellement en défaveur de l'opposition ne se serait pas produit. »
« Nous avons peut-être laissé passer une chance de rétablir la balance », a-t-il ajouté.
À Tripoli, le « Guide » libyen se délecte de l’avancée de ses troupes. Les rebelles « n'ont plus d'espoir, désormais c'est une cause perdue pour eux », a-t-il déclaré au quotidien italien Il Giornale. Pour les insurgés, il n'y a que « deux possibilités : se rendre ou fuir », prophétise-t-il.
« Kaddafi marque des points », a concédé Alain Juppé. Mais le chef de la diplomatie française a affirmé que d’autres mesures allaient être prises par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui tient une réunion ce mardi. Parmi celles-ci, « un embargo maritime » ou encore « une zone d'exclusion aérienne [...] même s'il n'y a pas de consensus là-dessus ».
Convaincu que tout ceci « ne peut pas se faire si les pays arabes ne prennent pas pleinement leurs responsabilités », il a affirmé que le président français Nicolas Sarkozy, allait organiser une rencontre en tant que président du G8/G20 avec la Ligue arabe et l'Union africaine. (Avec AFP)
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