Lundi 28 Novembre dernier, vers les coups de treize heures, un groupe d’orphelins débarquent pour la première fois, sur place de l’ancien Camp militaire du sous-groupement 101 d’Inal, désormais appelée " Place des 28 martyrs".
Sur place, la tristesse se lisait dans leurs yeux à peine ouverts. Ces êtres humains apparemment d’une même classe d’âge, affichent des regards tristes.Mais, ils ont pu exprimer leurs sentiments.
Farmata Mamadou Diaw, 21 ans, fille de feu, 2e Classe de l’armée nationale, Mamadou Diaw, dira en sanglot "c’est un sentiment d’émotion, d’amertume et de douleur profonde ". Et cette orpheline, d’ajouter " Je suis malheureuse du fait que je n’ai pas eu la chance de voir mon père : il est mort sous la torture à Inal, dans la nuit du 28 Novembre 1990 et moi, je suis née la nuit du 29 du même mois ".
Pour sa part, Yahya Sy, fils du Capitaine de la Garde Nationale, Ousmane Seydou Sy, raconte « mon père servait à Atar. Il a été arrêté en octobre 1990 pour être torturé et tué dans La nuit du 26 Novembre de la même année, ici, à Inal ". Non loin de lui, Bocar Lamtoro Camara, le président du collectif des orphelins du massacre d’Inal, fils de feu, Lamtoro Bra Camara, Maître de la Marine Nationale, abonde dans le même sens " mon père a été tué, par pendaison dans la nuit, du 28 Novembre 1990, par une poignée d'hommes , pour commémorer le 30e anniversaire de la République Islamique de Mauritanie, dans la base militaire qui se trouvait ici ". Le regardant, les yeux pleins de larmes, Hawa Mamadou Dia. Qui a perdu son père, sur cette place devenue un terrain de foot, selon ses dires. "Mon père a été sauvagement éliminé comme un animal par ses frères d’armes", précise-t-elle. Pour dire par la suite qu'elle "se sent émue , triste et angoissée ".
S’agissant de leurs réclamations, comme leurs mamans, leurs parents, les rescapés, les responsables des organisations des droits humains et responsables de partis politiques, ces orphelins demandent à ce qu’une "commission indépendante soit mise pied pour dépoussiérer ce dossier tant enseveli et que les auteurs de ces crimes ignobles défilent devant une juridiction juste afin qu’ils soient sanctionnés".
Sur place, la tristesse se lisait dans leurs yeux à peine ouverts. Ces êtres humains apparemment d’une même classe d’âge, affichent des regards tristes.Mais, ils ont pu exprimer leurs sentiments.
Farmata Mamadou Diaw, 21 ans, fille de feu, 2e Classe de l’armée nationale, Mamadou Diaw, dira en sanglot "c’est un sentiment d’émotion, d’amertume et de douleur profonde ". Et cette orpheline, d’ajouter " Je suis malheureuse du fait que je n’ai pas eu la chance de voir mon père : il est mort sous la torture à Inal, dans la nuit du 28 Novembre 1990 et moi, je suis née la nuit du 29 du même mois ".
Pour sa part, Yahya Sy, fils du Capitaine de la Garde Nationale, Ousmane Seydou Sy, raconte « mon père servait à Atar. Il a été arrêté en octobre 1990 pour être torturé et tué dans La nuit du 26 Novembre de la même année, ici, à Inal ". Non loin de lui, Bocar Lamtoro Camara, le président du collectif des orphelins du massacre d’Inal, fils de feu, Lamtoro Bra Camara, Maître de la Marine Nationale, abonde dans le même sens " mon père a été tué, par pendaison dans la nuit, du 28 Novembre 1990, par une poignée d'hommes , pour commémorer le 30e anniversaire de la République Islamique de Mauritanie, dans la base militaire qui se trouvait ici ". Le regardant, les yeux pleins de larmes, Hawa Mamadou Dia. Qui a perdu son père, sur cette place devenue un terrain de foot, selon ses dires. "Mon père a été sauvagement éliminé comme un animal par ses frères d’armes", précise-t-elle. Pour dire par la suite qu'elle "se sent émue , triste et angoissée ".
S’agissant de leurs réclamations, comme leurs mamans, leurs parents, les rescapés, les responsables des organisations des droits humains et responsables de partis politiques, ces orphelins demandent à ce qu’une "commission indépendante soit mise pied pour dépoussiérer ce dossier tant enseveli et que les auteurs de ces crimes ignobles défilent devant une juridiction juste afin qu’ils soient sanctionnés".
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