Les députés de l’Assemblée Nationale n’ont pas manqué, au cours de la plénière de ce dimanche, d’émettre des critiques, parfois virulentes, sur la diplomatie mauritanienne en présence du chef de la diplomatie par intérim M.Sidi Ould Tah, ministre des affaires économiques et du développement.
Le ministre, répondait à une question du député de Tawassoul Saleck Ould Sidi Mahmoud au sujet des communautés mauritaniennes vivant à l’étranger. Selon M.Salek, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération peut être considéré comme « symbole de la gabegie » contre laquelle le pouvoir prétend pourtant lutter.Le député a décrit le comportement des diplomates dont l’attitude est qualifiée de « clientéliste ».
En réponse à cette grave accusation, le ministre qui a tout d’abord demandé au député de retirer ses propos en demandant des excuses a affirmé sans sourciller que la diplomatie mauritanienne « se porte bien, est présente fortement sur la scène politique internationale et se soucie du sort de tout citoyen où il se trouve, comme en témoigne la priorité que le président Aziz accorde aux colonies mauritaniennes lors de ses déplacements à l’étranger ».
Ould Tah a ajouté que la diplomatie mauritanienne « ne laissera passer aucune occasion pour porter haut le flambeau de la Mauritanie ».
Après l’intervention du ministre, certains députés se sont défoulés en mettant au pilori l’état jugé préoccupant de la diplomatie mauritanienne.
Si certains comme le député de la majorité Slama, ont salué la rupture des relations avec Israel présenté comme une importante victoire diplomatique, d’autres comme le député Boudahiya Ould Sbaï (APP) a déclaré que la plus grande preuve de l’échec de la diplomatie mauritanienne réside dans le fait qu’elle est devenue un « refuge » pour les « ratés » de l’administration. Il a ajouté que « les ambassadeurs mauritaniens se soucient plus du commerce des lunettes, des chaussures et des devises que de l’image du pays ».Et Ould Sbai d’enfoncer le clou : « J’ai parfois honte d’être un député quand je vois le peu d’intérêt que nos diplomates nous accordent lorsqu’on est en déplacement à l’extérieur. »
Le député de l’opposition a par ailleurs demandé au ministère des Affaires étrangères « l’ouverture de consulats au Cameroun et en Angola au lieu de bureaux pour la banque centrale et la compagnie nationale d’aviation et ce pour que l’Etat puisse tirer profit des revenus de ses ressortissants dans ces pays à l’instar des maghrébins et des autres citoyens des pays de la sous région. »
Enfin, Ould Sbai a estimé que le succès de la diplomatie mauritanienne remonte à Feu Hamdi Ould Mouknass,ministre des Affaires étrangères dans le régime de Feu Me Moktar Ould Dadah.
Enfin, la députée Rfd Mah Mint Sematta a déclaré que la meilleure preuve de l’échec de la diplomatie mauritanienne est « l’insouciance dont elle a fait preuve vis-vis du malheur des policiers chassés des Emirats arabes unis ».
Notons qu’au cours de cette session, le député de la Majorité, Slama Ould Abdallahi, a posé le problème de la famille « Ehel Bouna », en Espagne et de Rachid Moustapha, richissime homme d’affaires, président du Parti Mauritanien pour le Renouveau et candidat à la présidentielle de 2007, disparu depuis le 22 mai 2010 en Angola.
B.G
ANI
Le ministre, répondait à une question du député de Tawassoul Saleck Ould Sidi Mahmoud au sujet des communautés mauritaniennes vivant à l’étranger. Selon M.Salek, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération peut être considéré comme « symbole de la gabegie » contre laquelle le pouvoir prétend pourtant lutter.Le député a décrit le comportement des diplomates dont l’attitude est qualifiée de « clientéliste ».
En réponse à cette grave accusation, le ministre qui a tout d’abord demandé au député de retirer ses propos en demandant des excuses a affirmé sans sourciller que la diplomatie mauritanienne « se porte bien, est présente fortement sur la scène politique internationale et se soucie du sort de tout citoyen où il se trouve, comme en témoigne la priorité que le président Aziz accorde aux colonies mauritaniennes lors de ses déplacements à l’étranger ».
Ould Tah a ajouté que la diplomatie mauritanienne « ne laissera passer aucune occasion pour porter haut le flambeau de la Mauritanie ».
Après l’intervention du ministre, certains députés se sont défoulés en mettant au pilori l’état jugé préoccupant de la diplomatie mauritanienne.
Si certains comme le député de la majorité Slama, ont salué la rupture des relations avec Israel présenté comme une importante victoire diplomatique, d’autres comme le député Boudahiya Ould Sbaï (APP) a déclaré que la plus grande preuve de l’échec de la diplomatie mauritanienne réside dans le fait qu’elle est devenue un « refuge » pour les « ratés » de l’administration. Il a ajouté que « les ambassadeurs mauritaniens se soucient plus du commerce des lunettes, des chaussures et des devises que de l’image du pays ».Et Ould Sbai d’enfoncer le clou : « J’ai parfois honte d’être un député quand je vois le peu d’intérêt que nos diplomates nous accordent lorsqu’on est en déplacement à l’extérieur. »
Le député de l’opposition a par ailleurs demandé au ministère des Affaires étrangères « l’ouverture de consulats au Cameroun et en Angola au lieu de bureaux pour la banque centrale et la compagnie nationale d’aviation et ce pour que l’Etat puisse tirer profit des revenus de ses ressortissants dans ces pays à l’instar des maghrébins et des autres citoyens des pays de la sous région. »
Enfin, Ould Sbai a estimé que le succès de la diplomatie mauritanienne remonte à Feu Hamdi Ould Mouknass,ministre des Affaires étrangères dans le régime de Feu Me Moktar Ould Dadah.
Enfin, la députée Rfd Mah Mint Sematta a déclaré que la meilleure preuve de l’échec de la diplomatie mauritanienne est « l’insouciance dont elle a fait preuve vis-vis du malheur des policiers chassés des Emirats arabes unis ».
Notons qu’au cours de cette session, le député de la Majorité, Slama Ould Abdallahi, a posé le problème de la famille « Ehel Bouna », en Espagne et de Rachid Moustapha, richissime homme d’affaires, président du Parti Mauritanien pour le Renouveau et candidat à la présidentielle de 2007, disparu depuis le 22 mai 2010 en Angola.
B.G
ANI
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