Nouakchott - L’opposition mauritanienne a dénoncé hier "des risques de réveil des dissensions ethniques et des conflits", en relation avec une polémique sur la place de l’arabe dans l’administration dénoncée par des étudiants négro-africains, dans un communiqué.
"L’opposition met en garde contre les risques liés à la politique du tâtonnement et de l’improvisation, ainsi qu’au discours démagogique tenu par le pouvoir en place et son gouvernement", selon la Coalition de l’opposition démocratique (Cod), qui rassemble la majeure partie de l’opposition.
Ils "n’auront pour résultat que le réveil des dissensions ethniques et des conflits", affirme le communiqué.
Le texte fait référence à un sit-in organisé mercredi à l’université de Nouakchott par des étudiants négro-africains protestant contre "l’arabisation de l’administration projetée par le gouvernement". Les étudiants accusent notamment le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaaf et sa ministre de la Culture d’avoir affirmé lors de récentes cérémonies officielles que la "civilisation mauritanienne est arabo-islamique", ignorant de ce fait "le caractère africain de cette civilisation".
Ils ont réclamé "des excuses publiques du Premier ministre et la démission de sa ministre de la Culture", Mme Cissé Mint Beida qui, selon eux, aurait affirmé que "le développement de l’arabe était bloqué par la présence de langues nationales (pular, soninké et wolof)". L’opposition estime que ces prises de positions "démagogiques" du gouvernement sont "sources de troubles et de crises".
La coordination de l’opposition "réaffirme sa condamnation des thèses de l’exclusion et de la division délibérément entretenues, pour des visées particularistes et au préjudice du pays et de l’unité nationale, par certains extrémistes, de quelque bord qu’ils soient".
La Police avait dispersé le sit-in à coups de lacrymogènes et procédé à des arrestations d’étudiants qui ont tous été libérés, a affirmé hier à l’Afp un porte-parole du mouvement.
Source : le soleil.
"L’opposition met en garde contre les risques liés à la politique du tâtonnement et de l’improvisation, ainsi qu’au discours démagogique tenu par le pouvoir en place et son gouvernement", selon la Coalition de l’opposition démocratique (Cod), qui rassemble la majeure partie de l’opposition.
Ils "n’auront pour résultat que le réveil des dissensions ethniques et des conflits", affirme le communiqué.
Le texte fait référence à un sit-in organisé mercredi à l’université de Nouakchott par des étudiants négro-africains protestant contre "l’arabisation de l’administration projetée par le gouvernement". Les étudiants accusent notamment le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaaf et sa ministre de la Culture d’avoir affirmé lors de récentes cérémonies officielles que la "civilisation mauritanienne est arabo-islamique", ignorant de ce fait "le caractère africain de cette civilisation".
Ils ont réclamé "des excuses publiques du Premier ministre et la démission de sa ministre de la Culture", Mme Cissé Mint Beida qui, selon eux, aurait affirmé que "le développement de l’arabe était bloqué par la présence de langues nationales (pular, soninké et wolof)". L’opposition estime que ces prises de positions "démagogiques" du gouvernement sont "sources de troubles et de crises".
La coordination de l’opposition "réaffirme sa condamnation des thèses de l’exclusion et de la division délibérément entretenues, pour des visées particularistes et au préjudice du pays et de l’unité nationale, par certains extrémistes, de quelque bord qu’ils soient".
La Police avait dispersé le sit-in à coups de lacrymogènes et procédé à des arrestations d’étudiants qui ont tous été libérés, a affirmé hier à l’Afp un porte-parole du mouvement.
Source : le soleil.
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