C’est le statu quo du côté des autorités en charge du renouvellement de la carte nationale d’identité mais aussi de la réorganisation de l’état-civil en général.Le délai légal d’expiration des pièces d’identité a été atteint.10 ans après la délivrance de ces précieux documents, les détenteurs continuent de les utiliser alors qu’ils doivent être renouvelés.Si en Mauritanie cela est autorisé en attendant d’émettre de nouvelles cartes, en revanche à l’étranger cela pourrait être considéré comme illégal.
A ce niveau, les choses traînent toujours. Le ministère de l’intérieur et de la décentralisation avait annoncé que le projet chargé de renouveler les pièces d’identité travaille activement pour finaliser son fichier informatique mais la machine tourne au ralenti dans ce service. Les citoyens ne comprennent pas les raisons de ce retard alors que les autorités ne cessent de multiplier les déclarations pour louer les efforts déployés par le gouvernement en matière de remise en ordre de l’Etat-civil. Sur le terrain cela est loin de correspondre à la réalité. Le recensement administratif à vocation d’état civil prévu depuis le 28 novembre n’a pas encore annoncé les couleurs malgré le tapage médiatique qui a entouré ces « opérations ».
Des blocages ont –ils eu lieu quelque part ? Où sont passées les dispositions officielles prises pour assurer le succès des opérations ? Des mots et de la propagande gratuite qui ne profite en tout cas pas aux citoyens. Rien apparemment n’a changé dans ce département qui dispose dit-on de tous les moyens qu’il faut pour mener à bien sa mission. Un accord important avait été signé avec une société étrangère à coup de centaines de millions d’um pour confectionner tous les documents civils avec comme objectif d’harmoniser les pièces avec un code personnalisé pour chaque citoyen. Le démarrage de ce projet était imminent au point que des spots publicitaires avaient commencé à être diffusés dans les médias officiels. Que se passe-il donc ? Les autorités persistent et signent : la Mauritanie va s’atteler à réorganiser ce secteur qui a été mal géré dans le passé pire, il a été livré à toutes sortes de trafics frauduleux. Au lieu de situer les responsabilités qui sont pourtant bien connues on se contente de s’enfermer dans les arguments très fallacieux de lutte contre l’octroi des pièces d’état –civils à des étrangers.
Un prétexte pour ériger des barrières contre une communauté que l’on veut à tout prix priver de ses droits. Cette situation est inacceptable et lourde de conséquences. Il y a des signes qui ne trompent pas. Les mauritaniens se connaissent entre eux. Les responsables de la délivrance de pièces d’état –civil à des non mauritaniens africains ou arabes sont dans le système mafieux. Ce n’est pas là une raison pour imposer des critères « béton » à des citoyens qui avaient dans le passé été privés de leurs droits. Si comme l’affirment les nouvelles autorités tous les citoyens sont égaux en droits, il faut que dans la pratique on mette fin à l’exclusion des autres.
tempsforts
A ce niveau, les choses traînent toujours. Le ministère de l’intérieur et de la décentralisation avait annoncé que le projet chargé de renouveler les pièces d’identité travaille activement pour finaliser son fichier informatique mais la machine tourne au ralenti dans ce service. Les citoyens ne comprennent pas les raisons de ce retard alors que les autorités ne cessent de multiplier les déclarations pour louer les efforts déployés par le gouvernement en matière de remise en ordre de l’Etat-civil. Sur le terrain cela est loin de correspondre à la réalité. Le recensement administratif à vocation d’état civil prévu depuis le 28 novembre n’a pas encore annoncé les couleurs malgré le tapage médiatique qui a entouré ces « opérations ».
Des blocages ont –ils eu lieu quelque part ? Où sont passées les dispositions officielles prises pour assurer le succès des opérations ? Des mots et de la propagande gratuite qui ne profite en tout cas pas aux citoyens. Rien apparemment n’a changé dans ce département qui dispose dit-on de tous les moyens qu’il faut pour mener à bien sa mission. Un accord important avait été signé avec une société étrangère à coup de centaines de millions d’um pour confectionner tous les documents civils avec comme objectif d’harmoniser les pièces avec un code personnalisé pour chaque citoyen. Le démarrage de ce projet était imminent au point que des spots publicitaires avaient commencé à être diffusés dans les médias officiels. Que se passe-il donc ? Les autorités persistent et signent : la Mauritanie va s’atteler à réorganiser ce secteur qui a été mal géré dans le passé pire, il a été livré à toutes sortes de trafics frauduleux. Au lieu de situer les responsabilités qui sont pourtant bien connues on se contente de s’enfermer dans les arguments très fallacieux de lutte contre l’octroi des pièces d’état –civils à des étrangers.
Un prétexte pour ériger des barrières contre une communauté que l’on veut à tout prix priver de ses droits. Cette situation est inacceptable et lourde de conséquences. Il y a des signes qui ne trompent pas. Les mauritaniens se connaissent entre eux. Les responsables de la délivrance de pièces d’état –civil à des non mauritaniens africains ou arabes sont dans le système mafieux. Ce n’est pas là une raison pour imposer des critères « béton » à des citoyens qui avaient dans le passé été privés de leurs droits. Si comme l’affirment les nouvelles autorités tous les citoyens sont égaux en droits, il faut que dans la pratique on mette fin à l’exclusion des autres.
tempsforts
Actualités













