Les débats houleux au sein de la COD (coordination de l’opposition mauritanienne) ont fini par laisser place à la «symbiose totale » entre Messaoud Ould Boulkheir, président de l’App et son protagoniste de toujours, Ahmed Ould Daddah. Résultat, la COD retrouve un minimum d’organisation pour porter son flambeau.
Depuis la création du parti Action pour le Changement, dissident de l’Union des Forces démocratiques, l’Opposition en Mauritanie a toujours baigné dans les clivages entre ses deux leaders charismatiques, Messaoud Ould Boulkheir, président de l’Alliance populaire progressiste –et par ailleurs président de l’Assemblée nationale- et Ahmed Ould Daddah, infatigable opposant depuis son retour, la veille de la démocratisation, en 1991, dans le pays. Rien n’a jamais pu concilier les deux hommes malgré les accolades de façade qui ne durent souvent que le laps d’une accointance électorale. Les autres, comme les nomme d’ailleurs le dernier communiqué de la COD, même s’ils s’arriment à plus représentatifs qu’eux notamment l’Ufp et le RDPM, n’en souffrent pas moins de ce duopole sur lequel l’essentiel du combat de l’Opposition mauritanienne se fonde. L’amplitude des rapports parfois franchement exécrables politiquement parlant entre les deux hommes a toujours déterminé la configuration du jeu politique au sein même de l’Opposition, pour ne pas dire toujours minée. Il faut néanmoins reconnaître au dirigeant du Rassemblement des Forces Démocratiques, Ahmed Ould Daddah, d’avoir particulièrement essuyé les revirements de ses partenaires de l’Opposition. Certaines mauvaises langues prétendent même que Ould Daddah a été victime de son amateurisme politique, L’histoire des événements nous apprend que le RFD, fer de lance de l’Opposition depuis 1991, est tout de même resté à sa place au moment où les autres partis de l’Opposition gravitaient, tour à tour, autour du régime Taya (dialogue Taya-Ufp en 1999) ou plus récemment encore lors de l’Alliance Sidioca-Messaoud-ZZ en 2007, qui a permis à Messaoud Ould Boulkheir de ravir le perchoir de l’Assemblée alors qu’il ne détenait pas plus de cinq députés dans cette chambre basse du Parlement. Ces «coups de poignards » dans le dos de Ould Daddah avaient été expliqués par les ambitions propres à leurs partis et en méconnaissance totale des stratégies nourries par la frange opposante dans son ensemble. Il y eut le Front Uni de l’Opposition, le FPO, la plate-forme de l’Opposition, sous l’ère Taya, ensuite la CFCD en 2006, qui donnera naissance au FNDD, le RFD préférant son autonomie. La cassure au sein de la CFCD, à l’issue du second tour de la présidentielle de 2007, malgré les retrouvailles affichées aujourd’hui, fait planer encore le spectre de la suspicion.
Messaoud Ould Boulkheir plus conciliant
Accaparé par la réunion du bureau politique permanent de son parti, Ahmed Ould Daddah, classé troisième lors de la dernière élection présidentielle ne semble pas emballé par le projet de la Coordination de l’Opposition Démocratique. Mais il a accepté, une fois de plus, le compagnonnage politique qu’on lui propose, sans trop croire certainement à ses vertus intrinsèques. Mais le président du RFD ne veut pas donner l’impression qu’il met les bâtons dans les roues pour la mise en place des structures organisationnelles définitives de la COD. Il a même accepté de donner la préséance à son rival Messaoud Ould Boulkheir pour veiller à la présidence tournante entre les trois pôles de la COD composée du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), regroupement de soutiens à l’ancien président, Sidioca, le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et l’Alliance des autres partis (L’Alternative et le RDPM), purs produits de la Tayie. C’est donc au président de l’App et cumulativement président en exercice du FNDD, qu’échoit et pour deux mois la présidence de la COD. «C’est d’ailleurs le Président du RFD lui-même qui a proposé de me confier la présidence de la COD a encore révélé Messaoud Ould Boulkeir, mettant définitivement fin aux supputations sur le climat qui règne au sein de la direction de la Coordination » annonce Messaoud Ould Boulkheir pour écarter du revers de la main ce que la communication de la COD note comme étant «des supputations ».
L’Opposition se retrouve désormais sous un même toit. Aucune échéance électorale ne pointe à l’horizon pour remettre en cause cette nouvelle alliance opposée au vainqueur de l’élection du 18 juillet 2009, Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la République. Mais jusqu’à quand ? Là est la question qui revient à chaque annonce de rapprochement entre Messaoud Ould Boulkheir et Ahmed Ould Daddah, preuve encore que cette alliance tient d’abord à des humeurs. Une dernière question qui retient encore l’attention avec l’annonce de cette énième alliance concerne l’attribution du secrétariat permanent de la COD qu’on semble soigneusement éviter dans le dernier communiqué rendu public.
JD
La Coordination de l’Opposition Démocratique
Communiqué
La Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) a organisé Mercredi 17 Février 2010 au siège d’Alliance Populaire Progressiste (APP), une cérémonie au cours de laquelle elle a annoncé la mise en place de ses structures organisationnelles définitives. Ainsi, la Coordination s’est dotée d’une présidence tournante entre les trois pôles composant la COD :
Le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et l’Alliance des autres partis (L’Alternative et le RDPM).
La présidence de la COD sera assurée, au cours du premier bimestre, par le Président Messaoud Ould Boulkheir, président de l’APP et président en exercice du FNDD. En outre, la COD s’est dotée d’un secrétariat permanent et de commissions qui travailleront sous la supervision du Président en exercice.
Au cours d’une conférence de presse tenue pour l’occasion, Monsieur Mohamed Ould Maouloud président de l’UFP et Coordinateur des actions de la COD au cours de la phase transitoire a rappelé les raisons qui ont conduit les principaux partis de l’opposition mauritanienne à créer ce cadre qui constitue une évolution importante dans le combat contre un despotisme rampant et une dégradation grave des conditions de vie des populations. Il a décrit le contexte national actuel, marqué par l’insécurité, la gabegie et le sabotage délibéré de l’Etat, son administration, son économie, la paix civile entre ses habitants et les opportunités de dialogue entre ses acteurs politiques.
Le Président Mohamed Ould Maouloud a, par ailleurs, dénoncé le recul des libertés, l’instrumentalisation de la justice mais également l’entêtement de Mohamed Ould Abdel Aziz dont tous le programme et les slogans vaseux se sont révélés de simples manœuvres effrénées pour accéder au pouvoir, à persister dans sa politique de règlements de compte et de mystification du peuple.
Il a ajouté que les équilibres stratégiques traditionnels dans les rapports diplomatiques du pays ont été rompus par les errements de ce pouvoir, entraînant la remise en cause de la crédibilité la Mauritanie et mettant en péril les relations de notre pays avec bien des nations du monde.
Prenant la parole en tant que Président en exercice de la COD, le premier, Monsieur Messaoud Ould Boulkheïr a remercié ses pairs pour la confiance que la Coordination de l’Opposition Démocratique a placé en lui en lui attribuant, durant deux mois, la présidence de cette structure.
Il est ensuite revenu sur les dérives du pouvoir de Ould Abdel Aziz qui n’ont épargné ni la presse, ni la société civile, ni les hommes d’affaires, dans un mépris total de l’appareil judiciaire et de son indépendance et des valeurs sacrées de notre peuple. Il a insisté sur l’existence d’une gabegie pernicieuse, prenant pour exemple l’absence de transparence dans l’attribution des marchés publics.
A ce sujet, le Président Messaoud Ould Boulkheir a cité le cas d’un marché de 7millions 200 000 dollars, au sujet duquel le parlement a d’ailleurs interpellé le gouvernement en vain.
Monsieur Messaoud Ould Boulkheïr a, en outre, rappelé la flambée des prix qui frappe de plein fouet les pauvres, dont le régime du général au pouvoir s’est même cruellement attaqué aux sources revenus : l’agriculture à travers l’annulation de la campagne agricole, l’élevage et les autres secteurs de l’économie nationale sabotés par le manque de clairvoyance qui caractérise les politiques des gouvernants actuels.
Le Président en exercice de la COD a également évoqué le cas dramatique des fonctionnaires de l’Etat limogés de leurs postes pour les punir de leur opposition au pouvoir et des habitants des bidonvilles mystifiés tous les jours par celui qui se prétend leur protecteur.
Toutes ces pratiques et ces décisions qui sont à l’origine de la grogne populaire qui gronde à travers les menaces de grève des travailleurs floués et les mouvements des étudiants, viennent s’ajouter aux nombreuses promesses non tenues par ce « président des pauvres » qui s’emploie à paupériser ses sujets.
Le Président Messaoud Ould Boulkheir a également évoqué la situation lamentable de notre diplomatie, en fustigeant le comportement indigne de la chancellerie de notre pays à Dakar à l’égard du Président de l’Assemblée nationale et donc troisième personnalité de l’Etat qu’il est.
Les sénégalais, même les analphabètes que j’ai eu à rencontrer m’ont traité avec beaucoup d’égard, et les responsables diplomatiques de mon propre pays n’ont même pas daigné m’accueillir à l’aéroport ! C’est dire l’incurie qui règne dans la diplomatie mauritanienne a souligné le Président de l’Assemblée nationale, président de l’opposition démocratique.
Dans ses réponses aux questions de la presse, le Président Monsieur Messaoud Ould Boulkheïr a renouvelé la disposition de tous les partis du COD à œuvrer ensemble pour sauver le pays de l’abîme vers laquelle le conduit le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, niant tous clivage ou divergence au sein de la COD et affirmant, qu’au contraire, la symbiose entre les différentes composantes de la Coordination était parfaite.
Il a révélé, à ce sujet que, fort de la conviction que l’unité de l’opposition est le bon choix et conscient de l’ampleur du danger qui guette la Mauritanie, son parti, l’APP, a pris la décision d’intégrer l’Institution de l’Opposition Démocratique dirigée par le Président Ahmed Ould Daddah avec qui, a-t-il tenu à préciser, je suis désormais en parfaite symbiose.
C’est d’ailleurs le Président du RFD lui-même qui a proposé de me confier la présidence de la COD a encore révélé Messaoud Ould Boulkeir, mettant définitivement fin aux supputations sur le climat qui règne au sein de la direction de la Coordination.
La commission de communication
Depuis la création du parti Action pour le Changement, dissident de l’Union des Forces démocratiques, l’Opposition en Mauritanie a toujours baigné dans les clivages entre ses deux leaders charismatiques, Messaoud Ould Boulkheir, président de l’Alliance populaire progressiste –et par ailleurs président de l’Assemblée nationale- et Ahmed Ould Daddah, infatigable opposant depuis son retour, la veille de la démocratisation, en 1991, dans le pays. Rien n’a jamais pu concilier les deux hommes malgré les accolades de façade qui ne durent souvent que le laps d’une accointance électorale. Les autres, comme les nomme d’ailleurs le dernier communiqué de la COD, même s’ils s’arriment à plus représentatifs qu’eux notamment l’Ufp et le RDPM, n’en souffrent pas moins de ce duopole sur lequel l’essentiel du combat de l’Opposition mauritanienne se fonde. L’amplitude des rapports parfois franchement exécrables politiquement parlant entre les deux hommes a toujours déterminé la configuration du jeu politique au sein même de l’Opposition, pour ne pas dire toujours minée. Il faut néanmoins reconnaître au dirigeant du Rassemblement des Forces Démocratiques, Ahmed Ould Daddah, d’avoir particulièrement essuyé les revirements de ses partenaires de l’Opposition. Certaines mauvaises langues prétendent même que Ould Daddah a été victime de son amateurisme politique, L’histoire des événements nous apprend que le RFD, fer de lance de l’Opposition depuis 1991, est tout de même resté à sa place au moment où les autres partis de l’Opposition gravitaient, tour à tour, autour du régime Taya (dialogue Taya-Ufp en 1999) ou plus récemment encore lors de l’Alliance Sidioca-Messaoud-ZZ en 2007, qui a permis à Messaoud Ould Boulkheir de ravir le perchoir de l’Assemblée alors qu’il ne détenait pas plus de cinq députés dans cette chambre basse du Parlement. Ces «coups de poignards » dans le dos de Ould Daddah avaient été expliqués par les ambitions propres à leurs partis et en méconnaissance totale des stratégies nourries par la frange opposante dans son ensemble. Il y eut le Front Uni de l’Opposition, le FPO, la plate-forme de l’Opposition, sous l’ère Taya, ensuite la CFCD en 2006, qui donnera naissance au FNDD, le RFD préférant son autonomie. La cassure au sein de la CFCD, à l’issue du second tour de la présidentielle de 2007, malgré les retrouvailles affichées aujourd’hui, fait planer encore le spectre de la suspicion.
Messaoud Ould Boulkheir plus conciliant
Accaparé par la réunion du bureau politique permanent de son parti, Ahmed Ould Daddah, classé troisième lors de la dernière élection présidentielle ne semble pas emballé par le projet de la Coordination de l’Opposition Démocratique. Mais il a accepté, une fois de plus, le compagnonnage politique qu’on lui propose, sans trop croire certainement à ses vertus intrinsèques. Mais le président du RFD ne veut pas donner l’impression qu’il met les bâtons dans les roues pour la mise en place des structures organisationnelles définitives de la COD. Il a même accepté de donner la préséance à son rival Messaoud Ould Boulkheir pour veiller à la présidence tournante entre les trois pôles de la COD composée du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), regroupement de soutiens à l’ancien président, Sidioca, le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et l’Alliance des autres partis (L’Alternative et le RDPM), purs produits de la Tayie. C’est donc au président de l’App et cumulativement président en exercice du FNDD, qu’échoit et pour deux mois la présidence de la COD. «C’est d’ailleurs le Président du RFD lui-même qui a proposé de me confier la présidence de la COD a encore révélé Messaoud Ould Boulkeir, mettant définitivement fin aux supputations sur le climat qui règne au sein de la direction de la Coordination » annonce Messaoud Ould Boulkheir pour écarter du revers de la main ce que la communication de la COD note comme étant «des supputations ».
L’Opposition se retrouve désormais sous un même toit. Aucune échéance électorale ne pointe à l’horizon pour remettre en cause cette nouvelle alliance opposée au vainqueur de l’élection du 18 juillet 2009, Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la République. Mais jusqu’à quand ? Là est la question qui revient à chaque annonce de rapprochement entre Messaoud Ould Boulkheir et Ahmed Ould Daddah, preuve encore que cette alliance tient d’abord à des humeurs. Une dernière question qui retient encore l’attention avec l’annonce de cette énième alliance concerne l’attribution du secrétariat permanent de la COD qu’on semble soigneusement éviter dans le dernier communiqué rendu public.
JD
La Coordination de l’Opposition Démocratique
Communiqué
La Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) a organisé Mercredi 17 Février 2010 au siège d’Alliance Populaire Progressiste (APP), une cérémonie au cours de laquelle elle a annoncé la mise en place de ses structures organisationnelles définitives. Ainsi, la Coordination s’est dotée d’une présidence tournante entre les trois pôles composant la COD :
Le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et l’Alliance des autres partis (L’Alternative et le RDPM).
La présidence de la COD sera assurée, au cours du premier bimestre, par le Président Messaoud Ould Boulkheir, président de l’APP et président en exercice du FNDD. En outre, la COD s’est dotée d’un secrétariat permanent et de commissions qui travailleront sous la supervision du Président en exercice.
Au cours d’une conférence de presse tenue pour l’occasion, Monsieur Mohamed Ould Maouloud président de l’UFP et Coordinateur des actions de la COD au cours de la phase transitoire a rappelé les raisons qui ont conduit les principaux partis de l’opposition mauritanienne à créer ce cadre qui constitue une évolution importante dans le combat contre un despotisme rampant et une dégradation grave des conditions de vie des populations. Il a décrit le contexte national actuel, marqué par l’insécurité, la gabegie et le sabotage délibéré de l’Etat, son administration, son économie, la paix civile entre ses habitants et les opportunités de dialogue entre ses acteurs politiques.
Le Président Mohamed Ould Maouloud a, par ailleurs, dénoncé le recul des libertés, l’instrumentalisation de la justice mais également l’entêtement de Mohamed Ould Abdel Aziz dont tous le programme et les slogans vaseux se sont révélés de simples manœuvres effrénées pour accéder au pouvoir, à persister dans sa politique de règlements de compte et de mystification du peuple.
Il a ajouté que les équilibres stratégiques traditionnels dans les rapports diplomatiques du pays ont été rompus par les errements de ce pouvoir, entraînant la remise en cause de la crédibilité la Mauritanie et mettant en péril les relations de notre pays avec bien des nations du monde.
Prenant la parole en tant que Président en exercice de la COD, le premier, Monsieur Messaoud Ould Boulkheïr a remercié ses pairs pour la confiance que la Coordination de l’Opposition Démocratique a placé en lui en lui attribuant, durant deux mois, la présidence de cette structure.
Il est ensuite revenu sur les dérives du pouvoir de Ould Abdel Aziz qui n’ont épargné ni la presse, ni la société civile, ni les hommes d’affaires, dans un mépris total de l’appareil judiciaire et de son indépendance et des valeurs sacrées de notre peuple. Il a insisté sur l’existence d’une gabegie pernicieuse, prenant pour exemple l’absence de transparence dans l’attribution des marchés publics.
A ce sujet, le Président Messaoud Ould Boulkheir a cité le cas d’un marché de 7millions 200 000 dollars, au sujet duquel le parlement a d’ailleurs interpellé le gouvernement en vain.
Monsieur Messaoud Ould Boulkheïr a, en outre, rappelé la flambée des prix qui frappe de plein fouet les pauvres, dont le régime du général au pouvoir s’est même cruellement attaqué aux sources revenus : l’agriculture à travers l’annulation de la campagne agricole, l’élevage et les autres secteurs de l’économie nationale sabotés par le manque de clairvoyance qui caractérise les politiques des gouvernants actuels.
Le Président en exercice de la COD a également évoqué le cas dramatique des fonctionnaires de l’Etat limogés de leurs postes pour les punir de leur opposition au pouvoir et des habitants des bidonvilles mystifiés tous les jours par celui qui se prétend leur protecteur.
Toutes ces pratiques et ces décisions qui sont à l’origine de la grogne populaire qui gronde à travers les menaces de grève des travailleurs floués et les mouvements des étudiants, viennent s’ajouter aux nombreuses promesses non tenues par ce « président des pauvres » qui s’emploie à paupériser ses sujets.
Le Président Messaoud Ould Boulkheir a également évoqué la situation lamentable de notre diplomatie, en fustigeant le comportement indigne de la chancellerie de notre pays à Dakar à l’égard du Président de l’Assemblée nationale et donc troisième personnalité de l’Etat qu’il est.
Les sénégalais, même les analphabètes que j’ai eu à rencontrer m’ont traité avec beaucoup d’égard, et les responsables diplomatiques de mon propre pays n’ont même pas daigné m’accueillir à l’aéroport ! C’est dire l’incurie qui règne dans la diplomatie mauritanienne a souligné le Président de l’Assemblée nationale, président de l’opposition démocratique.
Dans ses réponses aux questions de la presse, le Président Monsieur Messaoud Ould Boulkheïr a renouvelé la disposition de tous les partis du COD à œuvrer ensemble pour sauver le pays de l’abîme vers laquelle le conduit le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, niant tous clivage ou divergence au sein de la COD et affirmant, qu’au contraire, la symbiose entre les différentes composantes de la Coordination était parfaite.
Il a révélé, à ce sujet que, fort de la conviction que l’unité de l’opposition est le bon choix et conscient de l’ampleur du danger qui guette la Mauritanie, son parti, l’APP, a pris la décision d’intégrer l’Institution de l’Opposition Démocratique dirigée par le Président Ahmed Ould Daddah avec qui, a-t-il tenu à préciser, je suis désormais en parfaite symbiose.
C’est d’ailleurs le Président du RFD lui-même qui a proposé de me confier la présidence de la COD a encore révélé Messaoud Ould Boulkeir, mettant définitivement fin aux supputations sur le climat qui règne au sein de la direction de la Coordination.
La commission de communication
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