J’ai lu avec un grand intérêt, un billet publié par Cridem, étayé par un enregistrement vidéo aux images très claires et sons suffisamment audibles. Il semble qu’il s’agit d’une visite du Président Fondateur (de l’UPR) à la fameuse Moughataa (Département) de NbeiketLahwach, fleuron des villes créées par son Excellence,du néant pour le non-être, dans le cadre de son œuvre inédite visant l’émergence d’une Mauritanie tout à fait nouvelle.
À écouter les conversations, on ne peut que compatir pour le frêle préfet qui semblait devoir encaisser les foudres du Président, très mécontent, à cequ’il semblait, des chiffres qu’on lui présentât sur un tableau qui, à ce qui se devinait aisément, était censé illustrer le compte d’exploitation d’un agriculteur de la cité, si chère au Président Fondateur, pour la simple raison qu’il en est l’incontestable « géniteur », en plus des autres Termessa, Chami,Bourat, etc….
À suivre le document sus évoqué, on ne peut s’empêcher, à juste titre, de se demander : Où hibernait-il, notre Président ? Croyait-il réellement et sincèrement que ce site, aux confins du désert « sourd-muet », allait se transformer pour lui, en EDEN mauritanien ?
Il ne doit nullement ignorer cela. Contrairement à ce que pensent de lui ses oppositions et ses « opposés », il n’est pas homme à ne pas tirer les bonnes conclusions de ses multiples et largement variées expériences. Il connait très bien le devenir de ce qui, sous son instigation, ses directives éclairées et les actions lumineuses de son Ministre du Développement Rural de l’époque, devait être l’EDEN de Kankossa. Cet autreEDENqui devait inonder le marché national, sous régional, continental et international de fruits et légumes Bio avait été un échec cinglant. Il était étonnant d’ailleurs de s’y investir, ou faire miroiter aux citoyens une quelconque réussite, après le fiasco qu’avait connu le célèbre IFAC(Institut des Fruits et Agrumes Coloniaux qui eut une forte présence en Assaba) sur les vestiges du projet duquel on a eu la stupide idée de bâtir unprojet chimérique.
Il est normal qu’un Président soit préoccupé par la sécurité alimentaire de son peuple et l’autosuffisance de son pays. Ce quijustifie, peut-être, sa recherche effrénée pour dénicher un miraculeux grenier, quelque part, avant la fin de son second et (théoriquement) dernier (pour le moment) mandat présidentiel (précision qui me parait utile). C’est, sans doute, la raison d’exister de ce titanesque canal de l’AftoutESSAHLI, réalisé par le génie militaro-civil, que les experts qualifient de gouffre financier, une hécatombe écologique et tout sauf un EDEN salutaire pour le pays.
Cesont là quelques exemples, illustratifs et non limitatifs, de recherche par notre Président Fondateur (de l’UPR), d’une solution durable pour assurer notre subsistance. Ce fut une constance dans sa politique depuis son arrivée au pouvoir, d’abord comme chef des trois Bataillons (les 2 BASEP et le BADEP), puis durant son premier mandat où il s’était auto-proclamé « Président des pauvres », jusqu’à son actuel mandat présidentiel où il est devenu le Président de tout, au lieu de tous.
Qu’il cherche et recherche pour nous une vie paradisiaque, un EDEN où nous confiner, met tout à fait l’homme dans son rôle de dirigeant d’une nation, qu’il soit mu par le patriotisme et la soif de voir son pays sortir du gouffre, ou le sentiment de culpabilité qui ronge généralement lui qui parvient à mesurer l’ampleur des dégâts causés par lui et sa cour et la nécessité de réparer comme repentir avant d’en répondre dans l’au-delà.
Avant d’essayer de décrypter le bien-fondé de la démarche de notre Président Fondateur (de l’UPR), je ne peux que revenir à mon frêle et innocent Préfet. Pourquoi accabler ce brave patriote qui, sans doute par clairvoyance, a accepté un poste de Préfet dans le néant pour être un non-être, chose que bon nombre de ses pairs avaient toujours refusé ? Il n’est un secret pour personne que nombreux sont ceux qui avaient décliné le poste peu attrayant, après avoir été nommé par voie du Conseil des Ministres. Dans ce genre de circonstances, le Préfet est surtout préoccupé par la nécessité de se faire livrer, à temps, une tenue qui lui vaille pour la cérémonie officielle. Quant aux chiffres du Ministère de l’Agriculture, il n’en sait absolument rien. Notre administration se considère toujours chargée du seul maintien d’ordre (dans le désordre). Quant aux questions de développement, elle n’en prend connaissance qu’en même temps que le Président, s’il advenait qu’il organisât une visitation comme celle-ci. Il ne revenait pas au Préfet de répondre à ces questions techniques, en présence, au complet, du « Gratin » de notre Ministère de l’Agriculture.
Franchement, j’ai été désarçonné par le fait qu’aucun technicien ne vienne à la rescousse de mon admirable Préfet qui avait répondu comme il pouvait. Seule la Ministre a affirmé qu’un agriculteur aurait accédé à la propriété de têtes de bétail, grâce au produit de son labeur (labour ?) !! J’ai bien entendu « UN », devant la colère du Président Fondateur de NbeiketLahwachde constater qu’un agriculteur fait tous ces efforts et consomme ce temps fou pour, au bout « un misérable 100 000 MRO » .Si on peut faire un constat objectif, c’est celui que ce fut un véritable camouflet pour tout le Département en charge de l’Agriculture. Ce fut aussi un appel du Président Fondateur de Termessa à la délation. En effet, il a demandé clairement aux autorités administratives (et de sécurité) de lui faire parvenir « les vrais chiffres ». Et le Président Fondateur de Chami d’ajouter ce qui, à peu près, était « ce sont ces mensonges qui sont fournis, en beaux tableaux, depuis 60 ans ». Il m’est revenu le discours de OuldTaya, peu de temps avant le déclin de son régime, où il affirmait, publiquement, que les informations ne lui parvenaient plus et que ce qu’il recevait encore était étriqué.
Je suis content que le Président Fondateur de Bourat commence à se rendre compte de la supercherie et de la nécessité de faire des études sérieuses avant de se lancer dans des projets d’envergure. Il se rendra compte que le taux d’autosuffisance en Riz n’est pas ce qu’on lui dit. Il découvrira à temps, je l’espère, qu’on ne peut pas « travestir » le bétail mauritanien pour avoir tous de bonnes et belles fermes. La Mauritanie n’est pas que Chami ou Asmaa ! Peut-onenvisager un croisement humain, conforme aux préceptes de notre sainte religion, pour avoir une génération de vrais patriotes, greffés à la bonne gouvernance ? Ce serait une bonne trouvaille ! Elle serait d’autant plus bonne si on arrivait à les cloner pour conserver une bonne mémoire si c’est ça leur véritable défaut, ou à cesser de se gausser de nous, si c’est leur vrai vice.
En effet, j’ai des souvenirs, d’un passé pas trop lointain, qui me font douter que notre Président aux bienfaits incommensurables s’est cru réellement berné. Il était quand même avec OuldTayaà FoumGleitalorsqu’on lui présenta un PowerPoint comme une connexion Internet avec, peut-être, les diables du Mont Wawa voisin, ce qui fit dire à OuldTaya, loin d’être idiot lui-aussi, que « les japonais viendraient acheter le riz Made in Mauritania ». Nous attendons toujours aussi bien leurs commandes fermes que ce que nous allons leur livrer. Notre Président était aussi avec le même OuldTaya à Legrane(Kiffa), lorsqu’on lui présenta des moules qui permettaient, selon les géniales inventrices, de fabriquer des pâtisseries. Lorsqu’il fit un essai, OuldTaya se rendit compte qu’aucun gâteau ne pouvait tenir dans son soi-disant moule. La cerise n’avait donc aucune raison d’être placée sur la fameuse sucrerie.
Ce ne sont là que quelques petits exemples dans un océan de mise en scène et d’autodérision dont nous nous sommes rendus champions. Nos Chefs se disent, sans doute, en pensant à nous, ce qui n’est pas leur fort : s’ils veulent se moquer d’eux-mêmes, pourquoi ne pas s’en esclaffer ? Et ils s’en marrent plein la gueule !
Objectivement, je trouve que les tâtonnements de notre Président Fondateur de la Mauritanie Nouvelle, se défendent. Mais on est en droit de se demander si, dans sa recherche d’une vie paradisiaque pour nous, il savait, avant de s’y lancer, que la mythologie judéo-chrétienne situerait l’EDEN, cette très convoitée « annexe » du Paradis en très lointaine et miraculeusement fertile Mésopotamie ? Savait-il aussi, avant d’y engloutir d’énormes moyens financiers, que notre Mère Ève (dont il doit avoir permanemment des échos de proximité), boostée qu’elle fut par les instigations sataniques, est à l’origine du péché commis par notre Père Adam et elle-même, en se permettant, non seulement de s’approcher de l’arbre défendu, mais de cueillir le « fruit interdit » ? Nous en payerons les tributs jusqu’à la fin de nos jours, surtout que nous semblons avoir oublié, du moins pour beaucoup parmi nous, que nous avions été mandatés, par Allah, avant notre descente ici-bas. Mais nous ne pouvons faire de reproches, Allah ayant pardonné à Adam et Ève.
Mais nos dirigeants n’étaient nullement concernés par cette divineamnistie !
Belle Plume, février 2017
À écouter les conversations, on ne peut que compatir pour le frêle préfet qui semblait devoir encaisser les foudres du Président, très mécontent, à cequ’il semblait, des chiffres qu’on lui présentât sur un tableau qui, à ce qui se devinait aisément, était censé illustrer le compte d’exploitation d’un agriculteur de la cité, si chère au Président Fondateur, pour la simple raison qu’il en est l’incontestable « géniteur », en plus des autres Termessa, Chami,Bourat, etc….
À suivre le document sus évoqué, on ne peut s’empêcher, à juste titre, de se demander : Où hibernait-il, notre Président ? Croyait-il réellement et sincèrement que ce site, aux confins du désert « sourd-muet », allait se transformer pour lui, en EDEN mauritanien ?
Il ne doit nullement ignorer cela. Contrairement à ce que pensent de lui ses oppositions et ses « opposés », il n’est pas homme à ne pas tirer les bonnes conclusions de ses multiples et largement variées expériences. Il connait très bien le devenir de ce qui, sous son instigation, ses directives éclairées et les actions lumineuses de son Ministre du Développement Rural de l’époque, devait être l’EDEN de Kankossa. Cet autreEDENqui devait inonder le marché national, sous régional, continental et international de fruits et légumes Bio avait été un échec cinglant. Il était étonnant d’ailleurs de s’y investir, ou faire miroiter aux citoyens une quelconque réussite, après le fiasco qu’avait connu le célèbre IFAC(Institut des Fruits et Agrumes Coloniaux qui eut une forte présence en Assaba) sur les vestiges du projet duquel on a eu la stupide idée de bâtir unprojet chimérique.
Il est normal qu’un Président soit préoccupé par la sécurité alimentaire de son peuple et l’autosuffisance de son pays. Ce quijustifie, peut-être, sa recherche effrénée pour dénicher un miraculeux grenier, quelque part, avant la fin de son second et (théoriquement) dernier (pour le moment) mandat présidentiel (précision qui me parait utile). C’est, sans doute, la raison d’exister de ce titanesque canal de l’AftoutESSAHLI, réalisé par le génie militaro-civil, que les experts qualifient de gouffre financier, une hécatombe écologique et tout sauf un EDEN salutaire pour le pays.
Cesont là quelques exemples, illustratifs et non limitatifs, de recherche par notre Président Fondateur (de l’UPR), d’une solution durable pour assurer notre subsistance. Ce fut une constance dans sa politique depuis son arrivée au pouvoir, d’abord comme chef des trois Bataillons (les 2 BASEP et le BADEP), puis durant son premier mandat où il s’était auto-proclamé « Président des pauvres », jusqu’à son actuel mandat présidentiel où il est devenu le Président de tout, au lieu de tous.
Qu’il cherche et recherche pour nous une vie paradisiaque, un EDEN où nous confiner, met tout à fait l’homme dans son rôle de dirigeant d’une nation, qu’il soit mu par le patriotisme et la soif de voir son pays sortir du gouffre, ou le sentiment de culpabilité qui ronge généralement lui qui parvient à mesurer l’ampleur des dégâts causés par lui et sa cour et la nécessité de réparer comme repentir avant d’en répondre dans l’au-delà.
Avant d’essayer de décrypter le bien-fondé de la démarche de notre Président Fondateur (de l’UPR), je ne peux que revenir à mon frêle et innocent Préfet. Pourquoi accabler ce brave patriote qui, sans doute par clairvoyance, a accepté un poste de Préfet dans le néant pour être un non-être, chose que bon nombre de ses pairs avaient toujours refusé ? Il n’est un secret pour personne que nombreux sont ceux qui avaient décliné le poste peu attrayant, après avoir été nommé par voie du Conseil des Ministres. Dans ce genre de circonstances, le Préfet est surtout préoccupé par la nécessité de se faire livrer, à temps, une tenue qui lui vaille pour la cérémonie officielle. Quant aux chiffres du Ministère de l’Agriculture, il n’en sait absolument rien. Notre administration se considère toujours chargée du seul maintien d’ordre (dans le désordre). Quant aux questions de développement, elle n’en prend connaissance qu’en même temps que le Président, s’il advenait qu’il organisât une visitation comme celle-ci. Il ne revenait pas au Préfet de répondre à ces questions techniques, en présence, au complet, du « Gratin » de notre Ministère de l’Agriculture.
Franchement, j’ai été désarçonné par le fait qu’aucun technicien ne vienne à la rescousse de mon admirable Préfet qui avait répondu comme il pouvait. Seule la Ministre a affirmé qu’un agriculteur aurait accédé à la propriété de têtes de bétail, grâce au produit de son labeur (labour ?) !! J’ai bien entendu « UN », devant la colère du Président Fondateur de NbeiketLahwachde constater qu’un agriculteur fait tous ces efforts et consomme ce temps fou pour, au bout « un misérable 100 000 MRO » .Si on peut faire un constat objectif, c’est celui que ce fut un véritable camouflet pour tout le Département en charge de l’Agriculture. Ce fut aussi un appel du Président Fondateur de Termessa à la délation. En effet, il a demandé clairement aux autorités administratives (et de sécurité) de lui faire parvenir « les vrais chiffres ». Et le Président Fondateur de Chami d’ajouter ce qui, à peu près, était « ce sont ces mensonges qui sont fournis, en beaux tableaux, depuis 60 ans ». Il m’est revenu le discours de OuldTaya, peu de temps avant le déclin de son régime, où il affirmait, publiquement, que les informations ne lui parvenaient plus et que ce qu’il recevait encore était étriqué.
Je suis content que le Président Fondateur de Bourat commence à se rendre compte de la supercherie et de la nécessité de faire des études sérieuses avant de se lancer dans des projets d’envergure. Il se rendra compte que le taux d’autosuffisance en Riz n’est pas ce qu’on lui dit. Il découvrira à temps, je l’espère, qu’on ne peut pas « travestir » le bétail mauritanien pour avoir tous de bonnes et belles fermes. La Mauritanie n’est pas que Chami ou Asmaa ! Peut-onenvisager un croisement humain, conforme aux préceptes de notre sainte religion, pour avoir une génération de vrais patriotes, greffés à la bonne gouvernance ? Ce serait une bonne trouvaille ! Elle serait d’autant plus bonne si on arrivait à les cloner pour conserver une bonne mémoire si c’est ça leur véritable défaut, ou à cesser de se gausser de nous, si c’est leur vrai vice.
En effet, j’ai des souvenirs, d’un passé pas trop lointain, qui me font douter que notre Président aux bienfaits incommensurables s’est cru réellement berné. Il était quand même avec OuldTayaà FoumGleitalorsqu’on lui présenta un PowerPoint comme une connexion Internet avec, peut-être, les diables du Mont Wawa voisin, ce qui fit dire à OuldTaya, loin d’être idiot lui-aussi, que « les japonais viendraient acheter le riz Made in Mauritania ». Nous attendons toujours aussi bien leurs commandes fermes que ce que nous allons leur livrer. Notre Président était aussi avec le même OuldTaya à Legrane(Kiffa), lorsqu’on lui présenta des moules qui permettaient, selon les géniales inventrices, de fabriquer des pâtisseries. Lorsqu’il fit un essai, OuldTaya se rendit compte qu’aucun gâteau ne pouvait tenir dans son soi-disant moule. La cerise n’avait donc aucune raison d’être placée sur la fameuse sucrerie.
Ce ne sont là que quelques petits exemples dans un océan de mise en scène et d’autodérision dont nous nous sommes rendus champions. Nos Chefs se disent, sans doute, en pensant à nous, ce qui n’est pas leur fort : s’ils veulent se moquer d’eux-mêmes, pourquoi ne pas s’en esclaffer ? Et ils s’en marrent plein la gueule !
Objectivement, je trouve que les tâtonnements de notre Président Fondateur de la Mauritanie Nouvelle, se défendent. Mais on est en droit de se demander si, dans sa recherche d’une vie paradisiaque pour nous, il savait, avant de s’y lancer, que la mythologie judéo-chrétienne situerait l’EDEN, cette très convoitée « annexe » du Paradis en très lointaine et miraculeusement fertile Mésopotamie ? Savait-il aussi, avant d’y engloutir d’énormes moyens financiers, que notre Mère Ève (dont il doit avoir permanemment des échos de proximité), boostée qu’elle fut par les instigations sataniques, est à l’origine du péché commis par notre Père Adam et elle-même, en se permettant, non seulement de s’approcher de l’arbre défendu, mais de cueillir le « fruit interdit » ? Nous en payerons les tributs jusqu’à la fin de nos jours, surtout que nous semblons avoir oublié, du moins pour beaucoup parmi nous, que nous avions été mandatés, par Allah, avant notre descente ici-bas. Mais nous ne pouvons faire de reproches, Allah ayant pardonné à Adam et Ève.
Mais nos dirigeants n’étaient nullement concernés par cette divineamnistie !
Belle Plume, février 2017