La marque sud-africaine « Revivo Tea » vantait, sur plusieurs sites internet du pays, les vertus thérapeutiques de sa boisson à base d’herbes chinoises, garantissant une guérison immédiate aux porteurs du virus VIH. L’ ASA, l’Autorité de régulation des publicités du pays, a enjoint la marque de retirer ces publicités mensongères. Une personne sur sept est contaminée par le virus VIH en Afrique du Sud, et l’Autorité de régulation est souvent saisie de ce type de litige. Ils portent la plupart du temps sur des tracts qui font la promotion de potions et de crèmes soi-disant magiques.
Revivo Tea prétendait que sa potion parvenait à neutraliser le virus du sida. Citant à l’appui d’obscurs tests réalisés par des laboratoires de Hong-Kong et de Californie, Patrick Linzer, un résident de Johannesburg, indigné, a saisi l’Autorité de régulation des publicités.
Celle-ci vient de juger en sa faveur, estimant que Revivo Tea n’était pas parvenu à prouver les vertus curatives de sa boisson. L’ONG de lutte contre le sida, Treatment Action Campaign, qui avait accompagné le plaignant dans sa démarche, appelle la population à la plus grande vigilance. Elle a elle-même saisi à huit reprises l’autorité de régulation ces dernières années.
Les déclarations controversées de l’ancienne ministre sud africaine de la Santé, Manto Tshbalala Msimang, alias docteur Betteraves, ont en effet favorisé l’émergence de charlatans sur le marché. Elle a quitté son poste il y a près d’un an, et depuis, ses successeurs ont adopté une approche plus responsable, visant à encadrer la médecine traditionnelle et les remèdes non brevetés.
Source: rfi
Revivo Tea prétendait que sa potion parvenait à neutraliser le virus du sida. Citant à l’appui d’obscurs tests réalisés par des laboratoires de Hong-Kong et de Californie, Patrick Linzer, un résident de Johannesburg, indigné, a saisi l’Autorité de régulation des publicités.
Celle-ci vient de juger en sa faveur, estimant que Revivo Tea n’était pas parvenu à prouver les vertus curatives de sa boisson. L’ONG de lutte contre le sida, Treatment Action Campaign, qui avait accompagné le plaignant dans sa démarche, appelle la population à la plus grande vigilance. Elle a elle-même saisi à huit reprises l’autorité de régulation ces dernières années.
Les déclarations controversées de l’ancienne ministre sud africaine de la Santé, Manto Tshbalala Msimang, alias docteur Betteraves, ont en effet favorisé l’émergence de charlatans sur le marché. Elle a quitté son poste il y a près d’un an, et depuis, ses successeurs ont adopté une approche plus responsable, visant à encadrer la médecine traditionnelle et les remèdes non brevetés.
Source: rfi
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