Les mesures annoncées par Hosni Moubarak lors de son intervention télévisée, n'ont pas convaincu les manifestants qui comptent continuer leur mouvement de protestation. Le président égyptien a finalement annoncé qu'il restait à son poste jusqu’à la fin de son mandat tout en transférant une partie de ses pouvoirs à son vice-président. Hosni Moubarak a également promis d'amender 5 articles de la Constitution. Un désistement partiel inattendu.
Dans son allocution qui s’est longuement fait attendre le raïs a commencé par rendre hommage aux jeunes manifestants et à leur volonté de changement. Il leur a promis de venger leurs martyrs en châtiant les responsables.
Hosni Moubarak s’en est ensuite attaqué à deux reprises aux tentatives étrangères d’imposer un dictat à l’Egypte. Une référence aux Etats-Unis très impopulaires en Egypte et particulièrement parmi les manifestants. Le raïs jouait sur la fibre nationaliste des Egyptiens qui n’ont pas oublié les guerres contre Israël, grand allié des Etats-Unis dans la région.
Ce n’est qu’après un discours lénifiant que le président est arrivé au point d’orgue : il déléguait ses pouvoirs exécutifs au vice-président Omar Souleimane dans les limites de la Constitution. Sauf incapacité totale, le président conserve seul, conformément à la Constitution, le pouvoir d’abroger ou de réformer la Constitution ainsi que celui de dissoudre le Parlement et le Sénat.
Le discours du général Souleimane a été plus bref. Il a appelé la jeunesse égyptienne à rentrer chez elle pour éviter le chaos. Il a enfin rappelé qu’il s’appuyait sur l’armée sans pour autant menacer.
La voie du raïs
Deux portes de sorties s’offraient au président Moubarak. La porte grande ouverte du désistement total réclamé par la place Tahrir. Dans cette hypothèse il y a avait deux cas de figure. Le constitutionnel avec le président du Parlement qui assure l’intérim et qui appelle à une élection présidentielle dans les 60 jours. Des élections qui se seraient déroulées avec l’ancienne Constitution décriée par l’opposition.
L’autre cas de figure était un coup d’Etat soft avec une délégation du pouvoir à l’armée. Celle-ci aurait abrogé la constitution, dissout les deux chambres et formé un gouvernement de transition. Le problème est qu’en 1952 c’est ce qui aurait dû se passer après le coup d’Etat qui a renversé la monarchie. Sauf que l’armée n’a jamais plus quitté le pouvoir.
Hosni Moubarak a utilisé la porte de sortie entrouverte. Celle du désistement partiel en transmettant une partie de ses prérogatives au vice-président Omar Souleimane. Le pouvoir d’abroger la Constitution et de dissoudre les deux chambres n’étant pas transmissible, il faut que le raïs reste au pouvoir pour intervenir sur ces deux sujets quand le vice-président jugera le temps opportun et le lui demandera.
Dans son allocution qui s’est longuement fait attendre le raïs a commencé par rendre hommage aux jeunes manifestants et à leur volonté de changement. Il leur a promis de venger leurs martyrs en châtiant les responsables.
Hosni Moubarak s’en est ensuite attaqué à deux reprises aux tentatives étrangères d’imposer un dictat à l’Egypte. Une référence aux Etats-Unis très impopulaires en Egypte et particulièrement parmi les manifestants. Le raïs jouait sur la fibre nationaliste des Egyptiens qui n’ont pas oublié les guerres contre Israël, grand allié des Etats-Unis dans la région.
Ce n’est qu’après un discours lénifiant que le président est arrivé au point d’orgue : il déléguait ses pouvoirs exécutifs au vice-président Omar Souleimane dans les limites de la Constitution. Sauf incapacité totale, le président conserve seul, conformément à la Constitution, le pouvoir d’abroger ou de réformer la Constitution ainsi que celui de dissoudre le Parlement et le Sénat.
Le discours du général Souleimane a été plus bref. Il a appelé la jeunesse égyptienne à rentrer chez elle pour éviter le chaos. Il a enfin rappelé qu’il s’appuyait sur l’armée sans pour autant menacer.
La voie du raïs
Deux portes de sorties s’offraient au président Moubarak. La porte grande ouverte du désistement total réclamé par la place Tahrir. Dans cette hypothèse il y a avait deux cas de figure. Le constitutionnel avec le président du Parlement qui assure l’intérim et qui appelle à une élection présidentielle dans les 60 jours. Des élections qui se seraient déroulées avec l’ancienne Constitution décriée par l’opposition.
L’autre cas de figure était un coup d’Etat soft avec une délégation du pouvoir à l’armée. Celle-ci aurait abrogé la constitution, dissout les deux chambres et formé un gouvernement de transition. Le problème est qu’en 1952 c’est ce qui aurait dû se passer après le coup d’Etat qui a renversé la monarchie. Sauf que l’armée n’a jamais plus quitté le pouvoir.
Hosni Moubarak a utilisé la porte de sortie entrouverte. Celle du désistement partiel en transmettant une partie de ses prérogatives au vice-président Omar Souleimane. Le pouvoir d’abroger la Constitution et de dissoudre les deux chambres n’étant pas transmissible, il faut que le raïs reste au pouvoir pour intervenir sur ces deux sujets quand le vice-président jugera le temps opportun et le lui demandera.
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