Excellence Président de la République
L’immense espoir qu’avait suscitée votre arrivée au pouvoir se dissipe petit à petit, laissant place au pessimisme et à l’inquiétude.
De cette inquiétude surgissent plusieurs questions : le président des pauvres est-il au bout de son énergie ? A-t-il été freiné dans son ardeur par ceux qui ont prêté serment de maintenir la Mauritanie à genoux?Aujourd’hui, force est de constater que d’importantes réalisations ont été effectuées en si peu de temps : équipements sanitaires, électrification de nombre de localités, réseaux d’adduction d’eau, routes bitumées…
Mais le plus de la moitié de la population n’a plus de quoi subvenir à leurs besoins élémentaires du fait de la cherté de la vie et le chômage se propage sournoisement. Conséquence : les agressions en plein jour dans les quartiers périphériques se multiplient, la prostitution s’institutionnalise, la famine se répand… Devant une telle situation, le pire est à craindre.
Alors Monsieur le Président méfiez vous de vos conseillers, surtout s’il s’agit de prétendus Docteurs. Ces intellos qui, n’ayant jamais produit d’ouvrages et dont l’intellect se limite à reproduire les théories des autres, sont totalement déconnectés de la réalité profonde du pays.
Ils méprisent les citoyens parce que détenteurs de cartons (doctorats ou agrégats) octroyés du temps où l’occident pensait qu’un Africain qui écrivait une phrase correcte méritait le titre de Docteur. Ils se cachent derrière des chiffres et des principes pour expliquer la misère du peuple. Corrompus, détourneurs de deniers publics, ils sont de tous les régimes et de tous les temps. Naturellement, tous ne sont pas les mêmes. Mais les vrais intellectuels n’ont jamais voulu être mêlés de près ou de loin à la res publica, la chose publique.
Méfiez vous aussi de ces Administrateurs qui envoient à leur tutelles des rapports où tout est en rose, méfiez vous des politiciens recyclés (eternels beni oui oui). Et Qu’Allah vous protège.
Housseine O. M’Bareck
houldmbareck@yahoo.com
cridem
L’immense espoir qu’avait suscitée votre arrivée au pouvoir se dissipe petit à petit, laissant place au pessimisme et à l’inquiétude.
De cette inquiétude surgissent plusieurs questions : le président des pauvres est-il au bout de son énergie ? A-t-il été freiné dans son ardeur par ceux qui ont prêté serment de maintenir la Mauritanie à genoux?Aujourd’hui, force est de constater que d’importantes réalisations ont été effectuées en si peu de temps : équipements sanitaires, électrification de nombre de localités, réseaux d’adduction d’eau, routes bitumées…
Mais le plus de la moitié de la population n’a plus de quoi subvenir à leurs besoins élémentaires du fait de la cherté de la vie et le chômage se propage sournoisement. Conséquence : les agressions en plein jour dans les quartiers périphériques se multiplient, la prostitution s’institutionnalise, la famine se répand… Devant une telle situation, le pire est à craindre.
Alors Monsieur le Président méfiez vous de vos conseillers, surtout s’il s’agit de prétendus Docteurs. Ces intellos qui, n’ayant jamais produit d’ouvrages et dont l’intellect se limite à reproduire les théories des autres, sont totalement déconnectés de la réalité profonde du pays.
Ils méprisent les citoyens parce que détenteurs de cartons (doctorats ou agrégats) octroyés du temps où l’occident pensait qu’un Africain qui écrivait une phrase correcte méritait le titre de Docteur. Ils se cachent derrière des chiffres et des principes pour expliquer la misère du peuple. Corrompus, détourneurs de deniers publics, ils sont de tous les régimes et de tous les temps. Naturellement, tous ne sont pas les mêmes. Mais les vrais intellectuels n’ont jamais voulu être mêlés de près ou de loin à la res publica, la chose publique.
Méfiez vous aussi de ces Administrateurs qui envoient à leur tutelles des rapports où tout est en rose, méfiez vous des politiciens recyclés (eternels beni oui oui). Et Qu’Allah vous protège.
Housseine O. M’Bareck
houldmbareck@yahoo.com
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