Tawassoul est-il satisfait par les mesures prises par le gouvernement pour diminuer les prix ?
Mohamed Jemil Mansour (M.J.M) :
Pas du tout. Ces mesures ne répondent pas aux besoins de citoyens, et n’ont pas un caractère stratégique. Aujourd’hui pour faire face à la situation sociale, il faut une vision basée sur le renforcement du pouvoir d’achat, donc augmenter les salaires et réduire le chômage. Il faut également une subvention réelle et globale des denrées de première nécessité. Enfin, il faut établir des règles de transparence au niveau du marché, et traiter avec équité avec tous les commerçants.
Récemment des députés de l’opposition ont parlé des cas de gabegie, en citant des chiffres qui sont contenus dans des rapports d’enquête en cours. Le président du RNRD trouve-t-il que cela soit légal ?
M.J.M :
Puisque les représentants n’ont pas accès à l’information, et qu’il y a un manque de transparence, les députés vont usé de ce qu’ils ont comme moyens pour accéder à l’information.
Si rien ne fait contre le marasme social, politique, économique que vit le pays, les mauritaniens risquent de connaître des troubles similaires à ceux qui ont eu lieu en Tunisie, disent les politiques de la C.O.D, êtes-vous de cet avis ?
M.J.M : Je crois que la situation est difficile en Mauritanie et demande une politique réelle de réforme qui dépasse les mesures temporaires. C’est vrai que la Tunisie c’est autre chose, c’est vrai que la situation de ce pays était particulière en matière de dictature et de répression, mais la Mauritanie reste tout de même un cas qui demande une intervention sérieuse.
Vous comptez tenir un meeting aujourd’hui : Quels sont les sujets que vous allez aborder ?
M.J.M : Tous les sujets de l’heure, les prix, le chômage, le dialogue, la justice, l’unité nationale, l’esclavage, les priorités de réformes. Tous ces thèmes seront abordés avec un discours politique responsable mais fermé et déterminé.
Propos recueillis par Samba Camara
tempsforts
Mohamed Jemil Mansour (M.J.M) :
Pas du tout. Ces mesures ne répondent pas aux besoins de citoyens, et n’ont pas un caractère stratégique. Aujourd’hui pour faire face à la situation sociale, il faut une vision basée sur le renforcement du pouvoir d’achat, donc augmenter les salaires et réduire le chômage. Il faut également une subvention réelle et globale des denrées de première nécessité. Enfin, il faut établir des règles de transparence au niveau du marché, et traiter avec équité avec tous les commerçants.
Récemment des députés de l’opposition ont parlé des cas de gabegie, en citant des chiffres qui sont contenus dans des rapports d’enquête en cours. Le président du RNRD trouve-t-il que cela soit légal ?
M.J.M :
Puisque les représentants n’ont pas accès à l’information, et qu’il y a un manque de transparence, les députés vont usé de ce qu’ils ont comme moyens pour accéder à l’information.
Si rien ne fait contre le marasme social, politique, économique que vit le pays, les mauritaniens risquent de connaître des troubles similaires à ceux qui ont eu lieu en Tunisie, disent les politiques de la C.O.D, êtes-vous de cet avis ?
M.J.M : Je crois que la situation est difficile en Mauritanie et demande une politique réelle de réforme qui dépasse les mesures temporaires. C’est vrai que la Tunisie c’est autre chose, c’est vrai que la situation de ce pays était particulière en matière de dictature et de répression, mais la Mauritanie reste tout de même un cas qui demande une intervention sérieuse.
Vous comptez tenir un meeting aujourd’hui : Quels sont les sujets que vous allez aborder ?
M.J.M : Tous les sujets de l’heure, les prix, le chômage, le dialogue, la justice, l’unité nationale, l’esclavage, les priorités de réformes. Tous ces thèmes seront abordés avec un discours politique responsable mais fermé et déterminé.
Propos recueillis par Samba Camara
tempsforts
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