Le secteur de la culture peine à décoller dans notre pays. Cette fin d’année a coïncidé avec de graves problèmes entre les associations d’artistes et la ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports. Certains musiciens et les plasticiens du pays se sont dits déçus du non respect des promesses faites il y a quelques mois par la ministre lors de la fameuse réunion de prise de contact avec les professionnels de la culture.
En effet, la responsable avait pris l’engagement de mettre l’appui aux artistes au centre de sa politique. Des jours ont passé, nos génies créateurs n’ont rien vu se profiler à l’horizon. Pas de subvention, pas d’ouverture, pas de mise en réseau interne et externe. Bref, nos artistes n’ont rien senti de meilleur par rapport « aux grands diseurs » qui étaient passés par là et qui avaient promis monts et merveilles.
Conséquence, la Maison des artistes plasticiens va fermer pour la énième fois faute de loyer impayé. La nouvelle Maison des jeunes qui devait les accueillir a désisté à la dernière minute parce que dans le local qui leur été destiné, il y aurait des équipements d’un richissime homme d’affaires bien gardés. Comble de l’ironie ! Au niveau des deux grandes organisations de musiciens de la Mauritanie, on accuse Madame la ministre de favoriser les uns au détriment des autres.
Cette ambiance délétère n’est pas favorable à la redynamisation d’un secteur qui se morfond dans d’énormes difficultés malgré les immenses richesses culturelles du pays. Au ministère de la Culture, on évoque généralement le manque de moyens pour faire face à la forte demande. Ce qui n’est pas totalement faux car le département de la Culture reçoit le plus faible budget de tous les ministères.
Mais Ceci s’explique par l’absence d’une véritable politique culturelle avec des priorités claires. Ce qui fait que chaque équipe arrive avec sa propre vision des choses et ses intentions, le plus souvent, en porte à faux avec les visées des prédécesseurs. Aussi Il fut un temps où les préoccupations au ministère de la culture étaient concentrées sur la mise en place d’un cadre législatif pour rendre visible les actions à mener.
C’est ainsi que les textes sur le droit d’auteurs et la propriété intellectuelle ont été élaborés et soumis à l’approbation du parlement. Des lois qui seront promulguées plus tard par le CMJD avec la première transition de 2005 – 2007. Ensuite ce fut le temps de la structuration des associations d’artistes à l’occasion de l’avènement de nouveaux responsables à la tête du département.
Cette politique s’était justifiée à l’époque, par la nécessité d’organiser les corporations d’artistes qui foisonnaient dans le pays dans le but d’optimiser l’action du ministère à leur endroit. Ce qui était en vérité une nécessité et un noble objectif. Primo, il a été très difficile de fédérer plusieurs organisations qui n’avaient pas forcément les mêmes objectifs - deux associations de musiciens existent aujourd’hui - secundo même ceux qui arrivèrent à se mettre ensemble ne tardèrent pas à se chamailler à cause des miettes qu’on mettaient à leur disposition.
Le choix des groupes qu’il faut inviter à l’occasion des grands rendez-vous ; visites présidentielles ou autres événements d’importance nationale ou internationale est vite devenu le pur cauchemar des responsables du ministère de la culture. La dernière polémique sur fond d’accusations de favoritisme date de la récente visite du Président Soudanais dans notre pays.
De même la volonté de s’atteler à l’édition de manuscrits au détriment de l’événementiel qui avait apparu pendant un moment comme la seule voie à suivre n’a pas résisté aux changements intempestifs dans ce département. La parution d’une revue mensuelle, l’impression de guides culturels et le soutien à l’écriture de livres n’ont duré que le temps d’une rose avant que l’on ne revienne à la structuration et aux soutiens des associations d’artistes avec les risques cités plus haut. Ce qui apparaît comme un véritable retour en arrière. Ce qui a provoqué à notre avis, la levée de boucliers de ces derniers jours.
Yero
Source: Veridique
En effet, la responsable avait pris l’engagement de mettre l’appui aux artistes au centre de sa politique. Des jours ont passé, nos génies créateurs n’ont rien vu se profiler à l’horizon. Pas de subvention, pas d’ouverture, pas de mise en réseau interne et externe. Bref, nos artistes n’ont rien senti de meilleur par rapport « aux grands diseurs » qui étaient passés par là et qui avaient promis monts et merveilles.
Conséquence, la Maison des artistes plasticiens va fermer pour la énième fois faute de loyer impayé. La nouvelle Maison des jeunes qui devait les accueillir a désisté à la dernière minute parce que dans le local qui leur été destiné, il y aurait des équipements d’un richissime homme d’affaires bien gardés. Comble de l’ironie ! Au niveau des deux grandes organisations de musiciens de la Mauritanie, on accuse Madame la ministre de favoriser les uns au détriment des autres.
Cette ambiance délétère n’est pas favorable à la redynamisation d’un secteur qui se morfond dans d’énormes difficultés malgré les immenses richesses culturelles du pays. Au ministère de la Culture, on évoque généralement le manque de moyens pour faire face à la forte demande. Ce qui n’est pas totalement faux car le département de la Culture reçoit le plus faible budget de tous les ministères.
Mais Ceci s’explique par l’absence d’une véritable politique culturelle avec des priorités claires. Ce qui fait que chaque équipe arrive avec sa propre vision des choses et ses intentions, le plus souvent, en porte à faux avec les visées des prédécesseurs. Aussi Il fut un temps où les préoccupations au ministère de la culture étaient concentrées sur la mise en place d’un cadre législatif pour rendre visible les actions à mener.
C’est ainsi que les textes sur le droit d’auteurs et la propriété intellectuelle ont été élaborés et soumis à l’approbation du parlement. Des lois qui seront promulguées plus tard par le CMJD avec la première transition de 2005 – 2007. Ensuite ce fut le temps de la structuration des associations d’artistes à l’occasion de l’avènement de nouveaux responsables à la tête du département.
Cette politique s’était justifiée à l’époque, par la nécessité d’organiser les corporations d’artistes qui foisonnaient dans le pays dans le but d’optimiser l’action du ministère à leur endroit. Ce qui était en vérité une nécessité et un noble objectif. Primo, il a été très difficile de fédérer plusieurs organisations qui n’avaient pas forcément les mêmes objectifs - deux associations de musiciens existent aujourd’hui - secundo même ceux qui arrivèrent à se mettre ensemble ne tardèrent pas à se chamailler à cause des miettes qu’on mettaient à leur disposition.
Le choix des groupes qu’il faut inviter à l’occasion des grands rendez-vous ; visites présidentielles ou autres événements d’importance nationale ou internationale est vite devenu le pur cauchemar des responsables du ministère de la culture. La dernière polémique sur fond d’accusations de favoritisme date de la récente visite du Président Soudanais dans notre pays.
De même la volonté de s’atteler à l’édition de manuscrits au détriment de l’événementiel qui avait apparu pendant un moment comme la seule voie à suivre n’a pas résisté aux changements intempestifs dans ce département. La parution d’une revue mensuelle, l’impression de guides culturels et le soutien à l’écriture de livres n’ont duré que le temps d’une rose avant que l’on ne revienne à la structuration et aux soutiens des associations d’artistes avec les risques cités plus haut. Ce qui apparaît comme un véritable retour en arrière. Ce qui a provoqué à notre avis, la levée de boucliers de ces derniers jours.
Yero
Source: Veridique
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