Michèle Alliot-Marie a officialisé ce jeudi sa candidature à la présidentielle, dans un entretien accordé à 20 Minutes. L'ancienne ministre de la Défense, en retrait du parti les Républicains, souhaite proposer "une vision pour renouer avec un esprit de conquête pour la France et pour chacun des Français."
L'ancienne présidente du RPR regrette les "choix libéraux" de François Fillon, apôtre de la rigueur. "On ne peut marginaliser le rôle de l'Etat au nom d'une théorie libérale", affirme Michèle Alliot-Marie, qui entend placer l'Etat au coeur de son projet politique. "Dans le monde actuel, l'Etat a toujours un rôle à jouer, affirme-t-elle. C'est l'Etat qui permet à la France de préparer l'avenir et lancer les investissements nécessaires pour les 5, 10, 15, 20 prochaines années. Beaucoup font l'impasse sur le rôle essentiel de l'Etat stratège. Un Etat doit rassurer les Français pour leur permettre d'être plus libres et pour que chacun réussisse."
Critique envers la primaire à droite
Cette gaulliste historique n'est pas convaincue par la primaire à droite. Elle a été "un succès quantitatif, mais je regrette que cela ait davantage porté sur des personnes que sur des projets pour changer la vie quotidienne des Français", estime Michèle Alliot-Marie qui juge qu'un "candidat issu d'un parti ne peut incarner l'unité nationale".
Alors que la gauche s'élance divisée en 2017, l'ancienne ministre de l'Intérieur assure que sa candidature n'affaiblit pas son camp. "Je n'ai jamais nui à ma famille politique et je ne le ferai jamais. Je me présente pour apporter quelque chose au débat et pour mon pays." Pour incarner cette droite gaulliste au printemps prochain, Michèle Alliot-Marie devra cependant réunir 500 parrainages d'élus. Une mission qui s'annonce difficile pour la députée européenne.
Source: https://fr.news.yahoo.com
L'ancienne présidente du RPR regrette les "choix libéraux" de François Fillon, apôtre de la rigueur. "On ne peut marginaliser le rôle de l'Etat au nom d'une théorie libérale", affirme Michèle Alliot-Marie, qui entend placer l'Etat au coeur de son projet politique. "Dans le monde actuel, l'Etat a toujours un rôle à jouer, affirme-t-elle. C'est l'Etat qui permet à la France de préparer l'avenir et lancer les investissements nécessaires pour les 5, 10, 15, 20 prochaines années. Beaucoup font l'impasse sur le rôle essentiel de l'Etat stratège. Un Etat doit rassurer les Français pour leur permettre d'être plus libres et pour que chacun réussisse."
Critique envers la primaire à droite
Cette gaulliste historique n'est pas convaincue par la primaire à droite. Elle a été "un succès quantitatif, mais je regrette que cela ait davantage porté sur des personnes que sur des projets pour changer la vie quotidienne des Français", estime Michèle Alliot-Marie qui juge qu'un "candidat issu d'un parti ne peut incarner l'unité nationale".
Alors que la gauche s'élance divisée en 2017, l'ancienne ministre de l'Intérieur assure que sa candidature n'affaiblit pas son camp. "Je n'ai jamais nui à ma famille politique et je ne le ferai jamais. Je me présente pour apporter quelque chose au débat et pour mon pays." Pour incarner cette droite gaulliste au printemps prochain, Michèle Alliot-Marie devra cependant réunir 500 parrainages d'élus. Une mission qui s'annonce difficile pour la députée européenne.
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