Jeudi après-midi, au cours d’un meeting à El Mina, le président de l’APP et président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, a renouvelé au pouvoir l’appel au dialogue. « Nous sommes disposés, au niveau de l’opposition, à un dialogue avec le pouvoir afin de sortir le pays de l’impasse, car la présidence de Mohamed Ould Abdel Aziz a ramené le pays en arrière » a-t-il dit.
Devant une foule hilare et surchauffée, Messaoaud Ould Boulkheir a multiplié les attaques sarcastiques contre le régime. « Pour atténuer les souffrances des pauvres le pouvoir a envoyé dans les adwabas, un commissaire (Mohamed Lemine Ould Dadde, commissaire aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, ndlr) importé de Bruxelles, plus préoccupé par la coiffure de ses cheveux et qui achète les consciences des pauvres contre des vivres alimentaires souvent avariés. D’ailleurs, pour se rendre compte que le Président Ould Abdel Aziz n’est pas pauvre et n’aime pas les pauvres, il suffit de voir son embonpoint » a-t-il dit en substance.
S’agissant de la question de l’esclavage, le leader de l’APP a soulevé les réactions provocatrices de l’administration pour les cas qui lui sont soumis, rendant hommage au progrès réalisés dans ce domaine, durant la présidence de Sidi Ould Cheikh Abdellahi.
Poursuivant sa diatribe, le président de l’APP en faisant allusion aux propos du Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, au sujet de la généralisation de l’arabe dans l’administration a indiqué que : « Notre pays subit la fatalité des produits de Bruxelles. Celui qui dit que le Bambara, le Peulh, le Sarakollé, ne sont pas mauritaniens, insulte notre peuple, notre histoire, notre unité et ignore véritablement la nature de nos ethnies. Et prouve bien qu’il arrive de Bruxelles ou d’Allemagne ».
Enfin le leader de l’APP a invité le Président Ould Abdel Aziz à ouvrir les ponts d’un dialogue afin de « préserver son fauteuil » car a-t-il dit « les sorties carnavalesques du parti au pouvoir ne sont que la reproduction du système du Prds dont les responsables, une fois renversés, cherchent refuge au sein d’autres partis, en attendant la résurrection du nouveau Prds ».
Source: canalrim.info
Devant une foule hilare et surchauffée, Messaoaud Ould Boulkheir a multiplié les attaques sarcastiques contre le régime. « Pour atténuer les souffrances des pauvres le pouvoir a envoyé dans les adwabas, un commissaire (Mohamed Lemine Ould Dadde, commissaire aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, ndlr) importé de Bruxelles, plus préoccupé par la coiffure de ses cheveux et qui achète les consciences des pauvres contre des vivres alimentaires souvent avariés. D’ailleurs, pour se rendre compte que le Président Ould Abdel Aziz n’est pas pauvre et n’aime pas les pauvres, il suffit de voir son embonpoint » a-t-il dit en substance.
S’agissant de la question de l’esclavage, le leader de l’APP a soulevé les réactions provocatrices de l’administration pour les cas qui lui sont soumis, rendant hommage au progrès réalisés dans ce domaine, durant la présidence de Sidi Ould Cheikh Abdellahi.
Poursuivant sa diatribe, le président de l’APP en faisant allusion aux propos du Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, au sujet de la généralisation de l’arabe dans l’administration a indiqué que : « Notre pays subit la fatalité des produits de Bruxelles. Celui qui dit que le Bambara, le Peulh, le Sarakollé, ne sont pas mauritaniens, insulte notre peuple, notre histoire, notre unité et ignore véritablement la nature de nos ethnies. Et prouve bien qu’il arrive de Bruxelles ou d’Allemagne ».
Enfin le leader de l’APP a invité le Président Ould Abdel Aziz à ouvrir les ponts d’un dialogue afin de « préserver son fauteuil » car a-t-il dit « les sorties carnavalesques du parti au pouvoir ne sont que la reproduction du système du Prds dont les responsables, une fois renversés, cherchent refuge au sein d’autres partis, en attendant la résurrection du nouveau Prds ».
Source: canalrim.info
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