Le gouvernement mauritanien a décidé d'expulser le directeur du bureau de l'agence de presse marocaine MAP à Nouakchott, Hafid Bekkali, en poste en Mauritanie depuis 2009, a appris jeudi l'AFP de source officielle.
"La direction de la surveillance du territoire (DST) a convoqué M. Bekkali pour lui intimer l'ordre de quitter la Mauritanie dans les 24 heures", a indiqué cette source en précisant que cette convocation avait eu lieu mercredi et que le journaliste devait quitter Nouakchott jeudi après-midi.
Aucune indication ne lui a été officiellement donnée sur les raisons de son expulsion, mais selon des informations recueillies de sources sécuritaires, "le journaliste se comportait d'une manière non conforme à sa profession et n'avait pas d'accréditation".
M. Bekkali a déclaré à des journalistes mauritaniens qu'il devrait partir sans ses enfants qui poursuivent leurs études à Nouakchott.
Dans une dépêche diffusée jeudi, la MAP écrit qu'"aucune notification officielle des autorités mauritaniennes n'a été formulée pour expliquer cette décision regrettable que la MAP déplore profondément".
L'agence "considère que cette décision n'est justifiée ni sur le plan déontologique pour ce qui touche au libre exercice du métier de journaliste et ses exigences professionnelles, ni ne traduit l'excellence des relations de fraternité et de coopération entre les agences de presse des deux pays".
Sous couvert d'anonymat, une source marocaine proche du dossier a déclaré à l'AFP que M. Bekkali "est accrédité normalement avec des papiers. C'est un mensonge de dire qu'il ne l'est pas" et "il est déplorable d'utiliser des journalistes pour envoyer des messages politiques".
Selon cette source "le journaliste est victime d'un lobby qui veut régler, au détriment du Maroc, ses comptes au lendemain du réchauffement des relations entre Nouakchott et Alger".
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s'est récemment rendu à Alger où il a rencontré son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Les deux dirigeants ont affirmé à cette occasion "leur ferme détermination à intensifier les efforts" visant à renforcer la sécurité et la stabilité au Sahel.
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"La direction de la surveillance du territoire (DST) a convoqué M. Bekkali pour lui intimer l'ordre de quitter la Mauritanie dans les 24 heures", a indiqué cette source en précisant que cette convocation avait eu lieu mercredi et que le journaliste devait quitter Nouakchott jeudi après-midi.
Aucune indication ne lui a été officiellement donnée sur les raisons de son expulsion, mais selon des informations recueillies de sources sécuritaires, "le journaliste se comportait d'une manière non conforme à sa profession et n'avait pas d'accréditation".
M. Bekkali a déclaré à des journalistes mauritaniens qu'il devrait partir sans ses enfants qui poursuivent leurs études à Nouakchott.
Dans une dépêche diffusée jeudi, la MAP écrit qu'"aucune notification officielle des autorités mauritaniennes n'a été formulée pour expliquer cette décision regrettable que la MAP déplore profondément".
L'agence "considère que cette décision n'est justifiée ni sur le plan déontologique pour ce qui touche au libre exercice du métier de journaliste et ses exigences professionnelles, ni ne traduit l'excellence des relations de fraternité et de coopération entre les agences de presse des deux pays".
Sous couvert d'anonymat, une source marocaine proche du dossier a déclaré à l'AFP que M. Bekkali "est accrédité normalement avec des papiers. C'est un mensonge de dire qu'il ne l'est pas" et "il est déplorable d'utiliser des journalistes pour envoyer des messages politiques".
Selon cette source "le journaliste est victime d'un lobby qui veut régler, au détriment du Maroc, ses comptes au lendemain du réchauffement des relations entre Nouakchott et Alger".
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s'est récemment rendu à Alger où il a rencontré son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Les deux dirigeants ont affirmé à cette occasion "leur ferme détermination à intensifier les efforts" visant à renforcer la sécurité et la stabilité au Sahel.
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