Les résultats de ce dialogue prétendu national pourraient-ils en être autre qu’une liste de propositions pâles sans incidence réelle sur de défis multiples auxquels le pays est confronté? Face à un pouvoir autoritaire qui ne voulait rien comprendre rien céder de notable dès le départ et qui croit comme fer qu’il a raison sur tout qu’il est le messie désigné par je sais quel divin pour venir sauver la patrie en danger!
Un pouvoir qui croit comme fer que tous ceux qui ont une voix discordante sont des malintentionnés ou qui chercheraient plutôt à partager avec lui son «gâteau » ou à le lui prendre. Un pouvoir qui confond adversaire politique et ennemis juré. Enfin un pouvoir qui confond l’Etat et propriété privée. Il n’a accepté ce dialogue, même sous sa forme édulcorée, que contraint et forcé. Il va de soi que ces résultats ne surprennent que les non avertis.
Les résultats de ce dialogue ont donc débouché sur une liste de propositions floues, incohérentes, aberrantes et compromettantes à certains égards lorsqu’on regarde de près le contenu.
Pour mieux comprendre la nature de ces résultats il est intéressant de voir d’abord ceux qui étaient les protagonistes de ce dialogue: il y avait d‘une part: les partis El Wiam et APP plus deux autres partis opposants de circonstance et qui sont noyés dans une armada de partis de la majorité et d’opportunistes d‘autre part. C’était le décor.
Dés lors il apparaît presque sûre avec un tel décor on ne peut s’attendre à une lumière au final.. Ceux qui auraient pu croire de bonne foi à ce dialogue ne pourraient qu’être amèrement déçus lorsqu’ils examinent de près les résultats phares de ce dialogue qui a duré plus d’un mois et qui a certainement coûté cher aux contribuables:
--L’augmentation du nombres de sièges à l’Assemblée et au Sénat alors que la plus part des ces illustres élus sont déjà une charge inutile pour l’Etat, ils sont improductifs et dans un pays où plus de 60% de la population vivent dans la misère;
--La transformation de HAPA en une tribune politique, désormais on est membre de HAPA lorsqu’on est militant d’un parti politique. On marche par la tête;
--Une CENI qui n’a d’indépendance que de nom, supplantée par une autre direction rattachée au Ministère de l’intérieur qui sera chargée des questions de procédures, en fait de l’essentiel et la CNI s’occupera des questions techniques;
-- L’enfermement de la résolution des problèmes liés à l’unité nationale dans des formules vagues et floues au moment même où celle-ci est plus que menacée;
--L’inscription du problème de l’esclavage dans la constitution comme crime alors qu’une loi existe déjà votée et adoptée par le parlement sous Sidi Ould Cheikh Abdallah qui criminalise cette pratique abjecte et qui n’est malheureusement pas appliquée;
--Enfin profiter de ce forum pour régler des comptes politiques, c’est-à-dire désormais il faut être un parlementaires ou un maire pour diriger l’institution quelle aberration ! Tout le monde comprendra qu’en réalité cette proposition ne vise qu‘Ahmed Daddah! Messieurs ne pensez pas qu’un élu doit d’abord s’occuper de ceux qui l’ont élu non de s’occuper de cette institution aussi respectable soit-elle?
Les prérogatives du présent restent inchangées, le contraire aurait était surprenant;
On ne dit mot pas sur le BASEP, son sort demeure un tabou. Il restera toujours sous commandement de Ould Abdel Aziz.
Au moment même le désastre de la famine se pointe à l’horizon à cause d’une sécheresse très grave qui n’épargne presque aucune région, pas mot sur la détresse du monde rural.
Voila, pendant plus d’un mois ce que nos dialogueurs nous ont servi . Et tout ça pour ça!
Lorsqu’on a vu le sort qui a été réservé aux résolutions du forum pour la démocratie organisée en grande pompe en 2008 avec la présence tout ce que le pays compte de notables, d’oulémas de chefs de tribu de partis en alliance avec les pour putschistes etc. et clôturé en présence des chancelleries présentes à Nouakchott;
Lorsqu’on a vu le sort réservé aux accords dits de Dakar qui ont été signés en présence de la communauté internationale;
Lorsqu’on a tiré les leçons de tout ce qui précède, un dialogue sérieux et franc avec un tel pouvoir exige des garantis permettant non seulement les conditions de son déroulement et de sa bonne conduite et surtout l’application concrète des résultats qui seront issus de celui-ci.
Mais malheureusement ce dialogue a débuté sans préalable et sous les conditions d’un seul des protagonistes ou de l’adversaire politique imbu de son autoritarisme et s’est terminé avec une liste de propositions sans réel effet sur le blocage politique ni sur les multiples crises qui assaillent le pays. On n’est pas encore sorti de l’auberge!
Espérons simplement que ceux qui ce sont engagés une nouvelle fois dans cet impasse peut être de bonne foi en tirerons désormais toutes les leçons et pour les autres c‘est plus difficile, on dit chez-nous : « ida hadumante nxoqé cutu a ti waga ana funti ». Autrement dit : on a coupé la queue d’un esperanto, il dit « ce n’est pas grave elle repoussera l’année prochaine ».
Maréga Baba/France
Un pouvoir qui croit comme fer que tous ceux qui ont une voix discordante sont des malintentionnés ou qui chercheraient plutôt à partager avec lui son «gâteau » ou à le lui prendre. Un pouvoir qui confond adversaire politique et ennemis juré. Enfin un pouvoir qui confond l’Etat et propriété privée. Il n’a accepté ce dialogue, même sous sa forme édulcorée, que contraint et forcé. Il va de soi que ces résultats ne surprennent que les non avertis.
Les résultats de ce dialogue ont donc débouché sur une liste de propositions floues, incohérentes, aberrantes et compromettantes à certains égards lorsqu’on regarde de près le contenu.
Pour mieux comprendre la nature de ces résultats il est intéressant de voir d’abord ceux qui étaient les protagonistes de ce dialogue: il y avait d‘une part: les partis El Wiam et APP plus deux autres partis opposants de circonstance et qui sont noyés dans une armada de partis de la majorité et d’opportunistes d‘autre part. C’était le décor.
Dés lors il apparaît presque sûre avec un tel décor on ne peut s’attendre à une lumière au final.. Ceux qui auraient pu croire de bonne foi à ce dialogue ne pourraient qu’être amèrement déçus lorsqu’ils examinent de près les résultats phares de ce dialogue qui a duré plus d’un mois et qui a certainement coûté cher aux contribuables:
--L’augmentation du nombres de sièges à l’Assemblée et au Sénat alors que la plus part des ces illustres élus sont déjà une charge inutile pour l’Etat, ils sont improductifs et dans un pays où plus de 60% de la population vivent dans la misère;
--La transformation de HAPA en une tribune politique, désormais on est membre de HAPA lorsqu’on est militant d’un parti politique. On marche par la tête;
--Une CENI qui n’a d’indépendance que de nom, supplantée par une autre direction rattachée au Ministère de l’intérieur qui sera chargée des questions de procédures, en fait de l’essentiel et la CNI s’occupera des questions techniques;
-- L’enfermement de la résolution des problèmes liés à l’unité nationale dans des formules vagues et floues au moment même où celle-ci est plus que menacée;
--L’inscription du problème de l’esclavage dans la constitution comme crime alors qu’une loi existe déjà votée et adoptée par le parlement sous Sidi Ould Cheikh Abdallah qui criminalise cette pratique abjecte et qui n’est malheureusement pas appliquée;
--Enfin profiter de ce forum pour régler des comptes politiques, c’est-à-dire désormais il faut être un parlementaires ou un maire pour diriger l’institution quelle aberration ! Tout le monde comprendra qu’en réalité cette proposition ne vise qu‘Ahmed Daddah! Messieurs ne pensez pas qu’un élu doit d’abord s’occuper de ceux qui l’ont élu non de s’occuper de cette institution aussi respectable soit-elle?
Les prérogatives du présent restent inchangées, le contraire aurait était surprenant;
On ne dit mot pas sur le BASEP, son sort demeure un tabou. Il restera toujours sous commandement de Ould Abdel Aziz.
Au moment même le désastre de la famine se pointe à l’horizon à cause d’une sécheresse très grave qui n’épargne presque aucune région, pas mot sur la détresse du monde rural.
Voila, pendant plus d’un mois ce que nos dialogueurs nous ont servi . Et tout ça pour ça!
Lorsqu’on a vu le sort qui a été réservé aux résolutions du forum pour la démocratie organisée en grande pompe en 2008 avec la présence tout ce que le pays compte de notables, d’oulémas de chefs de tribu de partis en alliance avec les pour putschistes etc. et clôturé en présence des chancelleries présentes à Nouakchott;
Lorsqu’on a vu le sort réservé aux accords dits de Dakar qui ont été signés en présence de la communauté internationale;
Lorsqu’on a tiré les leçons de tout ce qui précède, un dialogue sérieux et franc avec un tel pouvoir exige des garantis permettant non seulement les conditions de son déroulement et de sa bonne conduite et surtout l’application concrète des résultats qui seront issus de celui-ci.
Mais malheureusement ce dialogue a débuté sans préalable et sous les conditions d’un seul des protagonistes ou de l’adversaire politique imbu de son autoritarisme et s’est terminé avec une liste de propositions sans réel effet sur le blocage politique ni sur les multiples crises qui assaillent le pays. On n’est pas encore sorti de l’auberge!
Espérons simplement que ceux qui ce sont engagés une nouvelle fois dans cet impasse peut être de bonne foi en tirerons désormais toutes les leçons et pour les autres c‘est plus difficile, on dit chez-nous : « ida hadumante nxoqé cutu a ti waga ana funti ». Autrement dit : on a coupé la queue d’un esperanto, il dit « ce n’est pas grave elle repoussera l’année prochaine ».
Maréga Baba/France
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