La crise économique et financière plonge tous les secteurs dans un malaise profond dont les répercussions se font sentir partout. Derrière les mouvements de foules et des apparences de vie normale, le dynamisme capitaliste n’est qu’un faux indicateur. On est loin de connaître une activité financière florissante. La flambée des prix n’a fait qu’aggraver les rapports commerciaux entre vendeurs et consommateurs sans générer de profits à l’économie globale du marché national. La hausse des prix qui résulte plus de la fraude spéculative a marqué un recul dans les échanges en provoquant d’ailleurs une paralysie dans certains domaines. On note une dégénérescence de l’informel qui a du mal à s’adapter à un rythme devenu insoutenable pour les petits vendeurs qui profitaient d’une période de libéralisation anarchique qui quoique encore présente s’est déstabilisée par un assèchement des flux financiers. Dans un contexte où la débrouillardise est devenue une règle, la main-d’œuvre locale s’est dépréciée de sa valeur marchande. L’immobilier connaît les mêmes dérèglements. Le marché national a été déserté par les investisseurs étrangers au point que des sociétés ont fait un dépôt de bilan faute de perspectives rassurantes. Les secteurs de service comme les banques tentent de réorienter leurs champs d’activités sans trouver les créneaux bénéfiques. La fracture sociale ne fait qu’accentuer les disparités entre les catégories et les classes sociales. Aucun plan de relance économique n’est en vue. L’ouguiya est au pire de sa forme…
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