
Une marche pacifique a été organisée samedi à Paris pour exiger la restitution des dépouilles mortelles de 28 militaires exécutés en 1990 en Mauritanie, a constaté sur place la PANA.
Brandissant les portraits de certains militaires exécutés, les manifestants se sont d'abord rassemblés sur le parvis des droits de l'homme à Paris avant de se diriger vers l'ambassade de Mauritanie en France.
"Non à l'impunité en Mauritanie" !, "Pas de pardon sans justice" !, "Pour la restitution des dépouilles des victimes !", ont scandé, le long du parcours, les manifestants qui répondaient à un mot d'ordre de plusieurs associations et partis politiques dont les Forces de libération africaines de la Mauritanie (FLAM) et l'Organisation des travailleurs mauritaniens en France (OTMF).
"Nous sommes venus ici exprimer notre profonde colère : on ne peut pas massacrer comme cela avait été fait en 1990 des gens et les enterrer à la sauvette. On exige la restitution des dépouilles pour que les familles entament leur travail de deuil, après 19 ans d'attente douloureuse", a déclaré à la PANA Ibrahima Diallo, chargé de Communication des FLAM.
Selon lui, la demande de pardon des autorités mauritaniennes actuelles, au nom de la réconciliation nationale, doit être précédée par l'identification des auteurs et commanditaires des exécutions de novembre 1990.
"On demande à connaître les bourreaux avant d'envisager de leur pardonner. C'est à cette seule condition qu'on peut parler d'indemnisation. En tout état de cause, le pardon ne peut être accordé que par les ayant-droits des victimes. Leur demande reste non négociable : la restitution des dépouilles pour leur accorder les sépultures dignes de notre tradition", a encore dit M. Diallo.
Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990, vingt huit militaires mauritaniens, appartenant tous à la communauté négro-africaine, ont été pendus sur la base militaire d'Inal, située à plus de 300 kilomètres au nord de Nouakchott.
Les proches des victimes et les organisations de défense des droits de l'homme continuent d'exiger toute la lumière sur cet événement, soulignant que les militaires exécutés n'avaient bénéficié d'aucun procès équitable.
Paris - 29/11/2009
Source : Panapress
Brandissant les portraits de certains militaires exécutés, les manifestants se sont d'abord rassemblés sur le parvis des droits de l'homme à Paris avant de se diriger vers l'ambassade de Mauritanie en France.
"Non à l'impunité en Mauritanie" !, "Pas de pardon sans justice" !, "Pour la restitution des dépouilles des victimes !", ont scandé, le long du parcours, les manifestants qui répondaient à un mot d'ordre de plusieurs associations et partis politiques dont les Forces de libération africaines de la Mauritanie (FLAM) et l'Organisation des travailleurs mauritaniens en France (OTMF).
"Nous sommes venus ici exprimer notre profonde colère : on ne peut pas massacrer comme cela avait été fait en 1990 des gens et les enterrer à la sauvette. On exige la restitution des dépouilles pour que les familles entament leur travail de deuil, après 19 ans d'attente douloureuse", a déclaré à la PANA Ibrahima Diallo, chargé de Communication des FLAM.
Selon lui, la demande de pardon des autorités mauritaniennes actuelles, au nom de la réconciliation nationale, doit être précédée par l'identification des auteurs et commanditaires des exécutions de novembre 1990.
"On demande à connaître les bourreaux avant d'envisager de leur pardonner. C'est à cette seule condition qu'on peut parler d'indemnisation. En tout état de cause, le pardon ne peut être accordé que par les ayant-droits des victimes. Leur demande reste non négociable : la restitution des dépouilles pour leur accorder les sépultures dignes de notre tradition", a encore dit M. Diallo.
Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990, vingt huit militaires mauritaniens, appartenant tous à la communauté négro-africaine, ont été pendus sur la base militaire d'Inal, située à plus de 300 kilomètres au nord de Nouakchott.
Les proches des victimes et les organisations de défense des droits de l'homme continuent d'exiger toute la lumière sur cet événement, soulignant que les militaires exécutés n'avaient bénéficié d'aucun procès équitable.
Paris - 29/11/2009
Source : Panapress