Manifestation à Washington pour la libération des militants des droits humains



Manifestation à Washington pour la libération des militants des droits humains
Hier mercredi, un groupe de Mauritaniens vivant dans la capitale américaine Washington et sa banlieue a organisé une manifestation à Place de la Liberté (Freedom Plaza) située à quelques pas de la Maison Blanche. Ils exigent la remise en liberté des militants arrêtés en Mauritanie pour leur opposition aux pratiques esclavagistes.

Les manifestants ont souligné la nécessité de se dresser contre toutes les formes de discrimination et d'exclusion au sein la société mauritanienne.
Ils brandissaient des slogans comme «Non à la détention des militants des droits humains!», «Non à l'esclavage, l'exclusion et la marginalisation!", "Nous refusons le raciste d'Etat et de la société!», «Assez d'esclavage..! Assez d'exploitation..! .. Assez de marginalisation!», «Ne subornez pas l'opinion publique!», «Oui pour l'unité nationale!". La manifestation, à laquelle ont également pris part des militants américains des droits de l'homme, a duré trois heures ponctuées par les exhortations des participants scandant les slogans.
Les manifestants ont écouté un discours prononcé par le journaliste et militant des droits humains, Hanefi Ould Dahah. Ensuite, le professeur Toukad Diagana a prononcé une allocution dans laquelle il a souligné l'urgence de libérer les militants des droits de l'homme et la nécessité de traiter toutes formes d'esclavage et d'asservissement. Il a affirmé "l'incompatibilité de l'aspiration à une démocratie pluraliste avec le harcèlement des militants des droits humains qui, par leurs activités, mettent en garde contre les exactions commises par l'homme contre son semblable."
Prenant la parole à son tour, l'ingénieur Aboubekrine Ould Brahim a mis l'accent sur la nécessité de juguler la pratique et les résidus de l'esclavage, et le besoin d'œuvrer pour mettre fin à la stratification de la société maure. Stratification qui ne sert qu'à accentuer la discorde et la dissonance communautaires».




Source: Taqadoumy

Jeudi 23 Décembre 2010
Boolumbal Boolumbal
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