Les forces de l’ordre ont dispersé hier à coups de bombes lacrymogènes et de matraques des groupes d’étudiants venus manifester devant le commissariat de police n° II du Ksar où sont détenus depuis quelques jours leurs collègues, suite aux fâcheux événements qui se sont déroulés la semaine dernière à l’université de Nouakchott.
Plusieurs jeunes étudiants solidaires de leurs collègues détenus avaient décidé d’organiser des sit-in devant le dit commissariat, refusant d’obéir aux injonctions répétées des forces de l’ordre, leur intimant de libérer les lieux, s’ils ne veulent pas s’exposer à des actes de répressions. Les manifestants avaient brandi des slogans et scandé des paroles appelant à la liberté et à la justice pour leurs amis détenus, suscitant de plus en plus une solidarité pour cette cause ; avec des rassemblements grandissants, rendant nerveux les policiers, qui craignaient de se trouver devant une situation de débordement d’une manifestation bénéficiant d’un élan de soutien des parlementaires, de certains leaders politiques et des acteurs de la société civile. La police était obligée d’appeler à des renforts en prévision de toute escalade avant qu’elle ne se décidât à passer à l’acte, procédant ainsi à une riposte musclée qui a obligé les jeunes à se réfugier dans les rues avoisinantes.
Ould Daddah refusé d’accès
Le chef de file de l’opposition démocratique, également président du Rfd Ahmed Ould Daddah, accompagné d’une délégation de son parti, sont arrivés hier au commissariat de police n° II du Ksar, dans le cadre d’une visite qu’ils voulaient rendre aux étudiants présumés casseurs des véhicules, détenus dans cette brigade sécuritaire. Mais, le commissaire a refusé tout accès au chef de file de l’opposition démocratique et à ses collaborateurs. Pour rappel, les étudiants encore arrêtés sont accusés d’avoir profité des derniers heurts universitaires, pour s’adonner, selon la police, à des actes de vandalisme, notamment en jettent des pierres sur les voitures appartenant à des civils, en stationnement dans les environs de l’Université de Nouakchott.
Samba Camara
Source: Renovateur
Plusieurs jeunes étudiants solidaires de leurs collègues détenus avaient décidé d’organiser des sit-in devant le dit commissariat, refusant d’obéir aux injonctions répétées des forces de l’ordre, leur intimant de libérer les lieux, s’ils ne veulent pas s’exposer à des actes de répressions. Les manifestants avaient brandi des slogans et scandé des paroles appelant à la liberté et à la justice pour leurs amis détenus, suscitant de plus en plus une solidarité pour cette cause ; avec des rassemblements grandissants, rendant nerveux les policiers, qui craignaient de se trouver devant une situation de débordement d’une manifestation bénéficiant d’un élan de soutien des parlementaires, de certains leaders politiques et des acteurs de la société civile. La police était obligée d’appeler à des renforts en prévision de toute escalade avant qu’elle ne se décidât à passer à l’acte, procédant ainsi à une riposte musclée qui a obligé les jeunes à se réfugier dans les rues avoisinantes.
Ould Daddah refusé d’accès
Le chef de file de l’opposition démocratique, également président du Rfd Ahmed Ould Daddah, accompagné d’une délégation de son parti, sont arrivés hier au commissariat de police n° II du Ksar, dans le cadre d’une visite qu’ils voulaient rendre aux étudiants présumés casseurs des véhicules, détenus dans cette brigade sécuritaire. Mais, le commissaire a refusé tout accès au chef de file de l’opposition démocratique et à ses collaborateurs. Pour rappel, les étudiants encore arrêtés sont accusés d’avoir profité des derniers heurts universitaires, pour s’adonner, selon la police, à des actes de vandalisme, notamment en jettent des pierres sur les voitures appartenant à des civils, en stationnement dans les environs de l’Université de Nouakchott.
Samba Camara
Source: Renovateur
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