Les victimes des événements de 88/91 ont fait hier une marche pacifique, qui est partie du rond point de l’Etat-major de la Garde nationale jusqu’à la porte de l’Assemblée nationale.Là où, les élus du peuple les attendaient pour recevoir leur lettre de doléances.Lettre dans laquelle ils ont mentionné les années d’attentes vécues et de souffrances subies sans que les autorités publiques ne fassent quelque chose pour régler leurs droits, dont les indemnités de licenciements.
La marche pacifique de ces victimes a débuté à partir du rond point de l’Etat-major de la Garde nationale pour se diriger vers l’Assemblée nationale. Et tout au long de ce trajet, ces hommes et femmes scandaient des slogans de ras-le-bol : «Trop, c’est trop, nous sommes fatigués d’attendre que l’Etat règle les problèmes des autres et nous laisse en rade. Mohamed Ould Abdel Aziz doit prendre en compte nos préoccupations. Car, nous sommes des citoyens de ce pays au même titre que les anciens militaires indemnisés, mais pas des fils et filles de seconde zone en Mauritanie». L’une de ces victimes s’appelle Moktar Ould Hamoud, ancien inspecteur de police, il a été selon lui, radié de l’effectif de la police en 1988. Et depuis, il ne cesse de réclamer ses indemnités de licenciement, mais en vain. Même son de cloche chez Souleymane Lô qui a affirmé que le président de la République avait promis la résolution de leurs problèmes après les élections présidentielles du 19 juillet 2009, mais jusqu’à présent rien n’a été fait dans ce sens. Tout ce monde uni pour cette cause, a battu le macadam, hier, mardi, pour manifester son mécontentement et aller prendre à témoin les élus du peuple à la porte de l’Assemblée nationale.
La remise de la lettre aux parlementaires
Les quatre députés – Abderrahamne Ould Mini et Mohamed Mahmoud Ould Emmah du RFD ainsi que Kadiata Malick Diallo de l’UFP et Ould Saleck de Tawassoul - attendaient les contestataires au portail de la chambre basse du parlement pour rendre en possession de leur lettre de protestation. Sur le champ, le président du groupe parlementaire du RFD, Ould Mini a laissé entendre qu’ils seront toujours solidaires avec toutes les victimes avant d’ajouter qu’il n’y a que des victimes dans ce pays. Les députés ont exprimé leur solidarité à cette foule de marcheurs. Ces derniers leur ont remis leur lettre dans laquelle ils ont expliqué que vingt deux ans après les événements 89/91 plus d’un millier et demi de travailleurs toutes catégories confondues, radiés de leurs fonctions ou victimes de licenciement arbitraire attendent des pouvoirs publics la régularisation de leur situation…
Camara Mamady
La marche pacifique de ces victimes a débuté à partir du rond point de l’Etat-major de la Garde nationale pour se diriger vers l’Assemblée nationale. Et tout au long de ce trajet, ces hommes et femmes scandaient des slogans de ras-le-bol : «Trop, c’est trop, nous sommes fatigués d’attendre que l’Etat règle les problèmes des autres et nous laisse en rade. Mohamed Ould Abdel Aziz doit prendre en compte nos préoccupations. Car, nous sommes des citoyens de ce pays au même titre que les anciens militaires indemnisés, mais pas des fils et filles de seconde zone en Mauritanie». L’une de ces victimes s’appelle Moktar Ould Hamoud, ancien inspecteur de police, il a été selon lui, radié de l’effectif de la police en 1988. Et depuis, il ne cesse de réclamer ses indemnités de licenciement, mais en vain. Même son de cloche chez Souleymane Lô qui a affirmé que le président de la République avait promis la résolution de leurs problèmes après les élections présidentielles du 19 juillet 2009, mais jusqu’à présent rien n’a été fait dans ce sens. Tout ce monde uni pour cette cause, a battu le macadam, hier, mardi, pour manifester son mécontentement et aller prendre à témoin les élus du peuple à la porte de l’Assemblée nationale.
La remise de la lettre aux parlementaires
Les quatre députés – Abderrahamne Ould Mini et Mohamed Mahmoud Ould Emmah du RFD ainsi que Kadiata Malick Diallo de l’UFP et Ould Saleck de Tawassoul - attendaient les contestataires au portail de la chambre basse du parlement pour rendre en possession de leur lettre de protestation. Sur le champ, le président du groupe parlementaire du RFD, Ould Mini a laissé entendre qu’ils seront toujours solidaires avec toutes les victimes avant d’ajouter qu’il n’y a que des victimes dans ce pays. Les députés ont exprimé leur solidarité à cette foule de marcheurs. Ces derniers leur ont remis leur lettre dans laquelle ils ont expliqué que vingt deux ans après les événements 89/91 plus d’un millier et demi de travailleurs toutes catégories confondues, radiés de leurs fonctions ou victimes de licenciement arbitraire attendent des pouvoirs publics la régularisation de leur situation…
Camara Mamady
Actualités
