Madame Coumba-Betty Dia à Monsieur le Président de l’Union Pour la République,



Pour des raisons de convenances personnelles, j’ai le regret de vous faire part de mon départ du parti. En effet, je croyais encore en mon pays en voulant montrer à mes enfants un bon esprit de patriotisme.

La Mauritanie doit être bâtie sur des bases solides et que leur pays doit tenir, surtout en matière de démocratie, de cohésion sociale et de travail sérieux, sans aucune de discrimination, pour une Mauritanie nouvelle.

Hélas, je me suis lourdement trompée en croyant encore à ce pays ou les esprits tordus, les comportements rétrogrades et les mauvaises habitudes du moyen age et de dernière qualités continue à le miner. Je viens de découvrir que dans ce pays le manchot n’y a pas sa place. Il faut avoir des bras et des bras très très long qui descendent jusqu’aux membres inférieurs voire même les dépasser de loin.

Je me vois mal évoluer dans un parti ou le travail, la persevérance et la conviction n’ont pas de valeur et ne paient pas ; ou l’indiscipline, l’ingratitude notoire, le tribalisme, les magouilles sont les premières vertus et le racisme dont on ne voile pas la face est de rigueur.

Pour toutes ces raisons, je me trouve dans l’obligation morale de m’éloigner dignement d’un milieu social malsain et malade dont le changement n’est pas pour demain la veille et le diagnostic et le remède loin d’être découvert.

Néanmoins, je ne peux m’empêcher d’attirer l’attention de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Gardien de la Constitution, Monsieur Mohamed Ould Abdoul Aziz, sur un fait réel et un constant unanime du préjudice moral et matériel que ce Parti lui cause en travaillant contre la vision qu’il a toujours manifeste pour ce pays, contre son ambition et la voie qu’il a choisi des les premières heures de sa brillante élection.

Je peux vous assurer, Monsieur le Président de la république que je ne naviguerai dans aucun autre parti étant donné que tout les capitaines de bateaux sont kif-kif. Je ne ferai pas, non plus, de transhumance dans d’autres pâturages pour chercher « LA » bonne herbe car la sécheresse sévit partout.

Veuillez agréer Monsieur le Président de l’UPR, l’expression de mes salutations distinguées.

Coumba Betty Dia
Secrétaire chargée de l’Orientation a la section de Tevragh Zeina

Source : Coumba Betty Dia via cridem

Lundi 4 Novembre 2013
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